Dieu, Demi-dieu, créature, chasseresse ou mortel qui entrez ici pour partager l'aventure, sachez que le destin est en marche et que vous êtes les acteurs de celui-ci. Êtes-vous prêt à faire basculer dans votre camp le fil de la destinée ? Si oui alors entrez !
Les enfants de l'Olympe
Dieu, Demi-dieu, créature, chasseresse ou mortel qui entrez ici pour partager l'aventure, sachez que le destin est en marche et que vous êtes les acteurs de celui-ci. Êtes-vous prêt à faire basculer dans votre camp le fil de la destinée ? Si oui alors entrez !
L'aventure vient de commencer... Comme à chaque fois qu'une menace pèse sur les mondes on a besoin de nouveaux Héros ! Alors dans quel camps serez-vous?
Le parchemin des Olympiens Bungalow : Autres... Parents Divins : Autres
Jeu 19 Mar - 0:29
Is there any chance you could see me too? I fallen for you.
Perséphone & Hadès | Automne
Alors que je traversais les ombres dans le monde des humains pour arriver là où je devais rejoindre Perséphone, la rencontre avec la jeune chasseresse me perturba. Je finis par m'arrêter un temps et réfléchir à l'abri d'une forêt. Je fis les cent pas sous un arbre en réfléchissant. Bon, cette jeune fille est forcément une déesse. "depuis des siècles"... C'est bien ce qu'elle avait dit. Un demi dieu ne vivait jamais plus qu'un humain. Et seul les héros avait peut être la chance de monter au Mont Olympe. Et c'est uniquement si mon cher frère le veut bien. Un souffle dédaigneux naquit sur mes lèvres et mourut dans le vent.
Avec qui, Poséidon a bien pu coucher pour que le nom de sa mère soit encore inconnu ? Encore un mystère que je dois résoudre.
Je finis par hausser les épaules. Je verrais plus tard. Pour le moment, je vais finir par être en retard pour rejoindre ma femme. Ma douce femme. J'avais du mal à croire qu'elle ai pu un jour, développer des sentiments réciproques au mien. Elle était si belle et moi si... mort. Le fait est que je changeais de tenue pour vêtir quelque chose de plus moderne que les tuniques grecque. Certes, elles étaient pratiques car légère et agréable à porter, mais le but ce n'était pas d'attirer l'attention.
Etant le maître du monde souterrain, cela avait un certain avantage. Notamment le fait que j'étais aussi le maître des richesses. Aussi, je pouvais tout simplement m'offrir tout ce que je voulais dans le monde des hommes. Et il y a une chose que j'aime beaucoup, se sont les voitures. Bien plus pratique que les chars tirés par des chevaux, je devais reconnaître le génie de l'humain sur ses petites choses roulantes. Mais autant j'aimais les voitures, autant je n'aimais que les voitures de collection et de luxe. Et certainement pas de sport. Des petites cabriolet style corvette par exemple. Pas de toit, petit moteur. Ces petits engins étaient vraiment jolis. Je finis par prendre la noir mat et siffla quand je démarrais le moteur.
J'étais sur une île, le refuge de notre chère Déméter - notez l'ironie et le sarcasme, c'est important -. Le seul endroit où elle semblait pouvoir se cacher de Zeus : la Sicile. Le temps y était chaud, méditerranéen. Un sourire passa sur mes lèvres alors que j'arrivais à destination alors qu'Apollon montait dans le ciel. les ombres étaient encore longue sur le sol, preuve qu'il était encore tôt. Mais chaque journée, chaque heures, chaque minutes comptaient quand il s'agissait de Perséphone et réellement, je pourrais devenir mauvais quand il s'agissait d'elle et de son bien être.
Aussi, je finis par arriver dans la villa où elle cachait sa fille qui était MA femme. Une pointe de culpabilité naquit dans mon cœur, vite balayé par une partie plus égoïste de mon esprit. De l'eau avait coulé sur le Styx depuis que je l'avais enlevé et maintenant elle avait développé des sentiments réciproques à ceux que je pouvais ressentir à son égard. Elle était la seule qui me faisait sentir vivant et comblait le froid de mon cœur.
J'éteignis le moteur, passa un coup dans mes cheveux que j'avais coupés pour l'occasion et la barbe de quelques jours qui reposait sur mes joues. Un regard dans le rétro, des flammes dansèrent dans mes yeux et un sourire carnassier passa sur mes lèvres. Je finis par descendre du véhicule et m'assis sur la portière, les mains dans les poches et attendis que Perséphone arrive. Finalement, j'étais à l'heure.
Ce n'était pas la peine de m'annoncer. De toute façon, je ne préférais pas m'approcher. Déméter serait capable de voler un éclair de Zeus pour me frapper avec si elle le pouvait. Je lui avais volé son trésor. Un tic dédaigneux parut sur mes lèvres à cette pensée. J'avais vite appris à attendre ma femme. Pas que j'avais peur de Déméter mais les querelles incessantes devaient peser sur ma femme aussi, je préférais ne pas lui donner du grain à moudre.
Le calme de l'allée me fis fermer les yeux. Quelques oiseaux chantaient alors que le bruissement des feuilles dans le vent rompit le silence. Le tapis de feuille morte qui tapissait le sol fit battre mon cœur. J'allais la revoir après six mois de vide. Six mois de silence et de noir plus profond que le Tartare lui même. Et j'avais hâte de lui montrer tout l'amour que j'avais pour elle....
n.1 | 788 mots
Emi Burton
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Ven 20 Mar - 17:58
Tu m'as manqué...894 mots
Perséphone
Hadès
« Oui, mère, j'ai tout ce qu'il me faut déjà ! » avais-tu hurlé pour que Demeter puisse t'entendre à l'autre bout de la maison. Tu étais excitée aujourd'hui, comme à chaque fois à cette date précise. Aujourd'hui était le premier jour de l'automne, et tu n'avais pas tout à fait fait disparaître les couleurs estivales, tu appréciais faire tes changements de saisons en douceur. Cependant, tu étais persuadée que l'arrivée de l'hiver était tout à fait brutale. Ta mère avait nettement moins de tacts que toi, après tout. Oui, elle était bien moins flexible. Si l'on tendait bien l'oreille, il était quasiment certain que l'on pouvait entendre tes talons claquer à vive allure à travers la maison. Plutôt le manoir, ou la grande demeure de Sicile.
Par ailleurs, Demeter n'avait pas à s'inquiéter du manque que tu pouvais ressentir lors de ton séjour dans le monde souterrain, en effet, tu devais bien avoir deux gardes robes. Parce qu'à force de faire des allées et retours entre la terre et les Enfers, tu en étais arrivée à : faire des valises à chaque fois c'est relativement pénible. Dans tous les cas s'il te manquait quelque chose d'un côté comme de l'autre, tu étais convaincue que tes hôtes feraient leur possible pour que ce manque n'en soit plus un. Tu en profitais pourtant toujours pour récupérer ou amener des affaires, tu n'en avais jamais assez de toutes façon. Tu avais donc récupérer un petit sac, dans lequel tu avais mis quelques vêtements légers, et du maquillage. Juste un peu. Tu restais coquette que tu sois sur Terre ou en Enfer, tu ne faisais aucune distinction entre un monde et l'autre.
Alors oui, aujourd'hui tu étais excitée parce que tu retrouvais l'homme dont ton coeur avait du mal à se passer. L'homme, le Dieu plutôt. Et tu étais d'autant plus pressée car tu savais pertinemment que Demeter allait essayer de te retenir au plus, histoire de grappiller quelques secondes de ce temps précieux. Mais Hadès était toujours à l'heure, et toi toujours en retard, mais ce n'était pas de ta faute. Et certaine femmes disaient qu'une femme devait savoir se faire désirer. Ce qui n'était pas du tout ton intention étant donné que tu voulais au plus vite quitter cet enfer pour retrouver ses bras ! Ironie que d'appeler sa situation sur terre enfer alors que tu t'apprêtais à les rejoindre.
Tu petit sac pendant à ton épaule, tu descendis les grands escaliers au plus vite en essayant de te faire une chignon tant bien que mal. Passant devant le miroir de l'entrée, tu en profitas pour arranger quelques unes de tes mèches. Il était là, tu le savais, tu le sentais. Et tu voulais à tout prix éviter Demeter, son contact, alors que tu l'entendais crier dans la maison. Tu ne prêtas pas spécialement attention à ce qu'elle te disais, sans doute aurais-tu dû. Oui, tu aurais dû l'écouter, car tu l'aurais sans aucun doute entendue arriver. La main sur la poignée de la porte, tu l'ouvris en grand. Et alors un large sourire apparut sur tes lèvres.
Et alors que tu allais t'élancer vers ton époux, trop heureuse de le retrouver, tu fus stoppée nette par Demeter qui t'avait attraper par le bras pour t'attirer à elle. Te cognant presque à elle, tu gémis légèrement. Elle te serra si fort dans ses bras que tu fus à court de souffle l'espace d'un instant. « Je ne veux pas que tu partes ma petite fleur...» geint-elle, de fausses larmes mouillant ses yeux. Tu levas d'ailleurs les yeux au ciel, avant de faire pression pour tente -et réussir- de te décoller d'elle. Tout en gardant ta douceur, tu commenças : « Demeter. Ce n'est que six moi. Qu'est-ce que six moi dans une éternité ? » Elle détestait que tu l'appelle ainsi, et tu le savais, mais c'était ce qui apportait ton air "sévère" à la situation. Ce n'était pas à une mère de faire des caprices, mais à une fille. « Six mois chaque année, c'est la moitié d'une éternité. » t'avait-elle répondu, alors que tu lui rappelais qu'elle te faisait le cirque à chaque fois. Tu finis par l'embrasser sur la jour avant de descendre encore des escaliers pour rejoindre Hadès.
