Les enfants de l'Olympe
"Qu'est ce que tu veux mon frère ?" | Ft. Zeus
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Les enfants de l'Olympe
Dieu, Demi-dieu, créature, chasseresse ou mortel qui entrez ici pour partager l'aventure, sachez que le destin est en marche et que vous êtes les acteurs de celui-ci. Êtes-vous prêt à faire basculer dans votre camp le fil de la destinée ? Si oui alors entrez !
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L'aventure vient de commencer... Comme à chaque fois qu'une menace pèse sur les mondes on a besoin de nouveaux Héros ! Alors dans quel camps serez-vous?
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"Qu'est ce que tu veux mon frère ?" | Ft. Zeus
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Masculin
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Hadès
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Lun 23 Mar - 22:57

C'est que j'ai un débit d'enfer à tenir...
Zeus & Hadès | Été



I won't pretend that I resist temptation I think it's funny when you preach damnation.


Je plaçais mes nouveaux boutons de manchettes sur le bas des manches, bloquant mes poignets dans le tissu en lin noir. Deux petites flammes bleues travaillées en pierre précieuse brillant à la lumière comme de véritable feu ardent. Un sourire sournois sur mon visage, j'attrapais ma veste de costume humaine et mon long manteau noir en laine bouillie qui descendait presque jusqu'au genoux. La laissant ouverte, je regardais l'état de mon allure générale. Une barbe de quelques semaines avait poussés sur mes joues et mes cheveux étaient maintenant assez long pour être attachés. J'en fis un chignon rapide sur le sommet du crâne et attrapa les clés de la Corvette noire mat décapotable. Je sortis alors dehors et Thanatos était déjà dans la voiture en tirant la langue comme un diable. Je soupirais en le voyant et lui affirma d'une voix bienveillante.

-Je ne peux pas t'emmener avec moi mon chien tu le sais.

Je caressais sa tête et ouvrit la porte pour qu'il descende. Il comprit le message car il sauta du véhicule pour se poster, droit comme un "i" devant la porte du palais. Un sourire amusé apparut et entra du côté conducteur. Ce qui pouvait mettre Zeus hors de lui, je le faisais. Bien sur, il m'avait convoqué au Mont Olympe pour un rapport sur le monde souterrain. Comme tous les ans. C'était ma visite annuelle au temple. Comme une formalité que je devais absolument remplir. Cela m'énervais et me blasais de devoir le faire. Comme si j'avais un compte à rendre à mon hédoniste de frère. Je finis par allumer le moteur et démarra le véhicule en trombe. Je sortis des enfers, le rapport sur le siège à côté de moi.

Je finis par arriver devant l'Empire State Building. L'une des entrées principales. Beaucoup de regard se tournaient vers moi alors que je jetais les clés au garçon de voiture qui était sur le trottoir. Je lui lançais un regard froid et menaçant.

-Surtout ne l'abîmes veux tu ? C'est que j'y tiens.

Mon allure tout vêtu de noir et le visage recouvert d'une barbe et de cheveux sombre pouvait paraître rude et rustre. C'est exactement ce que je voulais. Je ne supportais pas l'idée que les humains puissent m'apprécier. Au final, j'avais appris à aimer la solitude comme une manière de vivre. Le manteau me faisait surement une carrure encore plus grande aussi, l'homme se précipita vers mon véhicule pour exécuter mes ordres alors que j'entrais dans l'ombre du bâtiment. Je pris l’ascenseur pour monter au dernier étage qui était réservé aux antennes. Et attendis que l'engin créé par les humains montent la centaine d'étage. Je sifflais tranquillement, le dossier dans ma veste. Une fois arrivé en haut, un gardien m'interdis l'accès mais je haussais un sourcil et lui montra un badge qui était un laissé passer pour à peu près tout.

