Dieu, Demi-dieu, créature, chasseresse ou mortel qui entrez ici pour partager l'aventure, sachez que le destin est en marche et que vous êtes les acteurs de celui-ci. Êtes-vous prêt à faire basculer dans votre camp le fil de la destinée ? Si oui alors entrez !
Les enfants de l'Olympe
Dieu, Demi-dieu, créature, chasseresse ou mortel qui entrez ici pour partager l'aventure, sachez que le destin est en marche et que vous êtes les acteurs de celui-ci. Êtes-vous prêt à faire basculer dans votre camp le fil de la destinée ? Si oui alors entrez !
L'aventure vient de commencer... Comme à chaque fois qu'une menace pèse sur les mondes on a besoin de nouveaux Héros ! Alors dans quel camps serez-vous?
Cinco dias! Cinq jours que j’attends qu’on veuille bien me laisser libre de mes mouvements! J’ai l’impression d’être au camp de Guantanamo! En plus je n’ai pas encore compris où je me trouvais et qui sont ces gens. Si je regarde autour de moi, je ne vois que des ados ou des jeunes adultes et je me dis que je dois être la plus vielle ici. Moi qui est l’habitude d’être chaperonnée par des éducs, des juges et autres psys j’ai l’impression que toutes les échelles sont inversées et en même temps j’ai la rage de ne pas être libre de mes mouvements. Pour couronner le tout, mon Mac m’a été confisqué. Ce n’est pas que je craigne qu’ils crakent mon code d’accès _ quoique on n’est à l’abri de rien_ mais c’est un peu mon outil principal. Hier un mec m’a jeté dans la chambre, mon sac qu’ils avaient été récupérer dans la carcasse de ma caisse, je veux dire de mon ancienne caisse. Si j’ai bien tout compris il n’y a plus grand chose à en tirer et ils se sont débrouillés pour la faire disparaître et je n’ai pas demandé comment d’ailleurs je ne leur ai quasiment pas adressé la parole.
En tout cas récupérer quelques fringues de rechange n’était pas du luxe, parce que malgré les toilettes quotidiennes qu’on m’autorisait, je commençais à schlinguer, sans parler de ma tignasse qui n’a jamais aussi bien portée ce nom. Avec toutes les minettes qui traînent ici, pas une ne m’avait proposé son shampoing ou une brosse, je vous laisse imaginer la tronche que j’avais. La fille est restée à la porte de la salle d’eau ouverte, genre j’allais me carapater en douce. Pour être honnête c’était l’ordre des choses possible, mais quelque chose me retient ici. Je suis retenue dans ce qu’ils semblent appeler la grande maison, celle qui m’a attirée et j’ai l’impression d’avoir un bombe armée dans ma tête. Ce n’est pas que j’aie mal mais c’est comme si un tourbillon permanent n'attendait que le bon moment pour se répandre. En moi ou à l’extérieur, difficile à dire. Je ne sais pas pourquoi, mais je sens qu’il recèle un truc qui me concerne. Yo sé! Es Estupido! Je ne suis jamais venu ici et je n’y connais personne. Rien ne peut me laisser penser que j’ai quelque chose à faire ici, pero cette sensation dans ma tête chaque fois que je lève les yeux vers le toit, ne peut pas être due au hasard.
Bref la fille se passa el tiempo à me mater pendant que je me lave, et que je me change. Après, ça ne me dérange pas plus que ça. La vie en foyer vous fait relativiser la pudeur et il paraît que j’entretiens avec elle des liens un peu… Comment disent les éducs ? Ah oui, distendus. La privation de liberté est beaucoup plus contrariante, mais je fais la blasée. Ça me ferait mal qu’il pensent que ça me fait quelque chose
En tout cas mon jean propre et ma marinière certes un peu trop grande, itou, complétés par des sous vêtements frais, mon bomber et mes baskets que j’ai eu l’autorisation de curer, tout ça me remonte le moral et me permet de me résigner à rester quelques temps ici. Résigner je ne dirais pas ça en fait puisque déjà je projette de me faufiler vers l’étage mystérieux qui n’a pas relâché son attirance sur moi. Ça va me demander un peu de préparation et sans doute de l’improvisation, mais j’ai l’habitude de faire le mur, et même d’entrer dans les immeubles sans autorisation, ils ne vont pas croire que ma chambre va me retenir trop longtemps?! Une chambre! Ça c’est quand on est optimiste ou qu’on a côtoyé les dortoir des foyers, parce que tout ce qui en fait une chambre c’est le lit qui y a été amené en urgence.