Un sourire soulagé sur les lèvres, tu rejoignis ton aimé, lâchant ton sac par terre en arrivant à son niveau pour venir enrouler tes bras autour de sa nuque, sur la pointe des pieds. Tu n'attendis pas sa permission pour l'embrasser sur le coins des lèvres avant de te reculer légèrement dans un autre sourire. « Tu m'as manqué... » lui soufflas-tu. Entendant Demeter se racler la gorge alors qu'elle était toujours sous le porche, tu grimaças. Tous les deux étiez au courant de son amour quant à vos démonstrations d'affinité. Te reculant très légèrement de lui, tu jetas un oeil à la voiture qu'il avait choisi, et tu souris, encore. Décidément, tu n'arriverais pas à t'en défaire.
« Oh, tu as pris l'une de mes favorites... »
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Hadès
Codeur
Le parchemin des Olympiens Bungalow : Autres... Parents Divins : Autres
Ven 20 Mar - 18:54
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Perséphone & Hadès | Automne
J'entendis des cris provenant de la maison. Des pleurs. Je fronçais les sourcils ouvrant les yeux, perçant et menaçant. A chaque fois, c'était le même cirque. Déméter ne pouvait s'empêcher de retenir Perséphone. Il y a des moments, je serais tenter de la tuer une bonne fois pour toute. Éliminer l'obstacle. Mais je ne le fais pas, par égard pour mon épouse. Des fois, j'avais l'impression que la mère c'était Perséphone et non pas Déméter.
La porte s'ouvrit et aussitôt, ma fureur s'estompa lorsque je vis ses cheveux blonds comme les épis de blé. Elle me sourit et je le lui rendis. Je reculais de la portière de la voiture pour me tenir droit alors que j'allais l’accueillir à bras ouvert. Je pouvais sentir mon souffle de soulagement se coincer dans ma gorge quand elle fus reprise dans l'ombre du porche par sa mère. Ma boule de colère revient quand j'aperçus le visage de la déesse de l'agriculture sur celui de ma femme. Des larmes et des cris s'échappèrent de sa bouche rendant la scène tellement pathétique. Perséphone lui parla mais je ne compris pas réellement ce qu'elle lui disait.
Je tournais la tête sur le côté et donc les yeux alors que j'attendis que cette mascarade se stoppe le plus vite possible. J'étais impatient et la douleur dans mon cœur à sa vue ne fis que s'aggraver. Elle était à portée de main, de pas. Cela aurait été si facile d'écarter la mère de sa fille. La capturer à jamais dans les Enfers, à mes côtés... Tellement tentant.
Mais la jeune déesse réussit finalement à s'extirper et à venir jusqu'à moi. Les mains toujours dans les poches, je l'observais alors qu'elle se tenait devant moi pour finir par lâcher son petit sac contenant surement quelques affaires. Un sourire passa sur mes lèvres alors que mon regard s’adoucit nettement lorsque je rencontrais ses yeux. Deux perles magnifique qui me regardait avec peut être de l'amour dans le fond de ses pensées. Elle passa ses mains autour de mon cou et je fus pris par l'étreinte de son odeur. Une odeur douce, fleurit, qui vient vous chatouiller les narines avec une douceur infinie. Tout était douceur dans cette femme. Elle était ce qui me rendait meilleur. Alors, je n'hésitais pas à passer mes mains dans son dos, alors que je rendis son étreinte avec la même douceur dont elle avait fait preuve.
Je lui ai manqué. Aussi stupide que cela pouvait paraître, si quelqu'un d'autre aurait prononcé ses mots, j'aurais levé les yeux au ciel. Mais là, mon cœur s'emballa dans ma poitrine avec la même ardeur qu'il y a un millier d'année. Je fermais les yeux, posant mon front sur le sien et j'allais lui répondre quand le tic de Déméter me fis rouvrir les yeux avec férocité.
Perséphone grimaça alors que je détournais mon regard de ma femme pour le porter avec froideur sur le visage de Déméter. Perséphone avait reculé de quelques centimètres pour observer la voiture. Dans un silence glaçant, je me baissais pour ramasser le sac de ma femme et le posa sur le siège arrière. La déesse du printemps murmura que j'avais pris l'une de mes favorites, aussi, je ne prêtais plus attention à Déméter et mon regard s'adoucit malgré mon ressentiment.
-Je penserai toujours à toi même si tu es loin.
Cela pouvait avoir tellement de sens. Je l'embrassais sur la joue sans m soucier du moins du monde sa mère qui observait attentivement sur le porche. Je me décalais pour poser une main dans le dos de Perséphone et l'inviter à s'installer du côté passager. Je l'aurais bien prise dans mes bras et emmener comme une princesse mais les démonstrations d'amour en public ce n'était pas moi.
Je fis monter Perséphone du côté passager en lui ouvrant néanmoins la portière pour qu'elle puisse s'installer. Déméter se déplaça pour s'approcher de la voiture mais je fis le tour rapidement pour me mettre en travers de son chemin. Mon regard froid, menaçant, semblait la dissuader de tout commentaire, aussi, je pris un air carnassier alors que je finis par lui répondre, aussi moqueur que je le pouvais.
-Ne t'inquiète pas Déméter, je prendrais soin de ta petite fleur pendant les six prochains mois...
Je fis demi tour pour avancer de quelques pas pour monter également dans la voiture cette fois ci du côté conducteur. Je démarrais le moteur alors que je tournais mon regard vers ma femme. Puis, j'approchais mon visage du sien et n'attendis pas pour embrasser ses lèvres des miennes. Je reculai quelques secondes après, inspirant son odeur. J'ouvris les yeux pour lui murmurer les mêmes mots qu'elle m'avait dit quelques instants plus tôt.
-Tu m'as manqué aussi.... prête à rentrer à la maison ?
n.2 | 845 mots
Emi Burton
Invité
Invité
Sam 21 Mar - 17:06
Tu m'as manqué...1097 mots
Perséphone
Hadès
Tu souris, encore. Tu savais parfaitement que tu ne pouvais pas quitter les pensées du Dieu des Enfers. Quelles que furent ses pensées d'ailleurs. Ce qui t'arracha un léger rougissement. Pour ta part, c'était plus compliqué que cela. En effet, pendant ta période sur Terre, Demeter te demandait tant de choses que tu n'avais que peu de temps pour penser. Penser à toi, à lui. Alors, c'était souvent le soir qu'il venait hanter tes pensées, à imaginer ses bras autour de toi et la chaleur qu'il pouvait dégager. Cette chaleur réconfortante et que tu trouvais bienfaitrice. Sa chaleur était particulière, bien sûre elle rappelait les Enfers, mais tu les aimais toi, les Enfers, alors cela ne te dérangeait nullement. Bien au contraire, tu t'y sentais comme chez toi. Le monde souterrain était ta deuxième maison, tu aurais préféré qu'elle soit ta demeure principale, mais malheureusement tu n'avais pas trop ton mot à dire là dessus.
Hadès avait tout fait pour que tu te bien chez lui, si bien qu'il avait même créé l'Elysée pour toi. Et tu avait tout de suite adoré le lieu. Pour toi, il était symbole de tout ce que pouvait ressentir à ton égard, et tu ne pouvais que t'en contenter. Bien sûr que tu étais heureuse à ses côté, tu regrettais d'ailleurs amèrement que nombre des Olympiens furent contre votre union. Tu regrettais qu'il ait mauvaise réputation aux yeux de la plupart, tu regrettais que tous ne retiennent que l'enlèvement, alors que tu l'avais pardonné. Et par dessus tout, tu avais le cœur brisé que ta propre mère ne veuille pas entendre ton choix. Mais c'était ainsi et il fallait faire avec. Tu ne pouvais que faire avec.
La main rassurante de ton aimé dans ton dos te fis sortir de tes mauvais songes. Dans un doux sourire, tu suivis alors le mouvement, le laissant t'emporter vers le côté conducteur de la voiture. Tu n'eus pas un regard pour Demeter, tu l'imaginais parfaitement faire la comédie pour tenter de retenir le départ. Encore. Elle te faisait cela à chaque fois, et comme à chaque fois cela te fatiguait profondément. Si bien que cela en plus de l'excitation des retrouvailles, la pression accumulée n'allait pas tarder à retomber et tu allais certainement te retrouvée exténuée. Le contre coup. Tu finis par t'installer dans la voiture côté passager, le remerciant au passage pour sa galanterie. Et tu ne pus t'empêcher de l'observer faire le tour, couper net la trajectoire de ta mère qui venais encore te retenir. Tu pinças les lèvres. Tu tendis alors l'oreille, et grimaças légèrement en essayant de capter ce que Hadès disait à Demeter. Ce n'était pas trop gentil, mais sans aucun doute mérité.
Alors tu eus un léger et discret rire, n'oubliant pas d'attacher ta ceinture alors qu'il s'installait à ton côté. Comme tu sentais qu'il t'observait, tu tournas aussi la tête vers lui, et lui rendis son baiser lorsqu'il posa ses lèvres sur les tiennes. Cela t'avait profondément manqué. Et par ailleurs, tu savais que pendant les six mois à venir tu n'allais pas te priver de sa tendresse. Bien qu'il y avait de nombreuses tâches à gérer aux Enfers, tu étais convaincues que vous parviendriez à trouver du temps pour vous. En parlant du temps, le vôtre était tout bonnement différent de celui des autres. Les secondes étaient longues et succulentes. Voilà pourquoi tu aimais tant le rejoindre.
« Ne t'en fais pas mère, ça va passer vite ces six mois ! A bientôt ! » fis-tu en agitant la main en direction de Demeter. Puis te tournant à nouveau vers Hadès alors que le moteur ronronnait déjà, tu posas un mains sur sa joue mal rasée. « Tu devrais y aller avant qu'elle ne trouve encore un prétexte pour nous retenir !» lui soufflas-tu pour que Demeter ne capte rien. Tu savais que lorsqu'elle le voulait bien, elle avait des sens très aiguisés. Et alors qu'il faisait vrombir le moteur pour enfin quitter le domaine, tu ne pus t'empêcher de t'étirer de tout ton long. Levant les bras vers le ciel pour mieux sentir le vent s'engouffrer entre tes doigts. Tu avais rarement l'occasion d'avoir ce genre de sensation lorsque tu étais sur Terre. Ta vie en Sicile t'étais bien monotone et ennuyante au finale, même si tu étais franchement occupée. Trop occupée. Tu soupiras, bruyamment, un gémissement échappa de tes lèvres alors que tu te rasseyais correctement.