J'entrais dans le local qui était à côté pour ouvrir le boitier électrique et allumer tout ce qui possédait un Omega. Le symbole de l'Olympe. La porte derrière moi s'ouvrit et l’ascenseur apparut. Je montais dedans toujours en sifflant et ce dernier arriva à l'Olympe.

Je sortis, posant mes mains dans les poches de mon pantalon noir, un regard suffisant face à la vue de l'Olympe blanc et doré baigné de lumière divine.

-Home Sweet Home... Ah bah non, c'est pas chez moi. J'avais oublié.

Peut être pourrais je croiser Perséphone ? Ah bah non, sa mère doit la garder enfermé en Sicile de peur qu'un "vilain méchant dieu" touche à sa fille.

Oups.

J'entrepris la route qui m'emmènerais au palais. Il n'y avais pas grand monde dans les jardins et de toute façon, je n'avais aucune envie de m'attarder ici. Une brume pleine de braise et de cendres, aussi dense que le nuage d'un volcan actif s'échappais de tout mon être, empêchant quiconque de s'approcher. J'ai pu apercevoir du coin de l’œil Héra une boisson à la main et un sourire moqueur revient sur mes lèvres alors que mes yeux brûlaient d'un feu vengeur. Même si le Styx avait coulé depuis, je n'oublierais jamais le fait qu'il ai pris parti pour Déméter plutôt que moi. Tout ça pour ces précieux humains. Aussi, je réussis à monter vers le Temple dans le plus silence.

Je pris un couloir sur le côté gauche, là où se trouvaient les bureaux de Zeus. Je le vis alors au loin et m'approcha de lui et d'une voix grave et pleine d'ironie lança d'une voix forte.

-Dis donc, c'est que l'ambiance est plutôt chaude ici, on se croirait aux Enfers mon frère !

J'attendis là, les mains dans les poches, qu'il vienne à moi. L'avantage, c'est que je n'avais pas tout le palais à fouiller. La fumée se dissipa légèrement sans pour autant disparaître comme si elle faisait partie de moi. Je sais bien que mes visites n'étaient pas des plus attendues auprès des autres Dieux mais Zeus était mon roi que je le veuille ou non et cela me tuait de l'admettre que je devais obéir malgré tout. Et puis, c'était sans compter Poséidon qui n'hésitait pas à venir me pourrir l'existence jusque dans "mon trou" comme il l'aimait si bien l'appeler. Dixit celui qui vis dans l'océan. Je gardais la tête haute et fier, incapable de rester courtois face à lui. Celui qui n'avais jamais accepté que je puisse prendre mon indépendance.
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Sam 28 Mar - 9:54


Zeus
Roi des dieux


Une autre coupe mon cher ami ! Dis-je depuis le trône sur lequel reposait mon postérieur royal.
Pendant que mon échanson remplissait ma coupe d’or paré de diamant, mes yeux balayaient l’immense salle du trône qui s’étendait à perte de vue. Contemplant chacune des modifications ayant été apportée par ma tendre épouse. D’ailleurs sans elle, cette salle perdrait tout son charme et ceux depuis les temps mythiques. En dehors de la salle du conseil, la salle du trône était l’une des salles les plus importantes du palais. C’est ici que j’accueillais, au côté de mon épouse, les différentes personnalités qui sollicitaient mon audience et ma clairvoyance, concernant leur préoccupation. Du point de vue décoration, Héra y mettait du sien, ce qui avait pour effet de faire ressortir cette petite touche féminine. J’étais plutôt fier de ma femme, appréciant son implication sur l’esthétisme de notre palais royal. Par contre ses crises hystériques trop peu pour moi. Elle avait le don de vous pourrir la vie de ce côté-là. Mais n’empêche, elle était la meilleure partie inavouée de moi.