Pour l’heure, je regarde, j’observe, et j’ouvre grand mes oreilles. Toute information est bonne à prendre. A priori, ces gens n’ont pas l’air très détendu et ça fait un petit moment que je ne pense plus me trouver dans un camp de vacances. Une atmosphère un peu lourde plane sur cet endroit. Les visages sont fermés comme si on leur avait annoncé que c’était la fin de la récréation et que le surgé allait venir leur botter le train, mais en pire. Bien sûr je pourrais leur demander ce serait plus simple, mais comme ils n’ont pas trouvé bon de m’informer, il n’y a pas de raison que ce soit moi qui fasse le premier pas. Evidemment, ce n’est pas comme ça que je vais gagner un peu de liberté, je le sais mais ma langue s’est collée à mon palais comme à chaque fois que j’estime que mon environnement est hostile. Cette attitude m’a tellement servie qu’elle est devenue comme un automatisme chez moi. Par contre j’arrive pas bien à savoir combien de personnes vivent là. J’ai l’impression que certaines arrivent et d’autres repartent et comme elles ne se sont pas présentées et qu’elles me regardent à peine ou alors en coin quand elle me croisent ça n’aide pas.
Vous le croirez si vous voulez, mais esos bastardos ne m’entravent même pas!. Mon gardien de sortie change tous les jours ou presque et semble avoir pour consigne de ne pas m’adresser la parole; Faut dire que leurs signes du menton ou les bourrades dans le dos qu’ils m’administrent sont des plus éloquents. Je suis certaine que malgré les armes bizarres qu’ils se trimbalent je pourrais le mettre ko. J’imagine les conseils de Diego. Diego, c’est mon coach de box Thaï! Il serait bien surpris de me trouver dans cette situation. Ah! Ça y est, la promenade est terminée et on me pousse vers ma prison, une sorte de “chambre” au rez de chaussée dans laquelle je suis enfermée après qu’on m’y ait ramenée. A côté si j’ai bien compris on dirait de l’administratif. C’est à peine si j’ai pu voir une sorte de secrétaire par une porte entrebâillée une fois. J’ai déjà fait le tour de la pièce mais pour sortir de là, je n’ai pas la clé. il y a juste la fenêtre qui donne sur l’espèce de place centrale. De là, je peux voir une partie des autres bungalows. Un lit en fer, une chaise une table et une commode. Un plafonnier et une caisse pour chevet. Le luxe quoi. Mon sac est posé sur le table. Faut dire que tant que je n’ai pas récupéré ma bécane il n’y a rien d’autre à y mettre. La fenêtre serait le moyen de sortir, mais moi ce que je veux c’est monter à l’étage… Et devant ma porte il y a toujours quelqu’un qui veille.
De jour en tout cas, pas moyen de mettre mon projet à exécution. Attendre la nuit et une opportunité ou une idée lumineuse…. En attendant, je fais le tour de mon domaine pour voir de quoi je pourrais bien le servir. Je colle mon oreille à la porte verrouillée? De temps en temps un grincement me confirme que quelqu’un veille derrière la porte; J’ai intérêt à être discrète.
Alors je m’étends toute habillée sur mon lit et m’accorde quelques heures de sommeil. L’avantage que les fugitifs ont c’est que leurs gardiens eux ne peuvent pas dormir et ne savent pas quand on va chercher à leur fausser compagnie.
Lorsque je rouvris les yeux j’avais une idée à mettre en application; Pied nus, je vais ouvrir la fenêtre La brise de la nuit m’apporte le bruit du feuillage et le cri des animaux de nuit; Mais surtout je sais qu’elle va finir par être mon alliée….
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Pythie de Delphes
Ven 1 Fév - 10:32
En avoir le cœur net!
