L'expérience, voilà le maître en toutes choses.

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Printemps

Je me faisais doucement à la vie au camps des Sangs Mêlés. Depuis plus de dix ans maintenant que j'y habitais. Bien sur, dès que je pouvais, je retournais voir ma mère. Mais Plus le temps passait et plus les visites prenaient de moins en moins de temps. Cependant, on s'écrivait beaucoup. Je gardais un lien constant avec elle malgré tout. Même si j'étais vraiment le fils de Arès, il ne m'avait jamais parlé. Beaucoup d'autres demi dieux affirmait déjà avoir parlé dans leurs têtes à leurs parents divins mais moi, c'était le silence radio. Comme si il ne savait pas que j'existais. Peut être que c'était le cas.

En tout cas, il y avait toujours le même rituel depuis plusieurs années maintenant. Six ans exactement. A vingt ans, on m'as annoncé que je pouvais former les débutants à l'épée. J'étais réellement reconnaissant qu'on m'accorde une telle mission et c'est devenu un rituel de vie. Je n'étais pas le seul fils de Arès mais dans le bungalow qui nous était accordé, j'avais adopté le lit le plus lointain des autres. Je ne m'étais pas senti à ma place pendant un bon paquet de temps mais maintenant, tout était différent.

Ce matin, cela n'échappa pas à la règle. Après un petit déjeuner copieux sous un soleil doux de printemps, je m'étais dirigé vers le camp d'entrainement plus tôt que les autres élèves. Armé d'une épée à la ceinture et d'une pomme dans la main gauche, j'avançais en sifflant joyeusement jusqu'au terrain qui surplombait un lac turquoise. La vie ici était vraiment agréable, je devais bien l'admettre.

Je m'assis au bord de la falaise, les pieds dans le vie alors que je croquais ma pomme à pleine dent. Le jus sucré du fruit coula le long de mon menton et l'essuya d'un revers de main alors que je mastiquais tranquillement ma bouchée. Il était encore tôt et les autres élèves arriverai pas avant une bonne heure. Mais c'était le rituel depuis quelques années. Une élève avait eu beaucoup de difficulté en arrivant ici. Elle aussi, avec un parent divin. J'ai fini par la prendre sous mon aile comme un grand frère pourrait protéger sa petite sœur. Au final, j'ai appris à l'apprécier et lui ai appris bien plus de choses qu'aux autres élèves. Aujourd'hui, même si elle était plus forte que les autres, l'entrainement du matin entre nous deux était resté. Avant que tous ne soit levé ou ai pris leurs petit déjeuner, c'était notre truc à nous.

Un sourire parcourait mes lèvres alors que j'attendais la jeune femme. Je finis ma pomme et jeta le trognon vers le lac. Cela donnera à manger à un écureuil qui passera par là.

L'expérience, voilà le maître en toutes choses.

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La voix de la jeune femme derrière moi brisa le silence reposant. Le chant des oiseaux résonna un temps avant que je ne décide de me lever et de me retourner pour observer ma sœur de cœur qui essayait de se mettre en garde convenablement en faisant quelques gestes dans le vide.

-Bonjour à toi aussi Harcourt !

J'étais taquin et joueur dans ma voix. Elle était la fille d'un des trois grands, je ne devais pas l'oublier mais au delà de ça, elle était devenue une amie et une petite sœur à mes yeux. Je l'observais sous toute les coutures, les bras croisés alors que mon œil critique de professeur ne se mette en route. Il y avait des progrès à faire c'était certain mais depuis que je l'aidais, elle s'était beaucoup améliorée. Je finis par répondre à sa question en me plaçant en face d'elle.

-Non, seulement quelques minutes.

Un sourire doux trahissait la bienveillance que j'avais à son égard. J'étais fils de Arès, dieu de la guerre. L'avantage non négociable, c'est que je pouvais me servir de n'importe quelle arme, instinctivement, je saurais m'en servir sans problème. Et des deux mains. Car je suis né gaucher. Et c'était évident qu'en combat rapproché, être gaucher était un avantage aussi considérable. La raison ? Les gauchers ont l'habitude de se battre contre des droitiers car plus nombreux. Et les droitiers eux, n'ont pas l'habitude de se battre contre des gauchers. Les coups sont donc pour eux, bien moins facile à parer.

Mais pour Lui', je faisais une exception. C'était un entrainement. Pas un vrai combat. Et puis, elle était droitière. Alors autant, faire comme si elle combattait face à un droitier. Je tirais mon glaive de son fourreau et observa sa garde. Je pointai mon glaive vers elle sans qu'elle ne bouge. Je ne pouvais pas la piquer. Ce qui était bon signe. Cela prouvait que sa garde était bonne.