D’un geste de ma main, Ganymède se retira après s’être incliné, me laissant seul dans la grande salle profitait de mes quelques minutes de repos avant le début d’une autre intervenue. J’avais pratiquement le dos en compote, seul un bon massage pourrait le soulager. Quelques heures plutôt dans la journée, une réunion avec mon conseil restreint s’étaient tenues. Rien d’alarmant, juste une revue sur la santé du royaume. Depuis la grande bataille face aux titans, des réunions hebdomadaires étaient tenues. Non seulement, elle permettait la bonne circulation des informations entre les différentes factions de l’olympe, mais également une bonne cohésion de groupe entre les dieux. Un peu l’équivalent d’un Conseil des ministres pour les mortels. Ce n’était pas, parce que certains mortels ne nous vénéraient plus, que nous n’allions plus veiller sur la préservation de la paix. Nous étions encore des dieux et le monde entier était notre royaume. Cela était valable pour le royaume des enfers. Après tout, chaque mortel s’y retrouvait après avoir séjourné sur terre. D’ailleurs, si un problème devait arriver, c’était de ce côté-là que nous devions être plus vigilants. Surtout qu’elle abritait l’une des prisons les plus sinistres du royaume.

Toujours recouvert de mon armure surplombée par une cape dorée, que je me rendis dans l’un de mes bureaux privée, pour attendre l’arrivée de mon cher frère Hadès. Comme à son habitude, il était habillé comme un mortel sur l’olympe. D’ailleurs, il n’était pas le seul des divinités à se vêtir ainsi dans l’enceinte du palais. J’appréciais moins ce genre de débordement et pour le punir, c’est d’un geste de la main que je l’invitais à raccourcir la distance qui nous séparait.

-Bien le bonjour à toi mon frère ! Dis-je sur un ton neutre, tout en l’invitant à prendre place en face de moi. Posant mes bras sur l’accoudoir de ma chaise de bureau. J’attendais avec empressement qu’il m’expose un état des lieux de son royaume. J’espère ne plus recevoir de visite après ton départ, rajoutai-je. Le conseil restreint s’était éternisé et j’avais envie de prendre ma journée.

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Hadès
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Sam 28 Mar - 16:27

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Comme d'habitude, il ne m'écoutait pas. Il avait ouvert la porte à côté de lui et était entré. Je le suivis sans broncher pour l'instant et je fermais la porte derrière moi, nous isolant du reste du palais. Je passais une main dans mes cheveux alors qu'il passa derrière le bureau pour se poser sur le siège qui s'y trouvait derrière. Il me fis signe de m'installer sur le siège devant lui.

Je reniflais et préféra passer tranquillement devant les étagères qui couvraient les mus plutôt que de m'asseoir et obéir à son ordre. C'était enivrant d'être constamment contre lui. Mais tout ce que je faisais avait l'air de couler contre lui sans jamais l'atteindre. Alors quand il m'adressa la parole pour m'annoncer qu'il n'espérait ne plus recevoir de visite après moi, je haussais un sourcil en tournant mon regard vers le sien. Au final, on avait tout les trois hérités des mêmes yeux océans de notre mère, Rhéa. C'était ce qui faisait qu'on était les Trois Grands.

Au final, je pris place dans le siège face à lui, m'enfonçant dans le dossier, posant un bras nonchalant sur l'un des dossiers, étendant mes jambes devant moi. Il y a pas à dire, il y avait quand même un certain standing même dans les bureaux. Aux Enfers, j'avais notre maison à Perséphone et moi, les jardins que j'avais créé pour ma femme, et les autres niveaux. J'avais une pièce dans le palais principal où je recueillais les âmes pour leurs jugements et j'avais plusieurs bureaux également. Mais à l'instar du palais de l'Olympe qui était tous d'un blanc si pur, les miens étaient sombres, veloutés, mat, des torches faisaient vaciller leurs flammes pour la lumière rendant le tout tamisés et chaleureux. Le marbre noir et rose serti d'or y aidait surement.