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Feat MJ (Chiron) - Idalina C. Verduzco
Ainsi prévenu de l’arrivée impromptue d’une jeune femme aux abords du camps qui avait été emmenée à l’infirmerie voilà 5 jours pour cause de convulsion, Chiron avait donné des ordres strict afin qu’elle soit surveillée une fois réveillée, non pas par méfiance envers ladite demoiselle mais pour vérifier qu’elle n’irait pas traîner ou il ne fallait pas d’une part car oui c’était une mortelle mais Chiron sentait, savait qu’elle avait un lien avec ses lieux sinon jamais elle n’aurait pu arriver jusqu’à eux. La surveillance était aussi afin de s’assurer qu’elle ne convulse pas à nouveau. Cela faisait maintenant 5 jours et il devait aller lui parler quand même mais devait-il prendre le risque de l’effrayer avec son apparence de centaure ou bien y apparaître comme un professeur en fauteuil roulant la, était la question. En même temps si elle sortait de l’enceinte de la grande maison elle finirait par croiser les satyres et autres créatures mythologiques peuplant se sanctuaire secret. Il décida donc d'apparaître en fauteuil dans un premier temps pour ne pas la brusquer, les convulsions qu’elle avait eues lui laissait présager que peut-être elle était la futur… mais il pouvait bien se tromper il fallait en être sur car il ne pouvait pas dévoiler à une mortelle qui ne serait pas l’élu les secrets du camp.
Enfilant doucement sa prison magique comme il l’appelait par amusement, Chiron repris l’apparence d’un simple professeur de latin dont les jambes inertes reposaient sous une couverture sur son fauteuil. Roulant tranquillement en direction de la chambre où avait été maintenue la jeune femme depuis son réveil à l’infirmerie, il donna congé au jeune qui gardait la chambre puis frappant trois petits coups à la porte se décida à y entrer pour retrouver la jeune femme devant la fenêtre ouverte. Chiron entra donc dans la chambre et referma la porte se raclant la gorge pour attirer l’attention de la jeune femme vers lui.
« Bonsoir mademoiselle je suis le responsable adjoint du camp de jeune où vous vous trouvez, je me nomme Monsieur Brunner et je m’excuse de ne pas être venu plutôt vous voir mais, nous avons pas mal à faire ses temps-ci et mon emploi du temps ne me laissait pas vraiment l’occasion de m’échapper de mes obligations. Puis-je savoir votre prénom ainsi que la manière dont vous avez pu trouver cet endroit ? »
Non mais ce n’était pas vrai! Des gens avaient en plus des dons de voyance dans cet endroit? Un bruit dans mon dos quelqu’un frappe à la porte et ne me laisse même pas le temps de répondre. Tout juste celui de me retourner pour faire face à la porte par laquelle pénètre un fauteuil roulant. En pleine nuit, mais je rêve. C’est sûr, quelqu’un a lu dans mes pensées. A moins que… Je n’ose pas croire que mon instinct m’ait abandonnée à ce point. Je n’aurais même pas remarqué des caméras en faisant le tour de mon domaine imposé?!!! Je me force à ne pas scruter les recoins de mur et de plafond ou de mobiliers, je verrai ça plus tard. Pour l’heure de détaille l’homme qui roule vers moi. Presque inévitablement il me fait penser à mon tuteur. En fait ce n’est pas le premier, mais bien le deuxième, le premier était une vraie ordure et j’ai tout fait pour le pousser à abandonner mon dossier. Sebastian lui est plus cool. Il est aussi en fauteuil roulant après avoir pris une balle dans le colonne vertébrale. Avant il était flic mais sérieux il n’a pas trop de séquelle.A force j’ai réussi à lui faire à peu près confiance. Disons que je le considère comme réglo même si je ne lui fais pas toutes les confidences qu’il attendrait de moi. Ce devrait jouer en faveur du nouveau venu, mais j’ai trop à l’esprit là où je suis et les choses étranges qui s’y passent.