-Tu es prête ? Tu m'attaques quand tu le souhaites. Je veux voir tes appuis.

Car après la garde, la deuxième chose la plus importante était l'appui. Pas d'appui, pas d'équilibre et un soldat au sol, c'est un soldat mort. Une bonne garde, de bons appui, cela vous maintiendra en vie dans 90% des cas.

Je finis par me placer en garde à mon tour et attendis que la jeune femme donne son feu vert. Le glaive dans ma main semblait chaud et doux, comme une extension de mon bras. Il faisait partie de moi aussi rapidement que n'importe quelle arme. Et le pire, c'est que je n'y mettais pas la force brutale. Cela servait à rien. Mais au moment même où l'entrainement démarra, je tentais de contrôler ce feu dangereux que j'avais au fond de ma poitrine. Celui de l’adrénaline qui me donnais envie de battre à tout prix et de gagner. Le contrôle sur mon esprit et mon corps me demandais beaucoup d'effort mais moins intense qu'au début où j'étais arrivé ici. Mais le visage sanglant de mon beau père me revenait sans cesse en mémoire, me rappelant de quoi j'étais capable dans la colère et je ne voulais juste pas céder. Il en était hors de question.

L'expérience, voilà le maître en toutes choses.

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Je suivais ses pas. Je prêtais une grande attention, toute particulière sur son jeu de jambe pour vérifier ses appuis. Elle pris une posture de parade et défense en ligne, aussi, je la suivis ne faisant que jouer le défenseur pour l'observer dans ses déplacements. Elle avait répliqué à ma question et cela me fis sourire en coin de lèvres. Le regard lumineux par le jeu, je finis par lui répliquer simplement.

-Le jour où cela arrivera, Aphrodite sera vierge.

Après avoir fait quelque pas, elle finis par tenter une attaque en seconde que je parais en prime haute. Elle finis par tenter une feinte sur le flanc de l'autre côté mais je réussis à la parer également assez facile. Elle était complètement dégagée et je finis par tenter une taille sur son épaule suivis d'une autre sur sa jambe de l'autre côté. Et pour voir si ses appuis sont les bons, je terminais mon attaque par une passe en rentrant dans sa ligne. Le recul qu'elle doit faire pour m'éviter est assez important et si elle a de bon appui, elle pourra facilement me suivre.

Elle sembla réussir alors je hochais la tête en signe d'approbation et finalement lui affirma en reculant, baissant ma garde à cet instant pour jouer le rôle de professeur.

-C'est pas mal. Essaie de garder ton dos au maximum droit pour éviter d'être trop appuyée sur l'une de tes jambes. Si le combat dure, tu peux vite t'essouffler et donc créer un point de faiblesse.

Je me remis en position d'escrime, cette fois ci, la garde en bas et lui annonça ainsi qu'elle pouvait reprendre. Je sentais la main qui tenais le glaive picoter alors que je voyais tout les endroits et les coups possibles. Comme un instinct qui me disait "tu peux le faire". Mais jamais je ne pourrais la blesser. Elle avait été une des rares à ne pas me voir comme un fils de la guerre mais bien un ami potentiel. C'était assez agréable quand quelqu'un n'as pas peur de vous. J'attendis donc la prochaine phase de mon amie, concentré sur ses actes plus que les miens. Je finis tout de même par annoncer quelque chose.

-Tu es agile et fine. Sers toi de cela. La plupart des combattants n'ont pas l'habitude de ton gabarit. Petite certes, mais rapide.

Et cette fois ci, je levais ma garde, attendant que la jeune femme attaque de nouveau.

L'expérience, voilà le maître en toutes choses.

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Elle me tira la langue et cela me fis sourire. J'avais répondu et la fis reculer assez rapidement. Son jeu de jambe fus stable, aussi je la félicitai. Je reculai pour lui laisser l'espace de se repositionner correctement et lui annonça un premier conseil. Elle répliqua qu'être rapide et agile pourrait être efficace contre certains monstres et sur le coup, je crus que c'était pour moi que cette réplique était visée. Ni une, ni deux, elle s'élança vers moi avec rapidité. Une balestra plus tard, elle faillis presque à entrer dans ma garde mais je fus plus rapide qu'elle et réussit à parer à la dernière minute sa pointe. Une lueur s'alluma dans mon regard. Le gout du défi.

Elle recula rapidement pour attaquer de nouveau en seconde et fis une autre feinte mais je réussis à la parer rapidement. Elle recula de nouveau alors que j'avais à peine bouger. Elle finit par m'annoncer, la voix taquine et fluette qu'elle voulait pimenter les choses et lancer un défi. Je haussais les sourcils, cette fois ci curieux. J'eus un souffle de dédain, moqueur.

-Es tu sur que c'est raisonnable ? Tu vas perdre.