Sur l'Olympe tout semblait si... pur que cela en était à vomir. Mon dégoût du se lire sur mon visage, aussi je repris une posture plus insolente et sortit de ma veste le dossier que mon frère souhaitais. Je croisais mes doigts entre eux alors que du menton j'indiquais le dossier posé sur le bureau.

-Tu verras petit frère que rien ne change aux Enfers et après avoir joué à "Leatherface" avec notre cher papa, il n'est pas prêt à sortir de sa prison. Même massacre à la tronçonneuse reste un film pour enfant face à ce qu'on lui a fait donc j'en conclue qu'il est dans l’intérêt de tous qu'il ne sorte pas du Tartare.

J'eus un rictus sur les lèvres alors que mon regard était moqueur. Si il avait les références tant mieux pour lui mais je n'irais pas lui indiquer ce que c'était. De toute manière il n'y avait aucun intérêt à déblatérer sur un tel sujet. Je ne comprends d'ailleurs pas pourquoi il faisait une fixette sur notre père. Ce connard m'as avalé tout cru et si c'est encore pour tourner le couteau dans la plaie, ce n'était vraiment pas la peine. Aussi, je reculais un peu pour reprendre une posture plus droite, je finis par lui demander en haussant un sourcil.

-Mais contrairement à toi, qui peut te prélasser avec je ne sais quelle déesse dans les bassins, moi j'ai un débit d'enfer à tenir. Tu sais, une tache que tu m'as confié il y a de cela des siècles maintenant et que je tiens toujours. Alors abrège tes convenances et dit moi ce qu'il en retourne Zeus.

C'était comme ça. Zeus avait toujours quelque chose en tête et je ne doutais pas que cela changerai avec le temps. Et comme toute les autres fois, il devait avoir une bonne raison en plus du rapport annuel qu'il souhaitait. Monsieur à l'armure doré et clinquante qui se trouvait en face de moi était tout de même mon roi me rappelais je amèrement. Et dire que cela aurait pu être moi à sa place. Mais la situation avait légèrement changé. En vérité, depuis que Perséphone était là, je m'y plaisais réellement. Personne ne me dérangeait. Personne ne me racontait ses problèmes de fesses ou de cœur et personnes n'embêtait Perséphone. Oui, depuis qu'elle était entré dans ma vie, elle avait réussi à changer ma vision des choses. Mais cela ne changerai pas la rancune que j'avais contre mon petit frère.
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Dim 12 Avr - 0:24


Zeus
Roi des dieux


Hadès pouvais parfois se montrer insupportable. Après avoir fait la fine bouche, il finit par s’asseoir. J’avais l’impression d’avoir en face de moi, un gamin constipé qui défiaient sans cesse mon autorité. Il avait le don de m’irriter, au point de le gratifier d’un regard sombre. Pour éviter de m’enflammer lorsque je me trouvais en sa présence, je daignais de ne pas répondre à ses provocations. Difficile d’esquisser un sourire forcé, je m’abstenais juste de bouder dans mon coin. Surtout lorsque monsieur se donnait à cœur joie, en prenant ses aises dans mon bureau. Il avait légèrement tendance à oublier qu’il n’était pas aux enfers ici. En même temps, je le comprenais, il n’avait pas le luxe d’avoir des palais taillé dans un marbre pur et blanc. L’unique endroit qui était digne de l’olympe était son palais au champ Elysée. Rien ne lui empêchait de rénover son royaume, il en avait le droit, au lieu de lorgner mes murs. Je suppose que le bougre avait trop de fierté pour oser l’admettre, mais l’Olympe n’avait rien à envier à son royaume lugubre et macabre. Malgré les pierres précieuses qu’il disposait.