Alors je reste adossée au rebord de la fenêtre et je le laisse s’approcher en gardant le silence. Je pourrais m’offusquer de sa façon de s’inviter dans ma prison, mais c’est une prison. Faut pas que je m’attende à ce qu’il fasse le mondain avec moi. De toute façon, je ne pense pas qu’il s’attende à ce que je danse de joie en le voyant arriver ni à ce que je lui fasse confiance de prime abord. Je suppose même que les autres ont dû lui faire un rapport sur moi. Moi c’est ce que j’aurais fait, mais il y a des choses que j’ai du mal à comprendre dans leur système de sécurité. Ils ont l’air tous un peu inquiet et pourtant ils ne se montrent pas aussi méfiant que je l’aurait fait à leur place si j’avais vu quelqu’un débarquer dans mon… je ne sais pas trop comment on appelle leur petite communauté. ‘fin bref dans mon camp on va dire. Mais peut être que je suis trop méfiante. Non. J’ai trop souvent constaté que la confiance à priori était mauvaise pour me laisser convaincre par des négligents.
Au moins sa tronche n’est pas hostile et si ce n’est pas une condition suffisante c’est au moins encourageant, quoique je ne suis pas très forte dans l’analyse des physionomies, moi ce sont les actes qui me parlent. Pour le moment, il se montre plutôt calme, mais je reste sur les gardes. Je hausse le cou pour tenter de distinguer s’il y a quelqu’un dans le couloir, mais l’obscurité m’en empêche.
Le responsable adjoint donc? Moi qui pensais au surveillant général tout à l’heure… On dirait que je suis servie. En plus il ne passe pas par quatre chemins. A la fois c’est direct et plaisant à la fois, mais je n’ai pas forcément envie de tout lui révéler tout de suite. Le truc c’est de dire ce qu’ils savent sûrement déjà, s’ils ont inspecté ma caisse avant de s’en débarrasser. Plus j’y repense, plus je me dis que je ne suis pas prête d’en avoir de nouveau besoin. Mais je laisse ça de côté pour me concentrer sobre el señor Brunner qui peut bien se carrer ses excuses où il veut. Il a qu’à assumer son rôle de geôlier!
“Idalina Cadena Verduzco. Je suis où là?”
Mon ton est posé mais sombre. De quoi lui faire comprendre qu’il a besoin de me donner des gages avant que je ne me dévoile.
“Je voudrais mon ordi aussi.”
C’est clair je ne suis pas forcément en position de revendiquer quoi que ce soit mais merde, c’est ma bécane et elle m’a coûté des ronds déjà et il est devenu comme une extension de moi-même et comme toute extension de soi, j’en ai besoin.
Je me demande comment il va réagir et ce qui se passerait si je forçais le passage. Ce serait une bonne occasion d’atteindre l’étage, mais je serais reprise assez vite pas ses sbires je suppose et il vaut mieux que je fasse preuve de patience et ça, je sais faire...
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Pythie de Delphes
Ven 1 Fév - 23:56
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Chiron enfin monsieur Brunner puisqu'il s'était présenté sous son nom d'enseignant mortel jaugeait son interlocuteur calmement puis lui laissa le temps de lui répondre ce que la jeune femme fit promptement mais il n'eut pas vraiment les éléments qui l'intéressait du moins pas en totalité puisque la jeune femme eut le bon goût de lui retourner des questions plutôt que de lui répondre entièrement e qui l'amusa quelque peut il faut bien l'avouer. Il soupira un peu jaugeant de la manière d'aborder les choses en lui en disant le moins possible tant qu'il n'était pas sur du bien fondé de son intuition cela va s'en dire. Il ne pouvait faire courir de risques inutiles au camps et en ses occupants il fallait donc la jouer finement.
« Ici nous sommes dans la maison principale d'un camp de vacance où l'on cultive des fraises comme tu as sans doutes dû le remarquer en arrivant les champs étant assez visible. Ce n'est qu'un modeste centre de vacance pour les jeunes adolescents du coin. »
Chiron marqua volontairement une pause dans son discours cherchant à noyer le poisson sur la véritable utilité des lieux mais aussi parce qu'il devait comprendre comment une mortelle avait pu arriver jusqu'à eux. En temps normal si l'arbre de Thalia n'avait pas été malade elle n'aurait pu passer que si elle avait du sang divin en elle mais... L'état de l'arbre de Thalia affaiblissait considérablement l'efficacité de la barrière et aurait très bien pu laisser passer une mortelle tout à fait ordinaire voilà pourquoi il devait rester méfiant même si il savait que la prochaine Pythie enfin plutôt le prochain corps de l'oracle de Delphes devait rejoindre le camp appelé par l'esprit enfermé au grenier. Il devait être sur avant de pouvoir la laisser tout découvrir ici et donc ne pas se tromper.