« Je suis vraiment contente d'être là, avec toi, mon amour. Je crois que Demeter devient aigrie avec le temps c'est fatiguant ! » commenças-tu en riant. Oui, par moment tu faisais tout ton possible pour l'éviter, mais il fallait bien des moment où tu la retrouvais. Et elle restait tout de même ta mère, que tu aimais. Pendant que vous étiez en train de quitter le domaine par l'allée encadrée d'arbres, tu en profitas pour leur changer leur couleur. Ils revêtirent chacun leur manteau automnal à mesure que vous passiez devant eux. Tu en profitas aussi pour faire apparaître sur ta tête une couronne de feuilles orangées qui te firent te sentir encore que tu ne l'étais déjà. Penchant la tête sur le dossier, tu la penchas tout de même en sa direction, une moue navrée sur le visage. « Je suis désolée pour la scène qu'elle a faite... J'ai l'impression que c'est de pire en pire... Mais elle fait ça à chaque fois... Il faut juste... L'ignorer...» lui dis-tu, venant une fois encore lui caresser la joue du dos de tes doigts. Elle te décevait par moment Demeter, surtout lorsqu'il s'agissait de ton mari.
Puis tu te redressas d'un coup, te tournant presque complètement vers lui, l'air grave et sévère sur le visage. « Tu as pris soin de mes fleurs ? Car tu sais que si ce n'est pas le cas je vais devoir passer beaucoup trop de temps avec elle pour m'excuser ! » Puis tu éclatas de rire. Tu adorais ces changement d'humeurs, passant de la tristesse au rire. Parce que pour toi tout devait être léger. Les caprices de Demeter n'étaient rien comparés aux six mois que tu allais passé aux côtés de Hadès. Et rien ne devrait de désenchanter de cela. « Comment va Cerbère ?»
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Hadès
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Sam 21 Mar - 21:37
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Perséphone & Hadès | Automne
Je l'emmène du côté passager et elle me remercie alors que je ferme la porte. Je vois Déméter du coin de l’œil tenter de s'approcher aussi, je l'en empêchais et lui expliqua que je m'occuperai correctement de Perséphone. Heureusement dos à ma femme, elle n'avais pas vu mon regard ni mon expression mauvaise. Déméter avait malheureusement pour elle tout capté. Un peu plus et je crois que des flammes seraient sorti pour brûler son jardin. Mais je n'en fis rien. Pas la peine de donner une raison à la déesse de l'agriculture de vouloir me reprendre Perséphone.
Aussi, je préférais moi aussi monter dans la voiture. J'attachais ma propre ceinture et alors que je me tournais vers elle, elle élança à sa mère des propos en rapport avec les six mois. Un sourire en coin de lèvres et une posture fier et triomphante, je tournais mon regard finalement vers ma femme et l'embrassa devant sa mère avant de lui demander si elle était prête de partir. Sa seule réponse fut de poser une main sur ma joue mal rasée et de m'annoncer qu'il valait mieux partir avant que Déméter ne trouve un prétexte pour nous retenir.
Un petit rire s'échappa de mes lèvres alors que je mis la marches arrière et sortit du jardin pour retrouver la route principale. Je vis du coin de l’œil Perséphone s'étirer comme si elle voulait toucher le ciel. Son bonheur combla le mien alors que j'accélérai pour retrouver l'entrée la plus proche du monde souterrain. Perséphone reprit la parole avec un petit rire qui se joignit au mien. Le regard joueur et moqueur, je lui annonçai alors sur le même ton plaisantin.
-Peut être as t-elle peur de se retrouver grand mère ! Imagine le désastre pour elle, des bébés Hadès partout.
J'aurais mieux fait de me taire peut être. Aussitôt les mots franchi que je les regrettai déjà. Non pas que fonder une famille avec Perséphone ne me dérangeait pas mais il était très rare qu'on aborde le sujet. Pour la simple et bonne raison que je ne voulais pas enchaîner Perséphone dans une vie de famille alors qu'elle était encore jeune. Et puis, même si nous étions mariés, qu'elle venait six mois aux Enfers, elle pouvait très bien décider de ne pas renouveler ce contrat. Et si elle me le demandais, je pense être, aujourd'hui en mesure d'accepter sa requête. Mon amour était trop grand pour elle. Je préférai la voir avec un autre et heureuse plutôt que malheureuse et prisonnière. Je la vis fermer les yeux un instant et une couronne de fleur et de feuille brune apparut sur ses cheveux d'or. Je regardais la route, filant le plus loin de sa mère. Retournant à la maison.
A la maison. C'était étrange, même encore maintenant de dire que Perséphone était contente de revenir aux Enfers. Les Champs Élysées étant construit pour elle. Elle reposa ses doigts le long de ma joue. Je soupirais d'aise à la caresse douce et légère qu'elle me laissa sur ma barbe. Je n'en avais que faire de Déméter. Aussi, je pris un air plus sombre et fatigué laissant un peu de l'ombre qui sommeillait en moi ressortir sous la tristesse de Perséphone. Car elle était comme ça. Passant d'une humeur à l'autre, changeante comme les saisons, comme le vent, le temps.
-Perséphone, ma douce, ne t'excuses pas pour les actes de ta mère. Elle as toujours été une enfant gâté et te considère comme son jouet. Combien de fois je l'ai vu réagir de la sorte enfant ? Elle est plus immature que toi et le sera pour toujours.
Perséphone, tout comme moi, on a jamais eu les moyens de s'expliquer. Perséphone m'aimait et m'avait choisi mais aux yeux de tous, je n'avais fait que l'enlever. Et pourtant, Apollon avait tenté. Mais Perséphone était celle qui m'étais destiné. Combien de millénaire faudra t-il aux autres dieux pour comprendre cela ? Laisser ce choix qui revient de droit à Perséphone et à moi ? Rien que pour ça, je maudissais amplement mon frère qui n'avait rien compris et qui ne voulais pas de problème face à Déméter. Pour une fois dans sa vie, j'aurais aimé qu'il agisse comme le roi des dieux et il ne l'avait pas fait. Préférant plier l'échine face à Déméter. Je fronçais les sourcils face à ce souvenir mais l'agitation de Perséphone à mes côtés me fit revenir au temps présent. Même si je connaissais cette route par cœur, ce n'était pas le moment d'avoir un accident.
Le ton sec et sévère de Perséphone me fis frissonner alors qu'elle me demanda si j'avais pris soin de ses fleurs. Un sourire en coin de lèvres, je me penchais vers elle sans quitter des yeux la route, et comme dans un secret inavouable, je lui murmurai.
-J'ai pris soin des fleurs et du grenadier.
Elle n'attendis pas ma réponse pour reprendre son sourire alors qu'elle me demanda comment allait cerbère. Je haussais les épaules. Cerbère avait adopté Perséphone dès sa première fois aux Enfers. Alors, évidemment, Cerbère ne se passait pas de la jeune femme blonde.
-Tu lui manques....
Le reste du voyage se fis en parlant doucement, rattrapant ces six mois. Et puis, nous arrivions à destination. L'endroit où la terre s'ouvrait pour laisser un passage dans la terre et descendre vers les Enfers. Aussitôt, le soleil doux disparut caché par la montagne et la roche. L'avantage d'être le roi des enfers, c'est que, où que j'aille, je pouvais me faire un passage pour rejoindre mon royaume. Quand Perséphone était là, je prenais la voiture mais en règle général, je me servais des ombres. Bien plus pratique.
Et autant je prenais mon temps par moment, autant, j'aimais rejoindre mon royaume au plus vite et là, c'était le cas. Plus j'étais loin de la terre des hommes et mieux je me portais. Nous étions arrivé. La nuit régnait dans mon royaume mais les diamants brillaient de milles éclats recréant le ciel étoilé. Il y avait cependant assez de lumière pour récréer la journée pour Perséphone. Dispositif que j'avais mis en place pour elle. Un sourire aux lèvres, à peine le moteur éteins, je descendis du véhicule et attrapa le sac que je glissais sur une épaule alors que je contournais le véhicule chaud par l'arrière et arriva jusqu'au siège passager. De là, je laissais éclater mon bonheur au grand jour, enfin, aux Enfers et j'attrapais Perséphone alors que la portière était toujours fermé. L'avantage d'une décapotable. Je la pris dans mes bras comme une princesse alors que je laissais les flammes de l'enfer danser dans mes yeux avant de lui sourire férocement.
-Ma belle et douce Perséphone, toute mignonne. Il est temps de rentrer à la maison et de t'enlever à ton horrible mère !
Et puisque j'étais joueur, je la basculais sur mon épaule avant de la porter à la maison sous mon rire rauque. Je la reposais devant l'entrée aussi délicatement que possible alors que mes yeux riaient encore de mon geste stupide et parfaitement impulsif. Je finis par poser ma main sur la porte d'entrée, tendant mon bras pour lui ouvrir profitant de son parfum.
-Home Sweet Home.
C'est là que Cerbère décida de venir nous faire la fête....
n.3 | 1227 mots
Emi Burton
Invité
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Dim 22 Mar - 16:06
Tu m'as manqué...1321 mots
Perséphone
Hadès
Tu fus bien heureuse d'avoir des nouvelles de Cerbère. Lui aussi t'avait bien manqué. Tu aimais cette boule de poiles et d'amour, parce que le chien des Enfer avait un coeur, oui oui, comme son maître. Et puis tu vins à repenser à ce qu'il t'avais dit plus tôt. Dans l'excitation tu n'avais pas réellement fait attention. Mais là, ces propos te revenais. D'abord, cette vérité qu'il t'avait balancé à la figure. Tu savais très bien ce qu'il en était, mais c'était toujours douloureux de l'entendre dire par la personne que l'on aime. Et plus tôt encore, cette allusion en ce qui concernait les craintes de Demeter. Devenir grand-mère. Voir des bébés Hadès partout. Machinalement tu avais porté une main à ton ventre. Ce n'était pas un sujet que vous abordiez souvent. Et pour le coup tu l'en remerciais. Tu avais certainement plusieurs craintes à ce sujet d'ailleurs. Tu avais peur de finir comme Demeter, à vouloir séparer son, ou ses, enfant d'un père et de tout autre forme de vie. Et puis, quand tu pensais à fonder une famille avec lui, tu avais toujours en tête que le plan allait être beaucoup plus compliqué qu'il n'y paraissait. Déjà parce que si Demeter l'apprenait, elle voudrait avoir la garde des futurs enfants. Et c'en était hors de question ! Par ailleurs, il fallait calculer, pour qu'elle ne remarque pas ton ventre rond. Ensuite, cela te fendrait le coeur de devoir laisser ta progéniture pendant six mois par ans. C'était quelque chose qui ne t'étais pas concevable. Si tu avais été seule lors de cette réflexion, tu te serais sans aucun doute mise à pleurer, mais tu ne voulais pas qu'il voit tes larmes couler sur ton visage, alors tu repris avec lui une conversation des plus banales.