Heureusement, que mon cher frère passa de nouveau à l’essentiel en me dévoilant le fameux dossier. Pendant que je feuilletais le dit dossier, il profita pour me faire un rapide résumé de l’état des lieux de son royaume. En effet, il n’y avait pas grand-chose à dire, mise part le même cirque avec les mortels, qui parfois ignorait qu’ils étaient mort. Mise à part les références faites sur la… comment il disait déjà, la pop culture, que le dieu des enfers passait son temps à regarder, il vint à évoquer le sujet qui dévora mon attention. Cronos ! Je ne supportais pas l’évocation de ce nom. Ce père indigne qui avait osé bouffer ses enfants et semer la désolation dans le monde. Durant la Titanomachie, nous avions noté, une perte colossale en termes de logistique entre les deux camps. Les mortels étaient ceux qui avaient le plus souffert, étant au centre même de cette guerre.

Aujourd’hui tout était différent et je souhaitais éviter que cela se reproduise. Alors loin de moi ses remarques sarcastiques concernant mon inquiétude. Si mon cher frère prenait cela au second degré, ce n’était pas mon cas. Dans d’autres cieux, j’aurais pu l’incriminer, pensant qu’il serait la personne idéale en qui le retour du roi des titans aurait profité, mais comme mes frères et sœurs, le sombre monarque avait assez bavé. Alors je doutais qu’il puisse souhaiter le retour d’une personne qui lui aurait autre fois privée de sa liberté. Cela ne supposait pas pour autant, que j’allais supporter bien longtemps ses remarques déplacées et sa façon désobligeante de s’adresser à moi.

-Aurais-tu oublié à qui tu t’adresses, mon frère ?!
Dis-je un poil irrité.

Il passait son temps à me jeter la pierre sachant qu’il n’était pas exempt de tout reproche. Même si s’était toujours comme ça avec lui. J’avais l’habitude de lui remonter les bretelles et j’avais fini par m’adapter. Enfin presque. J’éclaircis ma gorge avant de reprendre la parole.

-Je dirais plutôt un simple pressentiment ! Rien de plus. Rajoutai-je de façon pensive sans trop m’étaler sur le fond de ma pensée.

Depuis ma dernière entrevue avec le fils de Poséidon, plus aucune discussion n’avait était développé sur le cas Cronos. J’en avais décidé et s’étais mieux ainsi. Hadès m’apportait la preuve qu’il n’y avait pas de quoi s’inquiéter. Le sang-mêlé avait l’esprit embrumé et ne pouvait que se tromper. Il avait tout même réussi à me retourner la tête et je ne comptais pas me laisser faire.

-Comment se porte Perséphone ?
Dis-je pour changer de sujet.

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Hadès
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Jeu 23 Avr - 0:31

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Près des étagères, j'eus le droit à un regard noir de la part de Zeus ce qui m'avait fait sourire et qui m'avait fait asseoir à ma chaise. Etre ami avec l'homme qui n'avait pas su choisir alors qu'il n'hésitait pas à prendre qui il voulait me donnait la nausée. Je finis par prendre la parole après avoir posé le dossier sur la table qui nous séparait, je ne pus m’empêcher de lui envoyer une pique quand à ses aventures extra conjugales.

L'effet fut immédiat. De quoi Zeus avait il le plus peur ? A part de Cronos ? De sa femme pardi. Sa voix gronda et résonna, rauque et puissante contre moi, comme un enfant qu'on gronderait. Aussi, je croisais mes doigts devant moi et lui lança un sourire sournois. Puis, je sifflais entre mes dents, incapable de retenir mon insolence.

-Bien sur petit frère...

Mais il finit par fermer le dossier répondant finalement à ma question d'une voix calme qui me surpris. L'amusement disparut complètement de mon visage alors que je pris un air sérieux. Le tartare était mon domaine.

-Je t'assure Zeus que Cronos ne sortira pas de là. Je suis le dernier à le voir libre, crois moi.

