Les enfants de l'Olympe
Chip the glasses and crack the plates [Joséphine Finnegan]
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Les enfants de l'Olympe
Dieu, Demi-dieu, créature, chasseresse ou mortel qui entrez ici pour partager l'aventure, sachez que le destin est en marche et que vous êtes les acteurs de celui-ci. Êtes-vous prêt à faire basculer dans votre camp le fil de la destinée ? Si oui alors entrez !
Les enfants de l'Olympe
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L'aventure vient de commencer... Comme à chaque fois qu'une menace pèse sur les mondes on a besoin de nouveaux Héros ! Alors dans quel camps serez-vous?
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Chip the glasses and crack the plates [Joséphine Finnegan]
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Mer 6 Fév - 16:42
Le message était clair. Je faisais partie du camp. Et si mon esprit ne s’était pas résolu au fait de faire partie de cette communauté que je ne parvenais pas encore à qualifier, mon corps lui, y était astreint. Cela signifiait que je n’étais plus surveillée vingt quatre heures sur vingt quatre, mais aussi que je devais m’intégrer aux us et coutumes de l’endroit. En particuliers, les repas étaient un moment où les jeunes gens qui vivaient au camp se retrouvaient à priori dans le bonne humeur. De mon côté, plus de plateau repas et donc si je ne voulais pas mourir de faim, j’étais obligée de me rendre au réfectoire comme tout le monde.

Le premier jour j’avais hésité à prendre mon assiette et à aller manger ailleurs, mais même moi, je finis par me dire que c’était une attitude puérile. Ma liberté devait se situer ailleurs que dans ma position géographique. C’était quelque chose que j’avais bien intégré depuis mon enfance lorsque les foyers m’obligeaient en toute sorte de choses mais que je me promettais de ne céder en rien. Je savais déjà que Haarde serait ma cible jusqu’à ce que j’arrive à mes fins. Je savais qu’il valait mieux que je fasse une croix sur ma chère soeur ou alors que je la détruise aussi comme elle s’était évertuée à nous détruire maman et moi. Bref! Ce n’était pas parce que j’étais pour l’instant contrainte de rester au camp que je faisais partie de leur monde et que j’avais fait miennes leurs préoccupations et leur projets. D’ailleurs, de leur côté, les habitants de ce centre aéré pour ados en mal de Jeux de Rôle grandeur nature me faisaient bien comprendre que je ne faisais pas partie de leur monde. Je ne les avais que peu interrogés sur leur valeurs et je n'avais pas vraiment saisi leurs idéaux, mais dans les faits, ils se comportaient comme de petis fachos ségrégationnistes. Chacun chez soi, les mortels d’un côté et la petite mortelle du sien. J’étais un peu injuste (beaucoup même) Chiron ne s’était jamais montré désagréable et avait plutôt mis les formes si je voulais bien être honnête. De même Luinilinëa de Harcourt. Si quelqu’un ne faisait que peu d’effort, c’était bien moi, mais lorsqu’on a la haine, ce n’est pas bien commode et admettre que j’ai tort n’a jamais été mon fort.

No me preocupaba, j’étais assez aise de ne pas être assimilée à eux et à leur délire. Je mangeais donc seule dans mon coin, me contentant de les observer, même si je le savais je n’étais pas très objective, tenaillée par ma révolte contre mon état de réceptacle. On avait bien tenté de me rassurer, mais l’impression de ne plus être moi-même et de ne jamais être seule et surtout de devoir rendre des compte était des plus pesantes.

J’avais passé ma journée à rien comme on dit. La bibliothèque me saoulait maintenant que j’avais un peu perdu espoir de me débarrasser de cette chose là en moi. J’avais cherché tout ce que je pouvais sur les possessions et les exorcismes en Grèce antique et je n’avais pas trouvé grand chose. Les dieux se choisissent de pauvres humains à investir quand ça les arrangent et ensuite ils se cassent, reviennent si ça leur chante. a l’époque où ils étaient au premier plan ils pouvaient de montrer exigeants sur les personne qu’ils investissaient genre des héros comme hercule ou des vierges parce que c’est classe les vierges, mais au fur et à mesure ils ont bie été obligé de pas trop faire la fine bouche et se rabattre apparemment sur des filles comme moi, pas de toute première moralité ni de toutes première pureté. Plus d’une fois je m’étais dit que si je me conduisais assez mal, le grand Apollon déserterait et la Pythie ira voir ailleurs. Mais il y avait des limites à tout et agir dans cette optique était déjà accepter ce que je m’évertuais à rejeter.