Vous arrivâtes finalement à l'entrée des Enfer, et comme toujours tu ne pus t'empêcher de lever la tête vers la voûte céleste que dessinaient les cristaux dans la roche. Tu ne pouvais pas te passer de ce spectacle, tu trouvais ce faux ciel bien plus réussi que celui de Nyx. Cela ne te dérangeait en aucun cas de vivre sous terre pendant six mois, bien au contraire, souvent le temps était bien plus clément que sur Terre. Rien qu'à voir les Champs Elysées que Hadès avait créé pour toi, le temps y était toujours bon, printanier. En plus, ils étaient bien entretenus, il y faisait bon vivre. Tous semblaient ignorer que l'Enfer était séparé en trois parties. Tous s'entendaient à dire qu'il n'y avait que le Tartare aux Enfers. Mais c'était faux. Si tu avais été humaine, tu aurais tout fait pour avoir ton après vie au Champs. Car ils étaient beaux et accueillant. Mais il n'y avait que l'élite qui rejoignait Elyseon, et tu y veillais.
Hadès stoppa la voiture à quelques mètres de la porte de votre demeure. Et déjà tu entendais les aboiements de Cerbère qui voulait déjà vous accueillir. Tu eus un large sourire en l'entendant d'ailleurs, alors que tu suivais le maître des lieux du regard. Il faisait toujours preuve de galanterie, et c'était tout à son honneur, car pour dire vrai, tu adorais ces attentions qu'il te portait. Tu pris alors la peine de te détacher, alors que tu attendais qu'il t'ouvre la porte. Ce qu'il ne fit pas du tout au passage. Tu laissa s'échapper un léger cri de surprise alors qu'il te souleva de ton siège. Tu passas tes bras autour de sa nuque l'histoire d'un instant en souriant. On pouvait largement lire dans tes yeux tout l'amour que tu lui portais. Mais tu fronças les sourcils légèrement en voulant le couper.
« Mignonne ? Non mais, eh !» geins-tu alors qu'en un rien de temps tu te retrouvais la tête en bas en train de te faire ballotter. Tu arquas un sourcil avant de prendre appuie, avec ton coude, dans son dos pour maintenir ta tête un minimum. « Ohlala, au secours. Le grand vilain Hadès m'enlève, encore ! A moi. » fis-tu sur un ton complètement blasé et sarcastique. Tu patientas alors, riant doucement le temps qu'il daigne bien vouloir te poser à terre. Ce qu'il fit, cette fois-ci, une fois arrivés sous le porche. Tu pris une longue inspiration, te préparant à changer la bête à trois tête en trois malinois. Parce que tu préférais de loin te faire sauter dessus par trois chien, plutôt qu'un chien géant. Et puis, si cela se trouvait, il allait complètement te snober. Cependant, c'était une chose dont tu doutait, étant donné l'excitation et l'impatience qu'il semblait y avoir de l'autre côté de la porte.
A l'annonce de ton époux, "Home Sweet Home", tu te baissas instantanément, les bras tendus vers la porte. Oui, Home sweet home, tu étais réellement ravie de revenir ici. Comme toujours. Jamais une seule fois tu ne t'étais sentie contrainte de revenir. Et même par moment tu songeais à écourter ton séjour sur Terre. Mais c'était sans compter Demeter qui se laisserait mourir et ferait apparaître un Automne et un Hiver bien trop tôt. Alors, tu suivais les consignes pour elle. Car pour toi, ta véritable maison, c'était celle des Enfers. Et il y en avait bien un qui te faisait comprendre que tu avais raison de penser ainsi. A peine la porte fut-elle ouverte que Cerbère déboula, et vint pour te sauter dessus. Tu eus tout juste le temps de le transformer, avant de t'écrouler par terre en riant. « Oh, oui mes amours, je suis de retour à la maison... » leur dis-tu, en essayant d'esquiver les léchouilles trop nombreuses sur ton visage, et tentant tant bien que mal de leur apporter chacun la même dose de caresses. Et c'était compliqué étant donné que tu n'avais pas trois bras.
Heureusement pour toi, Thanatos se détacha de toi pour rejoindre son premier maître et lui faire sa fête à son tour. Tu parvins alors à te redresser, alors que Gennisi suivit le mouvement. Seul Zoï resta tout contre toi. Tu pris tout de même le temps de t'essuyer le visage avant de te relever et tapoter le sommet du crâne de ton chien. Tu posas des yeux aussi rêveurs que malicieux sur ton aimé, avant de te mordre doucement la lèvre inférieure. Tu étais de retour à la maison, et cela te faisait un bien fou. Tu te permis cependant d'entrer avant lui. Et de prendre une grande inspiration. Un inspiration qui t'arracha un léger gloussement. Oui, tu lui demandais seulement d'entretenir le jardin et le grenadier en ton absence. Pas l'intérieur de la maison. Tu reculas alors légèrement, dans l'encadrement de la porte, comme pour prendre ton élan.
« Laissons entrer le PrinTEMPS !» fis-tu dans un léger cri qui traduisait ton effort. Accompagnant ta phrase, en même temps, tu fis trois grande enjambées en écartant les bras d'un seul coup. De là, il y eut comme un souffle qui émana de toi, un souffle printanier qui redora un peu la demeure qui semblait triste en ton absence. Le lierre qui enroulait les colonnes refleurit, et plusieurs racines laissées là reprirent leur couleurs et leurs fleurs. Une douce odeur flotta alors dans l'air. Là, c'était la porte de l'Elysée, il fallait l'entretenir. Plusieurs autres fleurs et buissons feuillus avaient fait leur apparition, tu avais tout donné pour redonner ta vie à la maison. Si bien que tu portas une main à ton front, avant de vaciller. « Oulah, c'était peut être un peu trop d'un coup...»
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Hadès
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Dim 22 Mar - 21:45
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Perséphone & Hadès | Automne
Alors que je la portais comme une princesse, je finis par la poser comme un sac à patate rien et me moquant de ma propre situation. Perséphone renchérit aussitôt sur un ton las, aussi, je décidais de mettre fin à ce sursaute de joie et je la posais juste devant la porte en toussant un coup, préférant reprendre une posture normale. On pouvait entendre Cerbère derrière la porte qui tentait de l'ouvrir et à peine laissais je un espace qu'il s'engouffra dedans pour sortir et sauter sur Perséphone. Cette dernière eu à peine le temps de le transformer en trois chiens avant qu'elle ne s'étale par terre en riant, agressé sauvagement par Cerbère.
Un sourire bienveillant passa sur mes lèvres alors que Gennisi, Zoï et Thanatos s'acharnaient à dire bonjour par nombre de câlin et de léchouille sur le visage. Thanatos, le plus calme décida que cela suffisait et vient contre moi, se mettant sur ses deux pattes il vient me lécher le visage, aussi, je me mis à rire également en le reposant sur ses quatre pattes. Gennisi suivit Thanatos mais pas Zoï. Alors, je tournais mon regard pour voir la troisième tête qui restait toujours au pied de Perséphone.
Cette dernière se releva et tapota la tête du troisième chien avant qu'elle ne pose un regard qui me fis vriller. Tout l'amour qu'elle portait à mon égard était dans ses prunelles à cet instant et je n'avais qu'une envie : posséder ses lèvres et son corps et lui montrer tout l'amour que j'avais pour elle. Mais je n'en fis rien car elle décida de franchir la porte avant de s'arrêter et d'inspirer. Je fixais l'intérieur du palais où quelques plantes montraient le manque de soin. C'est vrai que les jardins me prenaient déjà beaucoup de temps et je passais rarement de temps ici quand elle n'était pas là. Simplement parce que je passais mon temps dans les autres parties des Enfers. Contrôler les barrières du tartare, Charon, le Styx, les autres fleuves, les autres étages... Il y avait beaucoup à s'occuper.
Je n'étais toujours pas entré car Perséphone avait fait demi tour. Je pouvais sentir son pouvoir gonfler alors qu'elle prenait de l'élan dans le cadre de la porte avant de s'exclamer sur le printemps et de sauter trois bon mètres en de grands pas, sautillant et tournant comme pour laisser son pouvoir agir sur les plantes intérieures. Les lierres reprirent alors leurs feuillages verts sur les colonnes, les plantes se remplirent de fleurs et le jasmin libéra ses odeurs dans tout le hall. Un peu plus, et j'aurais cru voir des oiseaux entrer et siffler un joli air de printemps. Un sourire passa sur mes lèvres alors que Zoï éternua des pétales de fleurs.
Je roulais des yeux en fermant tranquillement la porte derrière moi alors que Perséphone s'exclama que c'était peut être trop d'un coup. Je tournais mon visage vers elle alors qu'elle vacilla sur le coup de l'effort. Sans rien dire, j'enlevais ma veste de costume humaine et la jeta sur la table qui ornait l'entrée en même temps que le sac de Perséphone. Je remontais les manches de ma chemise, un sourire en coin de lèvres alors que je m'approchais de ma femme à chaque pas.