Pour lui prouver ces dires, cette fois ci, j'attaquais le premier. Une première attaque sur la droite, une deuxième sur la gauche et au dernier moment, je changeais de garde par une contre volte et l'attaqua sur le flanc en rentrant dans sa ligne, ma main servant de bouclier à sa lame. Je pointe le bout de ma lame contre son ventre au même moment et finis par annoncer, joueur.

-Alors, jouons si tu veux bien. Quel serai mon gage si je perds Lui' ?

Même si cela n'était absolument pas envisageable, je n'omettais pas l'idée qu'elle était fille de Poséidon et donc si elle le voulait, la mer pouvait être avec elle. La seule chose que j'avais c'était le contrôle des peur mais réellement, je n'avais aucune envie de l'utiliser contre elle. Aussi, j'attendis de voir ce qu'elle proposerai en m'écartant d'elle et reculant de quelque pas, pour me remettre en garde.

L'expérience, voilà le maître en toutes choses.

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Elle me suivait avec beaucoup d'attention inscrit sur son visage. Et alors que je posais ma remarque sur le fait qu'elle allait perdre, qu'elle pourrait me battre vu qu'elle s’entraîne avec moi. C'était possible. Mais elle ne connaissait pas toutes les passes et il lui restait encore beaucoup de choses à apprendre. Et alors que je m'abattais vers elle avec fluidité et force, elle réussit à placer sa lame pour éviter que la pointe de mon propre glaive ne puisse aller plus loin. Un sourire fier passa sur mes lèvres alors que je reculai. Elle apprenait vite c'était vrai. Et c'était agréable de ne pas répéter la même chose à chaque fois.

Je reculais et lui demandais quel serai mon gage si elle gagnait. Je finis par sourire. Elle voulait sortir alors hin ? Evidemment, étant fille d'un des trois grands, ici, on voudrait la garder sous surveillance. Je ne répondis rien mais elle se déplaça sur ses pieds et en fis de même pour suivre ses gestes. Je compris tout de suite où elle allait en venir en se rapprochant de la falaise. Alors quand elle me demanda ce que serait mon gage, je sus que contre son pouvoir,j'aurais beau avoir une lame, cela ne servira à rien contre de l'eau. Je finis par agir bêtement. La falaise n'était pas haute et l'eau était abondante en cette saison gonflant assez de profondeur. Alors, je finis par être taquin. Une idée bête mais qui mettrais un terme à ce jeu dangereux avec des lames.

-Ton gage ? Un bain de printemps !!!

Je lâchais subitement mon glaive et finalement courus vers la jeune femme qui se tenait au bord de la falaise. Je l'attrapais par les bras alors que je continuais de courir et sauta de la falaise avec la jeune femme dans mes bras.

On tomba dans l'eau, quelques mètres plus bas. Ma tête en premier pour briser le plat de l'eau et éviter une rupture à la fille de Poséidon. Je lâchais la jeune femme alors que l'eau froide pénétra dans mes vêtements et engloba ma peau. Je remontais, hilare face à la tête de Lui. Je lui jetais de l'eau sur le visage avec le plat de ma main. Alors que je jetais mes cheveux noirs et trempés en arrière.

-Oh allez, tu verrais ta tête !!!

Je continuai de rire alors que je commençai à nager vers la plage un peu plus loin. Elle était fille de Poséidon, l'eau, elle ne pouvait le craindre.

L'expérience, voilà le maître en toutes choses.

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Alors que je riais à ses dépends, elle écarte l'eau de ses mains pour toucher le fond du lac et moi, par la même occasion qui n'avait pas l'habitude d'un tel pouvoir, je manquais de tomber dans la boue. J'arrivais sur le rivage et l'eau se remit en place correctement. Une telle maîtrise me laissais toujours sans voix. Cela semblait tellement plus ... pratique que maîtriser les armes blanches ! Alors que je m'assis pour enlever mes chaussures et retirer l'eau à l'intérieur, j'entendis Lui riposter. Un sourire passa sur mes lèvres alors que mes cheveux gouttaient dans mon cou me faisant frissonner de froid. Je lui lançais un regard amusé alors qu'elle riait. Malgré le contexte noir, la faire rire était tout de même super.

-Tu aurais osé faire ça sur moi ?

Je pris un air offusqué alors que son rire reprit. Je ris avec elle alors qu'une boule de neige m'atterrit sur le côté du visage. Elle rit encore et se lève avant de crier que le premier qui arrivait avait le droit de demander ce qu'il voulait à l'autre.

-He !

Je me levais, encore trempé et alourdi par mes vêtements et je cours à sa suite. Je la laisserai gagner pour cette fois ci. Ce n'étai pas un combat et réellement, je n'avais aucune idée de quel gage à lui donner. Je me mis à courir donc à sa suite en riant.