Cela fait donc presque une semaine que je ne sais plus comment agir pour me dépatouiller de cette situation et que je passe mes nerfs à tout rejeter en bloc.

La seuole bonne nouvelle de ces derniers jours, est que j’ai récupérer mon ordi et que j’ai un peu des nouvelles du monde extérieur. Je bénis mon forfait satellite qui me coûte un bras mais se révèle très utile. Je ne sais pas trop si les autres savent que j’ai accès à un réseau extérieur et je me garde bien de leur dire. D’ici qu’en plus ils m’interdisent de communiquer avec l’extérieur, ce serait le bouquet! Habituée à ne pas laisser de trace sur le net, je ne laisse pas de trace de mes connexions nulle part et il serait bien fort celui qui parviendrait à me localiser. D’autant que qui imagine que la fille trop spéciale a maille à partir avec la progéniture du panthéon grec? Elle n’est pas immortelle elle, elle n’a pas de pouvoir, ne se balade pas en armure ves un trident à la main!

Elle tente, la fille, de garder un mode de vie le proche possible de ce qui faisait sa vie avant. Elle s’informe de la destiné de Haarde maintenant qu’il est sous les verrous avec quelque policiers ripoux. Elle gère ses comptes car sans emploi, il risque de se retrouver à sec à brève échéance, même si elle n’a besoin pour l’instant de ne rien payer. Pas de ring où s'entraîner, je vais une fois par jour courir aux alentours. Cette activité me vide la tête et me permet de garder un peu de sérénité.

Chaque repas se prends à la table de ceux qui ne sont pas de sang divin si j’ai bien tout compris alors bon me voilà à la même que celle de Chiron et des autres administratifs du camp. Je tente souvent de me mettre à leur place; Ca a dû leurt faire un choc de se voire embauché ici, mais une fois qu’on a admis l’exixtence des enfants de dieux ça doit aller tout seul, hormis sûrement un certain culte du secret. Pour ma part je dois l’avouer une fois entérinée ces nouveaux paramètres, je veux bien tout ce qu’on veut. Evidemment il memanque encore des preuves que ce sont bien des immortels. Il y aurait bien un moyen mais ce serait une agression et je n’ai pas trop l’impression qu’on me regarde déjà avec des yeux très confiants alors bon… Non définitivement c’est l’oracle de Delphe à l’intérieur de moi qui pose le plus gros problème et pour ceux qui n’auraient pas compris que je suis en boucle sur le sujet, je le suis. Je ne rends que trop compte. Est-ce que je pourrais penser à autre chose?

Comme depuis le début de ma présence aux repas, je pose mon plateau au bout de la table qui par bonheur est assez grande pour laisser deux bons mètre entre moi et les autres convives. Je suis arrivée sans prêter un regard à tous ces gens qui me rendent la politesse. Ils continuent de deviser et de manger comme si je n’étais pas là et c’est aussi bien comme ça. Je me demande juste s’ils ont reçu des instructions dans ce sens ou s’ils sont habitués aux sales caractères dans mon genre. Aujourd’hui je sens qu’il faut que je prenne des décisions qui engageront beaucoup et lz première est celle qui concerne ma présence ici.

Aussi calmement que possible je dispose mon repas autour du plateau pour pouvoir manger confortablement. Les rations sont copieuses. Il faut dire que nourrir des divinités ou même des centaures doit nécessiter des quantités remarquables. Pour ma part, je sais que je ne viendrai pas à bout de tout ça. J’ai renoncé à faire comprendre que ce n’était pas la peine de remplir autant mon assiette, cela semble peine perdue. après tout, ce n’est pas mes finances qui sont concernées. D’ailleurs ça y est, je sens que je ne pourrai plus rien avaler. Je triture un petit morceau de pain entre mes doigts, les yeux perdus devant moi vers un horizon que je ne vois même pas. Une moue mi concentrée mi contrariée se dessine brièvement sur mon visage et je jette la boulette dans mon assiette.