Je posais alors un regard ardent sur ma femme. Elle semblait si petite près de moi. Si frêle. Mais ce n'était pas le cas. Elle était incroyablement forte. Aussi, je m'avançai toujours vers elle, gardais un regard joueur et un sourire en coin de lèvres moqueur. J'avais fait cela sans quitter ses yeux. Et alors que j'étais près d'elle, je posais mes doigts le long de son avant bras. Effleurant sa peau je remontais le long de son bras puis de son épaule pour atteindre son cou et l'avancer vers mon visage pour sceller nos lèvres ensemble. Pas dans un baiser doux. Mais bien plus passionné et ardent. Maintenant que nous étions seuls, sans personne pour nous observer, nous déranger, il était temps que je lui montre à quel point elle m'avait manqué.
Je reculais un temps avant de lui sourire, replaçant une mèche de ses cheveux d'or derrière son visage, caressant sa joue au passage. J'avais milles choses à lui dire. Mille chose à lui promettre. Mais par où commencer ? Elle était ma femme mais c'est comme si je pouvais la perdre à chaque instant. L'équilibre fragile mais harmonieux qu'on avait réussi à instaurer, j'avais la terrible sensation qu'il pouvait se briser d'un instant à l'autre. Comme si nous marchions sur un fil et que Cronos nous attendait en dessous, près à nous dévorer.
Au final, je finis par l'embrasser encore avant de reculer pour me diriger vers les jardins et tourna mon regard vers ma femme et tendis la main vers elle.
-Viens, j'ai un cadeau pour toi.
n.3 | 852 mots
Emi Burton
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Lun 23 Mar - 15:00
Tu m'as manqué...979 mots
Perséphone
Hadès
Chancelante, tu tentas de reprendre doucement tes esprits. Tu avais peut être dépensé un trop plein d'énergie, et ce trop d'un coup. Il fallait bien cela pour redonner vie à le demeure des Enfers. Un éternuement, puis un autre, c'était Zoï qui n'était plus habitué à avoir tant de fleurs dans sa maison. Il t'arracha un autre doux rire alors que tu revenais à toi doucement, mais surement. Tu observas Hadès qui avait posé les affaires dont il était chargé sur une table qui se trouvait à l'entrée. En le regardant faire, tu songeas qu'il fallait que tu fasse un petit peu de rangement d'ici peu. Rien de bien méchant. C'était juste que tu venais à peine de quitter Demeter qui était une psychopathe du rangement et de l'ordre. Et que forcément, pendant six mois, elle avait un peu déteint sur toi. C'était normal, mais tu allais très vite reprendre tes habitudes des Enfers, tu en étais convaincue.
Alors tu regardais Hadès, qui s'approchait de toi avec ce sourire en coin que tu aimais tant. Tu te mordis alors la lèvres inférieur dans un sourire. Et à mesure qu'il s'approchait de toi, tu fus contrainte de lever la tête pour rester captive de son regard. Il était si grand, et toi qui semblait si petite et sans défense à côté de lui. Surtout lorsque tu sortais tout juste de Terre. Car lorsque tu prenais pleinement ta place de Reine des Enfers, c'était tout autre chose, tu dégageais quelque chose de bien différent que la Coré de Terre. Ses caresses sur tes bras eurent pour effet de te déclencher une chair de poule sur tout le corps. Ces frissons te firent rire juste l'histoire d'un instant avant que tes lèvres deviennent prisonnières de celle de ton époux. Il était si passionné son baiser, que tu ne pus t'empêcher de venir plaquer ton corps contre le sien, venant agripper le col de sa chemise de tes deux mains. Rien que pour lui rendre cette fougue dont il était habité. Maintenant que vous vous retrouviez enfin seul, sans personne pour vous déranger ou vous juger, l'un comme l'autre aviez bien l'intention d'en profiter.
Il recula légèrement, alors que tu essayer de retenir ses lèvres contre le tienne encore un instant, avant de te résigner et de l'observer avec une moue faussement triste sur le visage. Alors qu'il te caressait la joue, tu en profitas pour essayer de lisser un peu son col de chemise que tu avais presque broyé entre tes petits doigts. Un autre léger et rapide baiser sur tes lèvres avant que Hadès en se recule de toi pour marcher un peu avant de se retourner à nouveau vers toi et de t'inviter à le suivre. Toujours avec ce sourire qui ne te quittait décidément plus, tu penchas la tête sur le côté, fronçant légèrement les sourcils, l'air curieuse. Un cadeau pour toi ? Tu étais très curieuse de savoir de quoi il s'agissait, tu espérais aussi qu'il ne te gâterait pas trop, parce que ce n'était pas une mauvaise habitude que tu voulais avoir. Parce que tu ne voulais pas devenir comme Demeter, avec qui cela avait été le cas, elle avait été trop gâtée.
Tu finis par le rejoindre, prenant la main qu'il te tendait, finissant par entremêler tes doigts dans les siens. « Mon amour, tâche de ne pas trop me gâter quand même...» lui souris-tu, à contre coeur évidemment. Car quelle femme n'aimait pas recevoir de cadeau ? Qu'importait le porteur de cadeau d'ailleurs, une femme aimait en recevoir, alors ne parlons même pas d'une Déesse. Tu t'agrippas alors à son bras, essayant d'imaginer ce que son cadeau pouvait bien être. Alors tu te mis à rêver, même si ton imagination n'était pas à la hauteur des surprises qu'il pouvait te faire. Des pierres précieuses pour venir maquiller ton cou ? Tu aimais tant ses cristaux. Ou alors une robe ? Pour agrandir encore ta garde-robe des Enfers ! Tu n'avais jamais assez de robes. Même si tu aimais la simplicité, tu aimais comme ses choix en la matière pouvaient te rendre davantage belle et élégante. Reine. Ou alors peut être un autre petit recoin caché dans l'Elysée ? « Tu ne voudrais pas me donner un petit indice ? » demandas-tu l'air de rien, resserrant un peu ton étreinte sur son bras, venant poser ta tête contre son épaule.
La joie de retrouver ton véritable foyer t'emplissais de joie, si bien que les fleurs et feuilles orangées présentes sur ta tête reprirent leur teinte rose et rouge, comme tu adorais les porter ici bas. Étrangement, Demeter t'interdisait de porter des fleurs trop rouges, sauf si c'était des roses. Et étrangement, comme partie de tes fleurs favorites, tu les portais toujours rouges, avec quelques une bleues. Ce qui faisait hurler Demeter. Elle ne supportait aucune allusion aux enfers. Et par moment tu t'en amusais. Alors aujourd'hui, tu te permis aussi d'en mettre quelques unes bleues, pour lui. Tu t'arrêtas alors subitement en chemin. La tête haute, peut être un brin orgueilleuse, tu le lâchas pour mieux lui tendre tes deux mains.
« Si tu veux me faire la surprise jusqu'au bout alors... Je ferme les yeux, et tu seras mon guide. » lui proposas-tu alors que tu fermais doucement les yeux un sourire aux lèvres. Tu lui vouais une confiance aveugle de toutes façons, et tu savais pertinemment que si quelque chose de mal t'arrivait, il s'en voudrait. Quelle que fut la source de ce mal d'ailleurs. Mais tu savais parfaitement qu'à ses côtés, rien de mal ne t'arriverait. Jamais.
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Hadès
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Mer 25 Mar - 16:58
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Perséphone & Hadès | Automne
Alors que je touchais sa peau, je pouvais sentir le frisson qui avait traversé la déesse à ce contact. Cela m'arracha un sourire fier, fier de l'effet que je procurait à ma femme. Et alors que je me baissais pour capturer ses lèvres dans un baiser passionné et fougueux, maintenant que nous étions seuls, elle s'agrippa à ma chemise avec force pour coller son corps contre le mien.
Un grognement s'échappa de mes lèvres alors que je continuais de l'embrasser passant mes mains dans son dos pour la tenir au plus près de moi. Mais je finis par rompre le baiser. J'avais un cadeau pour elle et même si l'envie de l'embrasser jusqu'à plus soif était très tentant, je voulais tout de même lui montrer ce que je lui avait créé avant. Je reculais presque à contre cœur de son visage alors qu'une moue triste s'inscrivit. J'enlevai une mèche doré de devant son visage alors qu'elle s'évertua à replacer mon col de chemise correctement. Je l'embrassai furtivement alors que je reculais définitivement pour marcher vers la porte qui donnait sur les jardins.
Je me retournais vers elle et lui tendis la main pour l'inviter à me suivre en lui affirmant que j'avais un cadeau pour elle. L'odeur de jasmin suivit le courant d'air alors qu'elle continuait à me sourire en fronçant les sourcils, lui donnant cet air si curieux sur le visage. Elle finit par s'avancer vers moi en prenant ma main, nos doigts entrelacés. Elle me répliqua que je ne devais pas trop la gâter aussi, je me mis à rire face à cette réflexion alors qu'un sourire était toujours là. Je serrais sa main qui était dans la mienne et je lui répondis, moqueur.
-Soit. Ce sera le dernier alors.
J'aimais bien la taquiner. Elle était si expressive que tout pouvait se lire dans son regard ou sur son visage. Je me mis en route la guidant à travers les jardins, descendant la colline où se situais le palais pour le contourner et me diriger vers le Styx en contre bas. Elle s'était agrippée à mon bras alors que nous marchions tranquillement dans les jardins, suivant un chemin blanc pour éviter de marcher sur les parterres. Sa voix résonna claire dans le silence alors qu'elle me demandait un indice. Un rire traversa ma gorge et mes lèvres alors que je fis le signe du silence sur mes lèvres, un brin joueur.
La couronne sur la tête de Perséphone changea de couleur pour prendre des teintes plus vives, plus vivantes. Tout le jardin semblait reprendre vie avec Perséphone aux Enfers. Alors quand je vis que certaines passèrent de roses à bleus, c'était comme si c'était un signe. Sa couronne était remplie de roses rouges et quelques unes de bleues. Puis elle se stoppa me forçant à m'arrêter car elle me tenait toujours le bras. Je me tournais vers elle, haussant un sourcil interrogateur. Elle avait la tête haute et semblait avoir une idée derrière la tête. Elle finit par me lâcher complètement et je me tournais vers elle complètement. Elle me tendis les deux mains et m'affirma alors, très sure d'elle qu'elle voulait que je la guide alors qu'elle fermerait les yeux.