Et j'étais très sérieux. Je refusais de le voir sortir de sa prison si c'était pour venir me manger encore une fois. Le pressentiment de Zeus ne me disait qui vaille. Même si le dieu a déjà pu se tromper par le passé (il suffisait de voir comme il avait réagit quand il a cru que Percy lui avait volé l'éclair), il n'en restait pas moins qu'il avait un bon instinct en général.

La tension entre nous étaient forte et l'inquiétude de Zeus s'était lu sur son visage. J'ignorais pourquoi cependant il pensait ça et réellement, le pourquoi m'importait peu. Mais si Zeus pensait qu'il y avait un risque, c'était mal. Perséphone était peut être en danger ? Comment le savoir. Je finis par prendre une posture bien plus sérieuse alors que je posais ma main sur mon menton, grattant ma barbe, pensif.

Zeus préféra changer de sujet. Perséphone. Comment elle allait. Je grognais cette fois ci, lui lançant un regard noir. Je ne pus retenir le poison dans mes mots.

-Je n'en sais rien. Elle est avec sa mère pendant l'été. Tu imagines comment elle doit se sentir, prisonnières des bras de Déméter.

Mes mots étaient acerbe et je reprochais encore la distance que Zeus avait pris. Même si je comprenais son point de vue. En vérité, ceux à qui j'en voulais le plus, c'était à Déméter et à moi. A moi d'avoir cru que je pouvais lui offrir une vie simple et à Déméter d'avoir rendue les choses si difficiles. Elle m'avait blâmée devant les dieux et les hommes pour mon amour. Elle m'avait fait passé pour le méchant de l'affaire, celui qui enlevait sa fille si chérie. J'ignorais si Zeus comprenait ce point de vue. Je tournais mon regard vers lui, dans son armure étincelante, sa cape d'un blanc immaculé derrière lui. Comprenait il ? Je ne savais pas. C'était peut être l'occasion de lui poser la question ?

J'ouvris la bouche une première fois mais je me ravisais dans la seconde. A la place je tournais mon regard vers l'étagère, soudainement las.

-Les humains, quand ils viennent devant moi, ont pour la plupart, tous le même regret. Celui de ne pas avoir pu dire au revoir à temps à ceux qu'ils aimaient sur terre. Je ne peux pas les blâmer, tu les as fait ainsi. Je suis désolé. Pour mes propos.Je tournais un regard amusé et arrogant vers lui. Pour cette fois.

Je me relevais d'un bond de mon siège, incapable de rester plus longtemps assis sur cette chaise. Perséphone était la femme que j'aimais. Elle était mon contraire parfait, me complétant par la même occasion, comme deux pièces d'un puzzle qui coïncidaient parfaitement. Je posais mes mains sur le dossier de la chaise et m'appuya dessus. Je fixais alors Zeus, répondant à sa question franchement.

-Perséphone va bien. Enfin, quand elle est avec moi.
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Lun 4 Mai - 14:20


Zeus
Roi des dieux


L’insolence de mon frère était déplacée, à tel point que j’avais toujours du mal à le supporter. Je faisais des efforts titanesques pour l’ignorer à chaque fois, pour le bien de l’olympe. Mais peut être que le problème venait-il de là. À force de fermer les yeux sur ses agissements, il prenait du zèle. S’adressait à son roi avec une attitude trop familiale était une autre constante à prendre en compte. D’ailleurs il n’hésita pas à répliquer de façon hautaine lorsque je tentais de l’en dissuader. Hadès avait du mal à concevoir ma position hiérarchique dans l’univers, au point de me rappeler sans cesse mon droit de Naisse. Les autres dieux avaient tendance à être élogieux en ma présence, m’appelant simplement frère. Ce qui n’était pas du goût du sombre monarque qui l’avait en travers de la gorge.