Qu’est-ce que je dois faire? Je pourrais bien sûr profiter de la vie facile qui m’est offerte ici. Après tout pour le moment personne ne me demande rien. Evidemment, j’ai un peu peur du moment où cela arrivera. Les textes que j’ai lus sur le Pythie ne sont pas faits pour me rassurer. M'imaginer au dessus d’une faille volcanique à entrer en transe sous le regard de tous ne me tente pas du tout. D’ailleurs, leur faille volcanique, ils vont la trouver où? Bien sûr, le progrès étant ce qu'il est, reproduire les émanations gazeuses doit être un jeu d’enfant, mais ça ne change rien sur mon envie de me prêter à cette mascarade. En plus, ça ressemblerait de toute façon à une cage dorée et j’ai besoin d’action. Depuis que papa est mort je suis toujours en quête de quelque chose qui peut se résumer en deux mots, vengeance et liberté; J’étais en passe de réaliser les deux avant que je ne tombe ici. Je repousse le plateau un peu brusquement à cette pensée. Mon verre bascule. Heureusement il est vide.

En fait de plus en plus je me dis que je n’ai rien à faire ici et que je vais reprendre ma route. Evidemment, je n’ai plus de voiture mais la route ne doit pas être bien loin. Les premiers temps risquent d’être un peu difficiles, mais c’est un peu ce que je vis depuis qu’Aragorn est parti donc pourquoi m’effrayer? J’ai beau faire le tour, je ne vois vraiment pas ce qui pourrait me retenir ici. C’est pas comme si j’avais lié de grandes amitiés. Comme si c’était mon genre de me lier d’amitié! A part Lixue… Et elle n’est pas là. A cet instant ses caresses me manquent.
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Sam 9 Fév - 21:14
Qu'est-ce qu'elle pouvait aimer le moment du repas. Seule à sa table avec une sacré plâtré de nourriture rien que pour elle. Jo était au paradis à ce moment précis, si ce n'était l'absence de ses potes. La solitude lui pesait d'une certaine façon. Non pas qu'elle n'aimait pas être seule, c'était juste que les conversations avec ses amis, ceux qui avaient eu le même genre de vie qu'elle lui manquait terriblement. Ici, la rouquine n'avait croisé que des gens fier de leur naissance. Comme si cela voulait dire quelque chose. Tout ce qu'elle voyait, c'était une bande de branquignols qui gesticulaient dans tous les sens en se prenant très au sérieux. Comme leur pedigree divin signifiait réellement quelque chose. En tout cas, de son point de vue, cela avait autant de consistance que le vent. Autant dire que cela ne valait pas tripette et que la seule chose à laquelle Finn accordait un minimum de respect, c'était les actions des uns et des autres. Pour le moment, même si elle n'avait pas était très sympa, seule "Lulu" avait gagné le droit d'être reconnue comme étant une connaissance d'intérêt aux yeux de la rouquine.

Après avoir mangé légèrement pour une fois, Jo se leva et prit la direction de la table de Chiron. Une discutions avec lui devait avoir lieu, car depuis qu'elle s'était enflammée la rouquine attendait toujours les entraînement qui devaient lui permettre de se maîtriser. D'un pas déterminée, elle traça la route droit sur son objectif. Le centaure venait d'arriver et s'était installé sur le côté de la table, pas très loin d'une femme brune à l'aspect particulièrement renfermée. Sans rien dire, elle s'installa à la table en face de Chiron, juste à côté d'une femme brune d'aspect latina.

- Josephine Finnegan: Chiron, faut qu'on cause tous les deux.