Un sourire reprit sur mes lèvres alors que je lui attrapais les deux mains. Nous étions bientôt arrivé de toute façon. Après quelques minutes de marches où je la guidais, prenant soin à ce qu'elle ne tombe pas et qu'elle ne fasse pas mal je la guidais, descendant encore quelques marches.
-Attention aux marches. Juste trois... Voilà.
Je la guidais au centre de ce que j'avais créé. C'était une roseraie en cercle. Une fontaine en son centre faisait couler un filet d'eau sur des pierres grossièrement taillés comme une cascade. L'eau finissait dans un bassin fait du même marbre blanc alors que des décors incrustés de marbre noir et de feuille d'or en faisait les dessins. Tout autour, de grandes paroi faite également en marbre imitait les palissade utilisées pour tenir les rosiers. Mais les rosiers étaient fait non pas de fleur véritable comme Perséphone pourrait les faire pousser, mais faite de pierres précieuses. Les rubis sculptés en roses scintillaient et remplissaient les ombres de milles et une couleurs réfléchi sur le sol. Les feuilles en émeraudes, les roses de plusieurs teintes de rubis allant du rose clair aux rubis le plus sombre possible donnaient beaucoup de nuance et d'éclat partout. J'espérais que ce nouveau jardin plairait à ma femme. Le calme que l'on pouvait ressentir ici était différent des autres espaces.
Je guidais Perséphone au centre, près de la fontaine et me plaça derrière elle faisant glisser mes doigts sur ses bras pour poser mes mains sur sa taille. M'approchant d'elle doucement, je finis par poser ma tête au creux de son épaule et lui murmura près de son oreille qui était alors proche de mes lèvres.
-Tu peux ouvrir les yeux.
Elle pouvait bien sur, agrémenter les roses comme elle le souhaitait, en rajouter des vivantes à travers celle qui resterait à jamais fleuris. Il y avait largement la place. De toute façon, tout les jardins étaient fait pour elle. Cela ne ferait que l'agrandir. Le calme de l'eau qui coulait de la fontaine du Styx en contrebas brisait le silence qu'il y avait, attendant la réaction de ma femme que je tenais dans mes bras.
Après tout, j'étais le Maitre du monde souterrain et donc des richesses. Je pouvais sculpter les roses les yeux fermés, tellement Perséphone en faisait pousser. A force de les observer, de les poser sur sa peau dorée. J'avais eu tant de temps à les observer. J'avais espéré être à la hauteur du printemps de ma femme. Magnifique, aléatoire. Car après tout, c'était grâce à elle que les humains ne nous voyaient pas comme des monstres mais comme des dieux.
n.4 | 1022 mots
Emi Burton
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Ven 27 Mar - 16:08
Tu m'as manqué...1474 mots
Perséphone
Hadès
Tu avais lâché un tout petit « Oh non... » alors qu'il avait répondu à te demande, qu'il ne te gâte pas trop. Non, il ne fallait surtout pas qu'il s'arrête Tu ne serais jamais comme Demeter après tout, pourrie gâtée jusqu'à la moelle et qui en demande toujours plus ! Tu avais instantanément regretté ce que tu avais dit, avant de te laisser entraîner par le maître des lieux. Tu l'avais alors suivit sans broncher, lui proposant même de te faire la surprise jusqu'au bout alors que tu fermais les yeux. C'était que tu ne voulais pas apercevoir la surprise, cela aurait bien pu t'empêcher d'avoir l'effet escompté. Et puis tu te sentais d'humeur joueuse, et prenait ceci comme un petit jeu. Hadès attrapa volontiers les deux mains que tu lui tendais, et un sourire satisfait naquit sur tes lèvres. Tu le suivis alors, tu étais bien capable de le suivre jusqu'au bout du monde les yeux fermés de toute façon. Ce que tu ressentais à son égard était indescriptible. Oui, tu pouvais bien l'accompagner partout où il irait sans broncher un instant, s'il Demeter n'avait pas été... Demeter. Si possessive. Elle l'était tant que tu avais besoin de souffler par moment. Et comme sur Terre tu n'avais que peu de temps pour souffler, tu te retrouvais contrainte à avoir ces moments en Enfer, à ton grand damne. Tu aurais de loin préféré ne pas être dans ce genre de situations, mais avais-tu eu le choix ?
Ne laissant pas ce mauvais état d'esprit te hanter, tu suivais toujours ton aimé, un sourire presque idiot sur le visage. Tu était réellement heureuse d'être avec lui, aujourd'hui, et pour les six mois qui allaient venir. De plus, tu étais, encore une fois, assez excitée à l'idée de découvrir son cadeau. Qu'il semblait avoir caché dans les jardins de l'Elysée d'ailleurs ! Tu en profitas pour humer l'air environnant. Par moment, tu savais exactement où tu pouvais te trouver, car il y avait de nombreux coins qui étaient parfumés différemment des autres. Et c'était une des choses que tu appréciais beaucoup dans ce lieu : sa diversité. Alors vous étiez passé à côté des champs de jasmins, ceux de lys. Peut être ceux sur-colorés qui combinaient plusieurs types de plantes et fleurs odorantes. Mais ce qui te fis tiquer un peu, c'était que vous étiez en train de descendre doucement. Il te prévint d'ailleurs qu'il y avait quelques marches, qui tu franchis avec une extrême prudence. Tu avais trop peur de te tordre la cheville parce que tu en avais loupé une. Et tu ne voulais pas te blesser alors que tu venais tout juste de rentrer chez toi. Et soudain, tu vins à penser à une chose qui te fis froid dans le dos : tu n'avais aucun cadeau pour lui.
Avant que tu n'aies eu le temps de paniquer à ce propos, tu sentis que ton époux s'était arrêté, et détaché de toi. Tu le cherchas un instant avec tes mains alors que tu sentais les siennes se déplacer sur tes bras pour enfin se poser délicatement sur ta taille. Tu penchas légèrement la tête vers lui, alors que la sienne se posa sur ton épaule, pour qu'il puisse mieux te susurrer d'ouvrir les yeux. Tu eus un frisson alors, mais tu n'ouvris pas les yeux tout de suite. Tu voulais tout de même essayer de deviner un peu ce qui pouvait se trouver autour de toi. Ce que pouvait dégager le cadeau de Hadès. Soudainement, ton coeur se mit à battre la chamade, comme si tu avais peur d'ouvrir les yeux, peur de voir ce qui allait être dévoilé à toi. Stressée. Ton souffle se fit tremblant, alors que tu essayant tant bien que mal de déceler ce qui pouvait se trouver autour de toi. Tu tendis l'oreille, complètement perturbée et hébétée par le souffle de ton mari, tu parvins tout de même à reconnaître les ruissellements de l'eau. Un fontaine ? Ce n'était donc pas une robe. Alors c'était faussement déçue que tu pris une longue inspiration, elle aussi tremblante, pour tenter de capter l'odeur du lieu. Par réflexe, tu vins poser tes mains par dessus celle de ton Roi. Tu fronças les sourcils un instant, trouvant la chose tout à fait curieuse, car c'était comme si tu ne reconnaissait pas l'odeur. Puis tu eus un léger rire, avant de lever doucement ses mains pour mieux croiser ses bras autour de toi, venant coller ton dos à lui. « J'ai peur... » lui chuchotas-tu timidement. Mais tu riais doucement, lui montrant que tu savais parfaitement que c'était inutile et idiot d'avoir peur d'une surprise. Mais ce n'était pas de la vraie peur, c'était plutôt du stresse.
Prenant une autre inspiration tremblante, et te mordant la lèvre, tu essayais de te convaincre que le moment de la révélation était venu. Il fallait bien que tu prenne ton courage à demain pour recevoir ton cadeau. Et Hadès avait assez attendu comme cela de voir ta réaction. Tu soufflas, une dernière fois, avant d'ouvrir doucement les yeux. Tu eus comme une gêne, alors que tes yeux papillonnèrent pour que tu puisse comprendre ce qu'il se passait autour de toi. Tu avais été éblouie un instant par les reflets. Ceux de l'eau peut être. Non, c'était bien trop rouge. Tu détournas juste un instant la tête alors que tes yeux essayaient de s'accoutumer à la lumière, autant ténue que lumineuse. Une fois que tu pus y voir plus clair, tu eus littéralement le souffle coupé. Tu avais cessé de respirer alors que tu découvrais le spectacle qui se produisait sous tes yeux. Tu tentas de comprendre tout ce que tu découvrais, mais pour l'heure tu n'arrivais pas à réaliser. Pas tout de suite en tout cas. Tu te détachas doucement de l'emprise du Roi des Enfers, pour t'avancer vers la roseraie. Pour mieux pouvoir observer le marbre noir et blanc, les filons d'or qui le traversaient, et surtout les roses. Ces pierres précieuses étaient tout bonnement divines. Autant les rubis et les émeraudes étaient d'une pureté insolente, mais la réalisation des fleurs étaient surprenantes. Voir les courbes sur ces pierres t'impressionnait réellement, et tu aurais presque voulu en cueillir un pétale. Geste que tu n'osas certainement pas pousser jusqu'au bout, te contentant d'effleurer une des roses de tes doigts. L'ambiance ici était si différente que celle des autres jardins. Il y avait quelque chose d'apaisant, de reposant.
Tu te reculas finalement de quelques pas. Tu étais tout bonnement sans voix devant ton cadeau. Tu parvins tout juste à lâcher un « C'est magnifique... » qui était encore tout coincé dans ta gorge. Il avait fait tout ça pour toi, un véritable bijou, dont les fleurs en était plus vraie que nature. Et même si elles ne vivaient pas, elles avaient quelque chose d'inexplicable. Oui, il avait fait tout ceci pour toi, et toi, qu'avais-tu ? Tu n'avais absolument rien pour lui, tu ne pouvais que le remercier. La panique revint alors au grand galop, et tu ne fus presque pas surprise de sentir des larmes perler ton visage. Non, tu n'avais rien pour lui montrer combien tu l'aimais, pour le montrer combien tu étais heureuse d'être avec lui. Tu n'avais rien pour lui montrer qu'il était la meilleure chose qu'il t'était arrivé. Et tu t'en voulais. Tu passas une main sur ton visage, pour tenter d'essuyer ces vilaines larmes. Mais tu sentais très bien que que ton nez, tes joues étaient rougies. Aussi, tes larmes continuer de couler, alors que tu étais en train de te décevoir toi même. Pourquoi n'y avais-tu pas pensé ? C'était si difficile que ça ?