-Fais gaffe, je te rattrape !

Je ris avec elle alors qu'on courait sur le bord de la plage. On remonte l'escalier qui revenait vers le camp d'entrainement et finalement, on court à travers les arbres qui servait de forêt et de protection autour des camps d’entraînements. L'adrénaline de la course me donnait des ailes alors que mon souffle se faisant intense. Le vent et l'eau dans mes cheveux, l'eau qui recouvrait ma peau me faisait frissonner. Même si l'entrainement aura lieu dans un moment, l'envie de me dépenser repris de plus belle. J'observais un moment  la jeune femme devant moi alors que je la rattrapais et ralentis un peu pour lui laisser l'avantage.

Finalement, on arrive à l'endroit où nous étions. Elle était bien devant moi et arriva la première là où nous nous étions entraînés. Je pose mes mains sur mes genoux et lui lance un regard du coin de l’œil en soufflant longuement et me redressant pour reprendre un rythme normal.

-Ok, j'abdique pour la course. Dis moi ce que tu veux Lui.

Je finis par essorer la pointe de mes cheveux noirs et bouclés alors que je n'avais qu'une envie, prendre une douche chaude et avoir des vêtements secs.

L'expérience, voilà le maître en toutes choses.

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Je fixais Lui' en face de moi. Et alors que je lui disais qu'elle avait gagné, elle s'avança vers moi pour garder sa main à quelques centimètres de ma poitrine. Elle ferma les yeux et j'en fis de même. Je pouvais sentir l'eau s'évaporer de ma peau et de mes cheveux pour glisser vers sa main. Une petite boule d'eau s'était formé et elle l'envoya vers les rosiers plus loin. Elle semblait alors réfléchir au gage et finis par m'annoncer après un silence de quelques secondes.

Elle finis par m'annoncer très solennellement que j'avais besoin d'une douche. Je levais les yeux au ciel. Bien sur que oui, que j'en avais besoin d'une. L'eau du lac, c'est bien en été. Au printemps, cela quand même froid. L'hiver passé et les remous de la boue et de la vase dans laquelle je me suis empêtré, je devais sentir bon tiens. Elle recula et parla à elle même. Je haussai un sourcil alors que je l'écoutais dans un silence qui devient soudainement pesant à ses propos.

Elle parlait surement de l'arbre de Thalia. Je tournais mon regard vers la forêt plus loin en soupirant un coup. Effectivement, la situation était compliqué. L'arbre de Thalia protégeait le camp de sa barrière magique. Sans ça, le camp serait mise à nu contre l'assaut des créatures qui pourrait en vouloir à nous, les demi dieux. Et si l'existence des dieux venaient à être découvert à l'humanité... Ce serait la catastrophe. J'imagine d'ici la chasse aux sorcières, avec les pic, les fourches et l'odeur des bûchés....

Cependant, je fus vite sorti de mes pensées par ma sœur de cœur qui m'avait pris la main et que me traînais derrière elle en direction des bungalow. Je tournais ma tête sur le côté en lui souriant et finalement, arriva à sa hauteur et lâcha sa main pour passer mon bras sur ses épaules et embrasser le haut de son crâne. Tout le monde savait que Lui' et moi, c'était de l'amour purement fraternel et cela a très vite été établi. Ma carrure en dissuadait plus d'un de l'insulter et surement de faire quelques remarques déplacés. Un regard purement suffisant sur le visage, je traversais l'allée des bungalow faisant tourner quelques têtes vers nous. Certes, j'étais trempé encore et Lui, elle ne l'était pas. Cela pouvait vouloir dire beaucoup de choses. M'avait elle mise à l'eau ? Avait elle usé de son pouvoir contre moi ? Elle s'arrêta subitement et je dus m'arrêter à mon tour. Je reculais de son corps pour voir qu'on était arrivé devant ma porte. Elle finit par la pointer du doigt la porte et reprit sur un ton ferme.

Je ne pus empêcher un sourire de s'étaler sur mon visage et d'avoir de nouveau un air moqueur. Je tapais mes talons entre eux, pris un dos droit et fis un salut militaire. Je pris une voix dure mais moqueuse à la voix et répliqua.

-A vos ordres Général !

Et avant qu'elle ne parte, je l'attrapais par le bras pour lui coller un autre baiser sur le sommet du crâne et finalement ébouriffer ses cheveux. Je ris un coup à sa tête et la lâcha pour reculer et monter les marches jusqu'à la porte du bungalow. Je l'ouvris et dans l'entre bâillement me retourna pour finir par la saluer.

-A tout à l'heure Princesse !

Finalement, je n'étais pas mécontent d'aller me poser sous une douche chaude et de me glisser dans des vêtements chauds et secs.