La jeune femme qui se tenait en bout de table avait repoussé son plateau comme si elle ne voulait pas y toucher. D'un rapide coup d’œil, Finn put constater qu'elle semblait plutôt soucieuse. Plus par habitude que par réelle faim, Jo piqua dans l'assiette de la brunette tout en lui demandant sur un ton calme où l'on pouvait sentir que la colère couvait en attendant le bon moment pour exploser.

- Josephine Finnegan: Ça t'dérange pas cousine ? Puis elle fixa le centaure avec une intensité nouvelle. C'est pour quand les cours ? Car j'ai pas envie de tout cramer à chaque fois que j'suis contrariée. Z'aurez l'air malin avec les bungalows en cendre et tous les divins marmots souffrant de brûlures diverses et variées.

Tout en terminant sa phrase en affichant un léger sourire narquois, Jo mangea une des tomates cerise qui se trouvait sur le plateau de la brunette à l'air morose.
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Dim 10 Fév - 12:22
Je n’ai qu’une envie faire disparaître cet endroit et les gens qui le peuplent. Je ne suis pas une grande philanthrope mais je sens que ça ne s’arrange pas malgré le peu de contact que j’ai avec eux. D’ailleurs peut on parler de philanthropie lorsque qu’on croise autant de satyres, de centaures et autre créature à qui il est impossible de nier une pensée mais qui n’ont que peu de chose d’humain. Me voilà donc enfermée dans ma bulle à tenter de ne penser à rien malgrés ce qui me traverse ces derniers temps. A ce moment je pourrais être n’importe où. J’ai développé ce comportement dans les bureaux de tous les psychologues qui ont tenté de faire des rapports sur moi. D’abord instinctivement puis de façon consciente je me murais dans le silence et pour ne pas être extirpée de ma forteresse de mutisme j’avais appris à m’évader, soit dans des pensées diverses et variées le plus souvent sombres, peuplées de visites de Haarde et des cris ou du silence assourdissant de maman, de la trahison de Melinda, soit nulle part en fait car en sortant de cette escapade j’avais parfois du mal à me souvenir de ce à quoi je pensais. Mais au moins tous ces incapables qui n’avaient pas été capables de protéger maman n’apprenaient rien de moi. J’avais su plus tard à ma majorité que j’avais bénéficié de toutes les étiquette possibles et imaginables, pero no me importaba.

Je ne sais pourquoi j’étais restée à table. Peut-être parce que la lumière y était plus chaude qu’ailleurs et qu’ici ou dans ma chambre, l’impression d’emprisonnement était la même. Mais il serait dit que j’aurais mieux fait de prendre congé des immortels qui m’environnaient. Une fille arriva comme un ouragan, en tout cas assez brusquement pour me sortir de ma bulle. Mon menton posé sur les doigts croisés en une sorte de poing unique et le coudes appuyés sur la table je tournai un visage étranger vers la nouvelle venue qui semblait ne plus pouvoir différer une entrevue avec le mentor de la progéniture divine.

Revenue de mon monde intérieur je détaillai l’intruse. A première vue elle était du genre que je pourrais apprécier: pas du genre couverture de magazine même si ça saute aux yeux qu’elle est de la même engeance que les autres avec tout ce qu’il faut où il faut et que personne n’irait dormir dans le baignoire si elle squattait chez vous. La couleur de cheveux me rendrait assez facilement jalouse… J’ai presque envie de rire à me dire que je vais être le laideron du camp. Déjà maigrichonne que je suis, je passe pas pour une bombe d’ordinaire alors ici... Cette pensée me distrait un instant de mes préoccupations métaphysiques. Mais c’est l’attitude générale de la fille qui attire plus mon attention. De ce côté, elle n’est pas forcément mieux que les autres enfants gâtés du site. C’est apparemment, mademoiselle Tout-Et-Toudesuite. Sa manière d’aborder Chiron aurait pu être la mienne. Un sourire amusé se peint brièvement sur mon visage et je lorgne du coin de l’oeil sur l’expression du centaure. Il a dû en voir d’autres car il ne laisse transparaître aucune émotion. Si tous les membres de sa petite communauté sont du même acabit, il doit regretter d’être là plus d’une fois par jour.