Tu te retournas alors vers Hadès, la gorge serrée, et tes yeux qui continuaient de pleurer. Tu ne devais pas te mettre dans un tel état, mais c'était plus fort que toi. « Je... Je suis désolée... Je... Je n'ai rien... » hoquetas-tu alors que tu ne parvenais même pas à terminer ta phrase. Tu n'avais rien à lui offrir. Tu baissas la tête, te frottant les yeux, pour essayer d'arrêter les larmes. « Excuse-moi... » tentas-tu. Oui, t'excuser pour ton attitude. Tu n'aimais pas qu'il te voit ainsi. Si faible. Et puis, tu aurais pu choisir un autre moment pour fondre en larmes ! Vous veniez tout juste de vous retrouver après tout...
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Sam 28 Mar - 0:48
Is there any chance you could see me too? I fallen for you.
Perséphone & Hadès | Automne
Je la gardais contre moi, dans l'espace de la roseraie, les ombres et les lumières dansant sur nos peaux liés. Je sentais la chaleur de la terre se dégager me réchauffant de l'intérieur, me rendant vivant un peu plus à chaque instant. Perséphone n'était pas seulement l'incarnation du printemps à mes yeux. Elle était celle de la vie, de la renaissance après une longue période de deuil, de froid intense et de gelures. Elle incarnait la vie aléatoire, imprévisible, changeante. Elle était tout ça à mes yeux. Alors quand je la sentis trembler dans mes bras après que je lui ai dit d'ouvrir les yeux, je tentais de capter le cheminements de pensée de ma belle.
Elle posa ses mains sur les miennes et les attrapa pour serrer nos doigts entre eux et je reculais ma tête de son épaule alors qu'elle serre un peu plus mes bras contre elle, collant son dos à mon corps. Je fermais les yeux un instant tentant de me contrôler alors que son odeur enivrante envahit mes narines. Je posais mon menton sur le sommet de son crâne et nous restions là, je ne sais combien de temps. Dans un silence calme et reposant. Puis sa voix se fit entendre, pas plus haut qu'un murmure. Elle avait peur. Je fronçais les sourcils subitement alors que j'allais lui répondre pourquoi. Après tout, il n'y avais aucune raison. A moins, que cela ne lui plaise pas ? Je fus pris d'un doute mais je ne dis rien attendant simplement alors qu'elle reprit une inspiration tremblante. Je la berçais doucement tentant de la réconforter comme je le pouvais dans la chaleur de mes bras. Peut être trouvera-t-elle cela réconfortant.
Puis après un temps, elle se détacha de moi s'avançant vers une rose en pierre qui se tenait à hauteur de ses épaules après avoir effleurer des doigts la fontaine au centre de la roseraie. Elle me tournait toujours le dos aussi, je commençais sérieusement à paniquer. Je n'avais aucune idée de ce qu'elle pensait de tout ça. C'était assez déconcertant de se dire qu'une jeun déesse comme Perséphone aurait eu un pouvoir aussi fort sur moi. Il est vrai que si Zeus ou Poséidon m'aurais dit ça avant que je ne la rencontre, je crois que je leurs aurait ri au nez assez violemment. Mais pourtant c'était vrai. Elle était là, devant moi, cette femme qui me faisait chavirer.
-Alors... Est ce que ça te plait ? Je sais qu'elle ne sont pas aussi fidèle que celle que tu peux faire pousser mais...
Je ne sais pas si elle m'as entendu ou si elle m'as coupé la parole mais elle m'affirma que c'était magnifique. Elle restait toujours dos à moi, aussi, inquiet, je l'appelais une première fois. Tu attendis alors qu'elle porta les mains à ses joues. Je fronçais les sourcils. Pleurait elle ? Je n'eus pas à attendre longtemps car déjà, elle se retourna vers moi pour afficher un visage rougi. Mon souffle se coinça dans ma gorge à la vue de ses larmes et aussitôt je regrettais ce jardin. Peut être en avais je fait trop ? Peut être que cela ne lui convenait pas ? Mais elle s'excusa. Elle s'excusa parce qu'elle n'avais rien.
Elle baissa sa tête et frotta ses yeux alors qu'elle s'excusa une seconde fois. Cette fois ci, je ne resterai pas sagement derrière en attendant que sa tristesse parte. Je franchis les quelques mètres qui nous séparait en de grandes enjambées pour coller mon corps contre le sien et prendre son visage entre mes mains et embrasser ses lèvres avec passion, donnant tout l'amour que j'avais pour elle dans cet acte. Je reculais après quelques secondes, soufflant près de ses lèvres. Je gardais les yeux fermés et lui murmurait doucement.
-Tu n'as pas à m'en offrir. Tu ne seras jamais obligé d'une telle chose. Mon cadeau, c'est toi. Ce sera toujours toi.
J'ouvris les yeux pour plonger mes prunelles bleus océans dans les siens alors que je séchais de mes pouces les larmes qui étaient sur ses joues rosies. Je grondais presque à l'idée qu'elle puisse s'en vouloir. Parce que je m'en voulais d'avoir pensé à cela alors que j'aurais du savoir que Perséphone serait sans cadeau en revenant de la terre. Je m'en voulais. Cela faisait seulement quelques minutes qu'elle était aux Enfers et déjà elle pleurait.
-Tu es celle qui me fait vivre et chaque jour passé à tes côtés est l'un des plus précieux cadeaux de la vie et si l'éternité c'est d'être près de toi, alors je serai ravi d’accueillir ce supplice. Qu'importe cette vie et la suivante, puisque nous sommes nés de la précédente.
Je repris possession de ses lèvres alors que je gardais une main sur sa joue, l'autre sur son dos et je la fis reculer jusqu'à une colonne qui soutenais le toit de la roseraie. Je fondis dans son cou pour embrasser sa peau. Puis je reviens près de son visage pour poser mon front sur le sien. Il n'y avait rien à dire. Je ne pouvais pas changer ce qu'elle pensait mais j'espérais qu'elle comprendrait mon point de vue. Il n'y avait pas besoin qu'elle me rende la pareille. Il n'y avais jamais eu besoin. Mon cadeau c'était son sourire parce qu'elle était dans mon cœur mais comment lui dire alors qu'on a jamais su trouver les mots ? Je t'aime semblait si faible face aux sentiments que j’éprouvais pour elle. Cela allait au delà de tout ça. Elle répondait à mon âme avec violence, force. Et je pourrais tout donner pour elle. Oui, elle était ma faiblesse, j'en avais pris conscience il y a longtemps maintenant.
-Perséphone....
n.5 | 1011 mots
Emi Burton
Invité
Invité
Dim 29 Mar - 15:43
Tu m'as manqué...1452 mots
Perséphone
Hadès
Tu ne parvenais pas à te maîtriser. Quelle idiote tu faisais, de te mettre dans un état pareil, alors que tu savais pertinemment qu'il se moquait bien que tu viennes avec les bras charger de cadeaux ou non. Tu le savais bien, alors pourquoi ? Cela avait été plus fort que toi. C'était sans doute dû au fait que tu venais tout juste de quitter ta mère, qui au bout de six mois te mettait une pression de dingue, à l'image du pauvre Atlas qui devait porter la Terre sur ses épaules. Alors, c'était sans aucun doute un de ces moments de faiblesse que tu avais, où la pression passée venait simplement exploser. Et alors que tu te frottais les yeux en lui demandant de bien vouloir t'excuser, Hadès saisit ton visage pour t'embrasser avec passion. D'abord surprise par son geste, tu te laissas faire sans broncher, lui rendant même son baiser. Puis, fermant les yeux, tu regrettais de ne pas pouvoir garder plus longtemps le goût de ses lèvres contre les tiennes. Mais il te rassura, te disant ce que tu savais déjà, que c'était toi son cadeau. Bien sur, il t'attendait pendant six mois, tu étais ce cadeau temporaire qui ne durait qu'une moitié d'année, transformant son hiver en printemps. Tu le savais, tu n'avais donc pas à t'inquiéter, à te soucier de lui offrir quelque chose en retour. Mais cela te gênait, tu voulais être aussi généreuse que lui, et cela t'en était impossible lorsque tu étais sur terre.
Lorsque tu ouvris à nouveau les yeux, ton plongeas ton regard encore mouillé dans le sien. Ses mots t'allèrent droit au coeur. Tu regrettais d'être aussi sensible, aussi émotive. Aussi faible. Bon sang ! Tu étais la Reine des Enfers, il fallait qu'un jour tu agisse comme tel. Tu suivis le mouvement que ton époux te donnait, alors qu'il te poussait gentiment, tu penseras à agir comme une reine plus tard. Il était temps de reprendre tes esprits et de profiter de ton Roi. Tes lèvres devinrent à nouveau siennes alors que tu touchais de ton dos une des colonnes qui soutenait le toit de la roseraie. Tu posas tes mains contre le marbre froid, alors que tu penchais la tête contre la main posée sur ta joue, accentuant cette douce caresse. Tu ne supportais pas de voir l'effet que tu pouvoir avoir sur lui lorsque tu étais dans cet état. Tu ne supportais pas de voir ta tristesse dans ses yeux, l'inquiétude d'avoir mal fait les choses, alors que ce n'était pas du tout le cas. Il y avait vraiment des moments où tu ne te supportais pas, et c'était sans aucun doute un de ces moments là actuellement. Fermant à nouveau les yeux, tu soupiras doucement alors que tu sentais son front se poser contre le tien. Ce n'était pas un mauvais soupire cependant, il était là pour que tu puisse évacuer toutes ces mauvaises ondes qui te traversaient.