Il avait tendance à omettre qu’être roi n’avait rien à voir avec le droit de naisse, mais plutôt une question de charisme et de leadership. Lui qui est constamment à jour sur la culture mortel, il devrait le savoir. Voilà pourquoi, il ne sera jamais un bon roi. Hadès avait énormément de qualité, s’était indéniable, je doute qu’il aurait mieux dirigé les troupes durant notre Raid face au titan, il y a quelques années. Je n’oublierais jamais ce jour, où tout l’olympe, ont pris la poudre d’escampette me laissant seul face à Typhon. Ce monstre hideux d’une taille imposante manqua de peu de faire chuter L’olympe dans l’oubli. C’est en cohésion avec Hermès et Pan que nous avions pu défaire la brute. Bien sûr, le mérite me revenait, mon courage m’avait permis de porter le coup de grâce.

Enfin ! Je ne blâmerais pas Hadès pour son manque de jugeote face à certains monstres de cette trempe. Déjà qu’il n’avait pas l’étoffe d’un bon roi. Gouverner les mondes souterrains lui était largement accessible, mais l’univers l’était moins. En tout cas, je sais que je pouvais compter sur lui en cas de pépin avec les titans. Son visage avait pris plus de fermeté lorsque j’avais évoqué mon inquiétude sur la prison du tartrate. Il s’adressait à moi avec sincérité. Nous aurons beau nous disputer sur cette affaire de légitimité, mais tout ce qui rapporte à notre père, nous unira toujours. Ce titan avait fait assez de mal à ma famille.

J’ignorais pourquoi je me faisais un sang d’encre sur le niveau de sécurité de cette prison. Personne n’avait pu en échapper et ce n’était pas Cronos qui y parviendrait. Ce fils de Poséidon avait semé le doute en moi, quel affront. Il devait s’estimer heureux d’être encore en vie. Ne voulant pas m’extasier sur cette bêtise, je pris des nouvelles, par politesse, de Persephone. Bien qu’elle n'était pas ma préférée, il n’en demeure pas moins ma fille. Son époux me rappelait avec une pointe d’accusation à peine voilé, qu’elle était retournée auprès de sa mère. Égoïste comme la plupart des gens de cette famille, Hadès avait oublié les menaces de Déméter vis-à-vis de l’humanité. Pour ramener la paix dans le royaume, j’avais dû prendre une décision équitable pour les deux parties. Cela démontrait encore une fois son manque de sagesse. Qualité primordiale pour être roi.

-Fait preuve de sagesse mon frère ! Aurais-tu oublié la famine qu’elle avait fait endurer aux hommes ? Tout l’olympe nous en avait tenu rigueur. Dis-je sur un ton las.

J’étais le garant du travail de la terre dans cette nouvelle génération, d’où le fait que j’avais obligé les humains à travailler à la sueur de leur front. En récolte ce que l’on sème. Alors lorsqu’ils avaient beau travailler la terre et n’obtenait rien en retour, cela posait un problème sur ma légitimité. Ce bougre avait oublié que j’avais été son complice durant ce Kidnapping et je n’étais pas fier d’avoir été mêlé aux bêtises de mon frère. Malheureusement, on ne pouvait refaire l’histoire. Je manquais de peu d’étouffer un fou rire lorsqu’il supposa que Persephone puisse se sentir prisonnière auprès de sa mère.

-C’est l’hôpital qui se fout de la charité.
Lançai-je avant de pouvoir lui rappeler une chose. Persephone est très heureuse d’être avec sa mère le reste de l’année. Pareille lorsqu’elle se retrouve avec toi. Compromis plutôt équitable, sachant qu’une certaine personne l’avait poussé à manger un fruit des enfers.

Il avait du mal à comprendre, mais s’excusa sur ses propos, après avoir fait allusion sur le caractère des humains. J’étais tout même agréablement surpris qu’il s’excusait, chose rare venant de lui. Hadès était tellement imbu de sa personne, au lieu de prendre l’exemple sur moi. De toute façon, mon frère daigna enfin, me donner les nouvelles de son épouse, pour lui répondre avec un « tant mieux pour toi » accompagné d’un sourire.


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