Cela faisait deux fois qu’elle se présentait lorsqu’elle m’adressa la parole. Un tic de langage ou une coutume d’ici où les gens ne se connaissaient peut être pas suffisamment. Ou alors ils ont tous une mémoire de poisson rouge… Pourtant si je ne me trompais pas sur le responsable du camp, il devait connaître sur le bout des doigts tous ses pensionnaires. Le peu que je l’avais côtoyé, il m’avait fait l’impression de quelqu’un qui connaissait son travail, même si je ne pouvais pas être d’accord avec lui. C’est terrible d’être obligée d’admettre les qualités de quelqu’un que vous jugez responsables de vos ennuis, et c’est encore plus terrible d’être obligée d’admettre que l’en rendre responsable est parfaitement injuste, mais pour le moment il faut bien que je passe ma rage sur quelqu’un…

Je fixai la fille du regard noir qui signifiait que ça ne se faisait pas top d’entrer dans le bulle des gens de cette façon.

“No soy tu prima pero disfrutalo.” (je ne suis pas ta cousine mais fais-toi plaisir)

L’espagnol me revenait de temps. Après tout cela ne faisait pas si longtemps que j’étais aux USA et c’était ma langue paternelle, ma langue instinctive et les émotions ou parfois la simplicité pour trouver les mots me faisaient y retourner. Oui je sais on parle de langue maternelle d’ordinaire, mais Aragorn m’a certainement plus parlé que Galadriel alors instinctivement je parle de langue paternelle. D’aussi loin que je me souvienne je me vois bien plus sur ses genoux que sur ceux de maman.

De toute façon la fille s’en fichait éperdument et sa question était de celles qu’on qualifie de rhétoriques car elle poursuivi son monologue en direction de Chiron. C’était assez irritant. Même si je parvenais par certains côtés à m’identifier à la rouquine, je ne concevais pas qu’on interroge les gens en se moquant de leur réponse. Je sentais une certains irritation monter en moi et en même temps cette fille me plaisait bien dans sa façon d’envisager la relation avec le centaure et sans doute avec le monde en général. Je ne sais pas si ce fut à cause de cette contradiction interne mais au moment où elle s’empara de la tomate cerise, je ne pus empêcher un ricanement amusé de sortir de ma gorge. Je baissai la tête en secouant une main désolée en direction des deux interlocuteurs, mes cheveux tombant le long de mon visage comme pour me cacher à leur vindicte légitime. Sa rapine me laissait complètement indifférente, mais le reste de son attitude était tellement… Tellement, je ne savais pas trop et c’est en la revoyant lorsqu’elle est arrivé que je trouvai une réponse satisfaisante. Tellement adolescente!

Je n'ai pas l’habitude de me répandre en excuses mais je sentais que les deux personnes à côté de moi devaient se poser des questions sur mon hilarité. Sans tourner mon visage amusé autant par la fille que par ma bourde, vers eux, comme attirée par les noeuds du plateau de la table articulai un semblant de:

“Faites pas attention.”
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Mar 12 Fév - 14:43
La rouquine arqua un sourcil devant la réponse de la jeune femme morose, qui ne l'était plus tellement comme pouvait en témoigner son hilarité. De son côté, Chiron ne semblait pas déstabilise ou bien étonné par l'arrivée en fanfare de la jeune pyrokinésiste, mais beaucoup plus par la soudaine bonne humeur de la brune à qui Jo avait taxé des tomates cerises. Son attention s'arrêta un instant sur cette femme à laquelle la jolie rousse n'avait pas prêté attention jusqu'alors. Plutôt jolie, fine, pas très grande, un style vestimentaire passa partout, Finn aurait pu s'imaginer comme cela dans 10 ou 15 ans, quand elle serait plus vieille. D'instinct, la rouquine avait trouvé une similitude entre cette inconnue et elle, en tout cas bien plus qu'entre elle et les autre occupants du camps. Du coin de l’œil, elle gardait un bout d'attention sur le centaure. D'apparence impassible, il ne semblait pas l'être tant que cela car l'adolescente rousse surpris un léger tressautement de ses maxillaires devant le rire de la brunette. D'ailleurs, d'après ce que Jo avait compris de l'organisation du camp, cette femme ne devait pas être une engeance d'un des divins. Une mortelle ? Une nouvelle recrue de l'administration ? Qu'importe, elle semblait avoir une certaine part de l'attention du centaure, ce qui ne pouvait que signifiait son importance ici. Curieuse et surtout pressée de voir si ses supputations allaient se vérifier, la fille d'Héphaïstos se tourna légèrement afin de montrer qu'elle changeait d'interlocuteur.