Entendre ton prénom soufflé d'entre ses lèvres eut pour effet de te déclencher un long frisson, le long de la colonne. Tu ressentais tout ce qu'il n'arrivait pas à te dire. Cependant, tu restas un instant silencieuse, tu voulais à tout prix que ces larmes horribles finissent pas quitter ton visage rougi par les pleures. L'instant d'après, et malgré la courte distance qui séparait vos deux corps, tu te jetas contre lui, croisant tes bras dans son dos, enfouissant ton visage encore humide contre son torse chaud. Alors que tu agissais comme une enfant, tu voulais prendre le temps de réfléchir à un moyen de le rassurer. De lui dire à quel point tu avais été idiote de réagir ainsi, car son cadeau était bien loin de te déplaire, bien au contraire. Par moment tu te disais que tu ne lui arrivais pas à la cheville, et tu te demandais même ce qu'il te trouvait. Mais le fait était qu'il t'avait choisi, et que tu ne voulais en aucun cas discuter ce choix. Des tes mains, tu serras sa chemise, comme pour être certaine qu'il ne partirait pas. Tu t’imprégnas alors de son odeur, qui t'avais tant manquée. Et tu souris, enfin. Lorsque tu quittais les Enfers pour retourner chez Demeter, il t'arrivait souvent de rêver de son étreinte, de sa chaleur, de son odeur. Mais c'était bien réel à ce moment, alors il fallait que tu retrouve ce sourire, et que tu lui redonne le sien. Tu avais mal agis, car tu finissais par être une bombe à retardement lorsque tu étais chez Demeter. Et il n'y pouvait rien, alors pourquoi lui faire payer ?
Après un petit moment à profiter de son étreinte, toute contre lui, tu décidas d'essayer tant bien que mal de lisser la chemise qui tu avais très certainement du froisser avec tes doigts, avant de reculer légèrement ton corps du sien. Un timide sourire sur ton visage alors que tu levais les yeux vers les saphirs qui lui servaient de globes oculaires. « J'ai abîmé ta chemise... » fis-tu, alors que les mots étaient encore un brin coincés dans le fond de ta gorge. Tu vins enfin poser tes mains contre son torse, fuyant son regard une fois de plus alors que tu te mordais la lèvre inférieure, cherchant tes mots. « Ecoute... Hm, je suis désolée pour ça... Je ne sais pas ce qui m'arrive... Sache que j'aime vraiment la roseraie. Elle est au dessus de toutes mes espérances. » finis-tu par lui dire, en relevant la tête vers lui. Tu étais vraiment sérieuse lorsque tu lui dis ces mots, si bien que ton visage en avait finit par devenir sévère malgré toi. Mais tu voulais vraiment qu'il comprenne qu'il avait fabriqué un véritable joyau. Et encore, tu n'avais même pas encore pu bien en profiter. Te mettant sur la pointe des pieds, alors que ton visage s'adoucissait peu à peu, tu posas délicatement tes mains sur ses joues, venant déposer de nombreux petits baisers sur ses lèvres. « Sache aussi que je t'aime. Et que ça n'arrivera plus. Je te le promets. »
Te reposant à plat, quittant alors ses lèvres, tu posas de nouveau tes yeux dans son regard. Tu voulais en capter ses émotions, son bleu profond qui caractérisait ses iris. Et comme tu n'avais pas bougé tes mains de ses joues, tu les déplaças légèrement, en profitant pour lui laisser le souvenir d'une caresse, alors que tu les montais au niveau de ses oreilles, le bout de tes doigts effleurant ses cheveux. Tu te mordis à nouveau la lèvre, alors que tu fermais les yeux en souriant. Tu fronças aussi légèrement les sourcils, te concentrant pour visualiser ce que tu voulais. Tu souris d'avantage en sentant le bout de tes doigts de picoter légèrement alors que tu t’attelais à lui faire ton cadeau. Une fois que tu sentis ton oeuvre achevée, tu dégageas doucement tes mains de son visage, alors que tes prunelles revirent le jour. Plutôt satisfaite de ton travail, un véritable long sourire réapparut sur ton doux visage. Tu lui avais créé une couronne de laurier, bien que le laurier fut remplacé par des fleurs de jasmin, que tu avait teintes en bleues. Tu espéras seulement que l'odeur n'en fut pas trop entêtante ceci-dit. Tes mains encore restées en l'air se posèrent sur ses épaules, avant de glisser sur les bras de ton Roi, venant rejoindre ses mains. Enfin, tu penchas la tête sur le côté, un sourire presque navré sur le visage. « Ce n'est rien comparé à toi mais... Voilà mon cadeau. Elle n'est pas sensée mourir, même lorsque je ne serais plus là... » lâchas-tu, alors que tu portais ses mains à tes lèvres pour les embrasser. Tu ne voulais pas qu'il fasse très attention à cette dernière phrase, mais au moins, d'ici plusieurs mois, tu savais qu'il pourrait garder ton odeur réchauffante pendant son hiver. Comme lui, tu voulais lui faire un cadeau intemporel, même s'il n'arrivait pas à la hauteur du sien, tu espérais tout de même que l'intention l'ai touché. Même si, après réflexion tu pensais ton cadeau bien ridicule.
« Je te conseille de ne la porter qu'à la maison par contre. » ris-tu doucement, imaginant déjà la tête des âmes enfermées ici, voir le Dieu des Enfers si terrible se trimbaler tranquillement avec une petite couronne de fleurs bleues dans le Tartare.
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Date d'inscription : 23/07/2019
Hadès
Codeur
Le parchemin des Olympiens Bungalow : Autres... Parents Divins : Autres
Dim 19 Avr - 3:26
Is there any chance you could see me too? I fallen for you.
Perséphone & Hadès | Automne
Je soufflais son prénom, incapable de prononcer autre chose. Tout les mots que j'aurais aimé lui dire restèrent bloqué dans ma gorge. Et alors que je tenais Perséphone contre une colonne qui soutenait le toit de la roseraie, elle finit par passer ses bras autour de mon torse serrant ma chemise avec force, collant son corps contre le mien et posa son visage contre mon torse. Je passais aussitôt mes bras autour d'elle, la protégeant de mes bras et la serrant un peu plus fort contre moi. Je posais ma tête sur la sienne, ma joue caressant le sommet de son crâne alors que je soupirais de joie et de réconfort. Presque de soulagement. De l'avoir enfin avec moi. Je profitais simplement de l'instant qu'elle me donnait. Profitant de sa chaleur, celle du soleil. Je pouvais sentir l'étreinte sur ma chemise se resserrer et finit par caresser le dos de ma femme paresseusement. Du bout des doigts, je traçais la ligne de sa colonne alors que je la laissais simplement profiter de cette étreinte passionnée qu'elle me donnait. J'en profitais également mais un tout autre désir naquit alors que je sentis son souffle contre moi.
Elle rompit finalement l'étreinte et lissa ma chemise avant de lever ses yeux verts vers les miens. Un sourire moqueur prit place sur mes lèvres alors que je lui répondis.
-Ce n'est qu'une chemise.
Puis elle fuit mon regard et posa une main sur mon torse comme pour me rassurer sur l'instant. J'attendis ces propos et cela me soulagea de l'entendre dire que la roseraie lui plaisait réellement et qu'elle s'excusait de son comportement. Je fronçais les sourcils sur le coup. Elle n'avait pas à s'excuser de ça. Pas avec moi. Elle tourna un regard sévère vers moi comme pour appuyer ses dires et finalement passa ses mains sur mes joues pour finalement poser ses lèvres sur les miennes et me dire les mots que j'espérais entendre depuis que je la voyais. Elle m'aimait. Elle m'aime. Comment pourrais je simplement résister à autant d'amour dans le ton de sa voix ?
Je ne lui laissais pas le temps de finir sa phrase qui mourut dans sa gorge alors que je dévorais ses lèvres avec passion, agrippant ses hanches avec force. Je l'aimais moi aussi. Avec passion. De toute âme. Elle avait gravé chaque parcelle de mon être de son nom et je n'étais fait que pour elle. Que m'en sois témoin Eros et ses foutues flèches. Perséphone, je l'avais dans la peau. Je finis par reculer quand ses mains montèrent vers mes oreilles dans une douce caresse alors que ses doigts avaient glissé dans la naissance de mes cheveux. Elle finit par fermer les yeux pour se concentrer et je pouvais sentir son pouvoir s'échapper de ses mains. Quelque chose naquit autour de ma tête. Je ne bougeais pas d'un poil, attendant simplement qu'elle finisse et elle recula ses mains pour les poser sur mes épaules. Je la tenais toujours par les hanches alors qu'elle reprit la parole m'expliquant que c'était mon cadeau. Je levais les yeux et donc la tête légèrement mais n'aperçut rien. Après tout, c'était sur le sommet de mon crâne. Alors, je levais les mains pour attraper délicatement la couronne qui était au dessus de ma tête. C'était une couronne de laurier avec des fleurs de jasmin bleu. Elle était magnifique et semblait vibrer au rythme de la respiration de Perséphone.
Je la reposais sur ma tête et rabaissa mon regard vers ma femme et finalement, je lui sourit. De mon plus beau sourire. Un sourire sincère, joyeux. Mais ses mots eurent l'effet d'une bombe dans mon cœur. Lorsque je ne serais plus là. Nous étions des Dieux et je refusais de la voir mourir. Et quand bien même cela arriverai, je préférai donner ma vie contre la sienne. et même si ces mots voulait dire "plus là dans six mois", une peur avait envahit mon être. Cependant, je ne laissais rien transparaître de mon trouble. Ce n'était pas la peine bien sur de lui faire parvenir ses pensées, elle avait eu assez d'émotions pour la journée. Puis sa dernière phrase me fit littéralement rire.
-Ahahahah ! Je me vois bien rendre un jugement dans le tartare avec cette jolie couronne de fleurs. Peut être qu'ils auraient moins peur de moi comme ça.
Je lui fis un clin d'oeil complice et tout en gardant la couronne sur la tête, je reculais un instant de son corps mais garda ses mains dans les miennes et caressa leurs dos et je demandais malicieux.
-Un bain te ferait plaisir ? Je pourrais te masser les épaules doucement. Je m'approchais d'elle et plus amoureusement, je continuais, sur le ton de la confidence.Je pourrais faire pleine d'autres choses pour toi aussi...
Après tout, cela faisait six mois que je ne l'avais pas vu, et là, je n'avais qu'une envie : profiter enfin de sa présence.
n.6 | 863 mots
Emi Burton
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