- Josephine Finnegan: Euh ... J'capte Co*****à ta jactance cousine. Va falloir faire un effort pour la communication. Marquant une légère pause, elle reprit avec un léger sourire aux lèvres. J'connais pas trop l'fonctionnement dans l'coin. J'vais donc faire simple. Moi, c'est Jo ou Finn, comme tu préfères. Paraît qu'mon géniteur c'est Héphaïstos. J'sais pas qui c'est, mais faut croire que c'est quelqu'un d'important par ici. Elle prit le temps de piquer une autre tomate cerise à grignoter avant de continuer. T'vois, j'ai un problème et j'dois le régler vite fait. Seul Chiron peut m'aider apparemment, mais c'est un homme occupé. Tu pourrais pas lui dire quelques mots afin qu'il fasse un peu attention à mon problème. Après tout, j'suis dangereuse. Suffit que j'pète les plombs pour que tout se mette à cramer autour d'moi. Prenant un air pensif, elle continua son monologue. J'me demande combien d'temps j'mettrai pour tout réduire en cendre et combien de personne arriveraient à s'en sortir. Reprenant un apparent air sérieux, elle s'adressa de nouveau à son interlocutrice toujours avec ce léger sourire aux lèvres. Un sourire narquois ? T'comprends mon dilemme ? J'suis dangereuse tant que je n'aurai pas appris à maîtriser tout c'me***** là. Les pouvoirs. J'pense pas que des leçons de baston en jupette et armée d'un cure-dent va changer quoique ce soit sur ce point. Franchement, tu n'crois pas qu'il faudrait parer au plus pressé ? M'apprendre à ne pas devenir une torche humaine à la moindre contrariété ? Toujours en guettant la réaction de la jeune femme, Jo adressa un resplendissant sourire à Chiron ponctué par un haussement d'épaule avant d'ajouter sur un air goguenard. Chais pas qui t'es cousine, mais t'as toute l'attention du boss, donc je m'adresse à toi directement. Ça sera p't-être plus efficace comme ça.

Jo ne connaissait pas les convenance et encore moins celles qui régissaient cet univers tout nouveau pour elle. Certainement que son comportement pouvait paraître celui d'une sale gamine capricieuse, mais en fait, tout ce qu'elle voulait c'était de se maîtriser le plus rapidement possible. De pouvoir retrouver sa liberté chérie et cela ne se passerait pas tant qu'elle serait un dangers ambulant. Puis, avec un peu de chance, si Chiron arrivait à trouver la bonne façon de l'intéresser à son enseignement, Finn pourrait même trouver de la motivation pour rester un peu plus longtemps que voulu initialement.
Invité
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Jeu 14 Fév - 12:52
Je ne suis pas du genre à paraître hilare et mon éclat de rire soudain me fit un peu honte, d’autant qu’il devait m’attirer l’intérêt de Chiron qui m’avait mise dans le pétrin dans lequel j’étais et d’une ado impatiente et, comment dire, un peu trop à l’aise pour moi, dans les relations. De quoi ne pas me donner envie de paraître plus avenante dans l’avenir, puisqu’il paraît que le rire permet de paraître plus sociable. Voilà ce qi arrive lorsqu’on se laisse envahir par ce qui se passe à l’extérieur de soi, même si c’est très proche géographiquement parlant. Pourtant je leur avais bien dit de ne pas faire attention. Il sauraient pu m’oublier et continuer leur petite conversation et me laisser ruminer ce qui m’arrivait. Je n’aurais sans doute pas donner l’impression à Luinilinëa d’avoir emporté le morceau l’autre fois à la bibliothèque. Je repensai à sa remarque concernant les nouvelles qui allaient vite par ici et me dis que ouii effectivement tout le monde devait se dire que j’étais une recrue acquise au camp et en plus capable de nouer des relation normales. Je n’avais pas envie d’être affublée d’une faiblesse du genre, elle a l’air comme ça mais en fait elle est cute. Cute! Non mais on aurait tout entendu.

En tout cas la fille se donnait un genre qu’elle connaissait par coeur, pour se l’être donné à une époque malgré son extraction de bonne famille. Faut pas observer les gens bien longtemps pour adopter leurs attitudes et leurs tics de langage lorsque tu veux te faire une place voire en imposer. Une fois que t’es sortie de ta famille et que tu t’es jetée dans un foyer de la protection de l’enfance, tu changes de monde et donc de façon d’être. La fille ne devait sans doute pas s’être aperçu qu’elle n’était plus dan son quartier et que personne, en tout cas de ceux que le brunette avait rencontrés, ne parlait comme ça; Mais je voulais bien lui pardonner. Quel âge avait-elle dix-sept ans comme presque tout le mond ici, ou en ce qui concernait les enfants de dieux? Elle aurait toute l’immortalité pour changer de point de vue et si ça se trouve c’est moi qui faisait fausse route. Ca me prend le chou toutes ses pensées sur les relations sociales et cela faisait belle lurette que j’avais décidé de ne plus trop me poser de question sur ma façon d’apparaître au monde. Jouer les caméléons n’était plus mon truc et… Bref, la fille semblait vouloir s’intéresser à moi et pfff… J’étais fatiguée d’avance.

Avec un peu de chance elle allait se décourager cette… Josephine. Dios! Elle avait un prénom de fille à papa et se donnait des genres de fille des rues. Une héritière des Wasps qui se la joue gangsta! J’aurais pu en rire, mais vu ce que ça m’avait rapporté la première fois je gardai mes réflexions pour moi toujours derrière le rideau sombre de mes cheveux. C’était aussi archaïque que les gamins qui se cachent les yeux et s’imaginent qu’ils disparaissent aux yeux du monde, mais j’espérais tellement qu’elle allait m'oublier très vite! Tout ça parce que j’avais eu le malheure de lui répondre en espagnol! Alors faire un effort pour la communication, j’étais bien loin de tout ça. Je fermai les yeux devant l’inculture de cette fille qui ne connaissait même pas l’identité de son illustre père. Chiron pourrait faire un effort pour pour affranchir ses pensionnaires du minimum vital pour qu’ils sachent à quoi s’en tenir. Si j’avais fini par accepter qu’il puisse penser qu’être la seule mortelle ici en plus que de se voir bombardée Pythie pouvait faire beaucoup pour moi qui arrivais, en revanche je dis que savoir qui est son père divin pouvait tout de même faire partie du minimum vital pour ses pensionnaires. Mais bon, je n’étais personne ici pour émettre un avis sur le chose et laissai la rouquine à son ignorance. Quelqu’un finira bien par la mettre au parfum. La pauvre, il y avait plus glamour comme dieu grec qu’un mec qui se fait balancer par sa mère du haut d’une montagne parce qu’il n’est pas très avenant et qui passe son temps sous un volcan à transpirer que son enclume. Donc oui c’est d’après mes souvenirs un dieu plutôt adroit et malin, mais qui n’a pas l’aura de Poséidon ou Apollon. Et si les ados sont toujours aussi “taquins” que dans mes souvenirs, elle n’a pas fini d’en entendre… Mais bon là c’est mon mauvais esprit qui s’exprime.

Un instant j’ai pensé qu’elle en avait fini avec les présentations et qu’elle allait reprendre ce qu’elle avait commencé avec le centaure, mais non. Pire! Elle se faisait de moi une image complètement erronée. Me prendre pour quelqu’un qui avait l’oreille du boss du coin! Là aussi j’aurais presque pu en rire. Je relève brusquement la tête ne serait-ce que pour rejeter mes cheveux en arrière et pour fixer en silence, d’un air sombre, l’importune. les doigts croisés sur la table, c’est à peine si un clignement de paupière incrédule répond au monologue de la fille du dieu du feu. C’est assez logique si on y pense qu’elle soit investie des pouvoirs dont elle parle et qu’elle ait du mal à les maîtriser. J’étais moi-même somme toute dans le même cas, mais c’était sûrement moins gênant que pour elle. Enfin au quotidien car dans la manifestation j’attendais encore que cela m’arrive et malgré les assurances de Luinilinëa, je n’en étais pas encore persuadée. Si on poussait cette même logique jusqu’au bout, il devait bien y avoir un demi-dieu ici investi du pouvoir de commander à l’eau et capable de contrer les ravages de cette torche ambulante. Evidemment, la fille de Poséidon arriva immédiatement à mon esprit…

J’avais l’impression que le fille ne s’arrêterait jamais, et elle commençait à me saouler d’autant qu’elle persistait à vouloir me faire jouer un rôle dans ses problèmes et à m’accorder plus que la réalité ne le faisait. Où est-ce qu’elle avait vu que j’avais l’oreille du centaure qui dirigeait le camp? Et puis question ennuis, chacun les siens! Enfin, il fallait qu’elle arrête de m’appeler cousine. La possibilité d’une famille était un sujet suffisamment sensible pour moi. Je la considérai donc en silence ne sachant quoi lui répondre sans être désagréable, même si je m’en moque un peu. Je tourne la tête lentement vers Chiron qui feint de ne pas se préoccuper de ce qui se passe à sa droite entre les deux filles que nous sommes la fille de feu et moi. Ok je sens qu’il va falloir que je me dépatouille de cette situation tout seule. Alors contrainte et forcée je reporte mon attention vers Joséphine. Je repasse de mon index une mèche noire derrière mon oreille et darde mon regard dans le sien. Je ne croise pas souvent le regard des gens, mais ce n’est sans doute pas pour toutes les raisons qu’on avance sur moi et de toute façon, balek! Quand j’accroche un regard, c’est que j’ai quelque chose à dire et que je veux savoir si le message parvient à son destinataire ce qui n’ai pas souvent le cas non plus. C’est parfois mal perçu alors qu’il n’y a pas forcément d’agressivité chez moi à ce moment là. En l'occurrence, il y a peut être un peu d’agacement mais j’articule calmement.

“Ecoute...”

Je détache presque toutes les unités de sens les unes des autres et c’est vrai que ça peut paraitre ce que ce n’est pas. Je le sais je suis pas un monstre en matière de communication interpersonnelle, mais comment dire que ça m’est totalement égal?

“Je ne suis toujours pas ta cousine. Et tu te fais des illusions sur mon influence ici.”

J’hésite à poursuivre sachant que si je le fais ça va me prendre beaucoup trop de phrases et ça me fatigue déjà surtout que je ne pense pas que cette nana sera réceptive. En même temps je sens le regard de Chiron sur nous et comme je me suis imposée de faire quelques efforts jusqu’à ce que je sois fixée sur l’évolution de “ma particularité”. Je n’ai pas trop envie de considérer ça comme un pouvoir, ni comme un don alors j’ai trouvé ce terme de particularité. Donc des efforts suppose un peu de communication. Je laisse échapper un soupir et continue.

“Si j’ai bien compris, tu n’es pas la seule à avoir des problèmes ici”

Je ne parle même pas des miens, mais de l’ensemble du camp. Je me demande bien d’ailleurs d’où me vient cette sollicitude pour lui. Elle est sans doute motivée par l’impatience de la rouquine. Un peu de plus et je lui proposais mon aide pour travailler son “petit” handicap, mais fallait pas exagérer! Le dictons dit: “aide-toi et le ciel t’aidera”. En même temps je me dis que si j’étais à sa place je me trouverais un coin dégagé, de préférence près d’un point d’eau et que je travaillerais le truc, quitte à demander à une copine de me donner un coup de main.
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