« pour ce qui est de ton ordinateur il te sera rendu plus tard je suppose mais ce genre d'appareil est confisqué aux jeunes à leur arrivé et entreposé dans un lieu sur donc ceux qui t'on emmené ici on dut faire de même avec toi supposant que tu venait nous rejoindre. »
là encore il essayait de noyer le poisson, il avait servit une excuse bateau ne sachant pas trop pourquoi on ne lui avait pas tout restituer car il ne s'occupait guère de ce genre de soucis, et si il était vrai qu'ici la technologie n'avait presque pas court cela n'empêchait pas les enfants d'Hermes ou même de d'autre dieux de bénéficier d'outil technologique au sein de leur bungallow mais c'était toujours propre à ce que chaque jeune avait avec lui tout simplement. Il devait réussir à la faire parler sans ça il ne pourrait pas la laisser circuler et devrait lui empêcher toute évasion possible vers l'extérieur ou une toute autre pièce susceptible de lui faire découvrir des choses dont-elle n'avait pas à se mêler.
« Comment nous as-tu trouver et que fais-tu ici ? Si tu veux pouvoir circuler ici sans être bloquée il va falloir être honnête avec moi sur ses sujets. Nous ne te feront rien ici mais comprends bien que nous ne pouvons pas nous permettre de laisser n'importe qui dans notre enceinte sans savoir ce qu'elle fait ici ne serait-ce que pour la sécurité de nos pensionnaires d'été. »
Et aussi pour sa santé mentale car découvrir leur univers leur monde pourrait rendre fou un mortel cela c'était déjà vu et même pour une Pythie voilà des années ce qui prouvait que ce secret pouvait clairement devenir dangereux si dévoilé n'importe comment et bien que Chiron ne se préoccupa guère des humains hormis ses pensionnaires en étant sur le camp celle-ci pouvait affecté la colonie et par extensions ceux qu'ils devaient protéger.
Vas-y scrute moi des pieds à la tête. J’en ai l’habitude. A chaque fois qu’un psy n’arrive pas à me soutirer la coopération espérée à ses tests, c’est ce qu’il fait. Il doit sans doute espérer lire quelque chose qui le ferait sortir de l’impasse. De toute façon, policiers, psy et surveillants sans parler des éducs, tous des incapables! Si maman est en hôpital psy et qu’elle ne me reconnait plus, c’est de leur faute. Ce n’est pas faute d’avoir essayé de les alerter! Mais non une gamine raconte forcément des bêtises surtout quand il s’agit d’un homme respectable comme le bon M. Haarde. Ma seul consolation c’est qu’il a finalement été arrêté grâce à tout ce que j’ai balancé à la presse et à la police. Oui la presse aussi! Si on veut court circuiter les réseau de corruption, la presse c’est tout de même une assurance supplémentaire que les choses vont aller jusqu’au bout. Evidemment j’ai dû abandonner maman mais elle est bien traitée et comme elle ne reconnaît plus personne… Ça c’est ce que je me dis pour me rassurer mais pour de vrai, j’ai les boules quand j’y pense.
Tout ça pour dire qu’il peut bien me dévisager autant qu'il veut ça m’est égal. Et c’est pas la peine de tenter de me faire croire que ma coopération est la meilleure chose que je puisse mettre en oeuvre pour me rendre service, on m’a déjà servi ça je ne sais combien de fois.
C’est moi qui attends des informations et il a intérêt à être convainquant s’il veut que je rentre dans son jeu! Voyons voir ce qu’il va répondre à mes petites questions. Verdad! Il me prend pour une idiota! Ce doit être ma face de loca qui lui fait penser que je vais avaler tout ce qu’il va me dire? Un camp de vacance pour ado? Et quelle activité de camp de vacances implique les armes blanches? Certainement pas le culture des fraises! Comme si les ados allaient en vacances pour cultiver des fraises. Je rive mis ojos dans les siens sans répondre. Ça tourne à deux cents à l’heure dans la tête. J’ai pas rêvé je l’ai bien vue ce gars avec une sorte de glaive à la Brad Pitt dans Troie! Ce n’est pas grave. Cela me conforte dans le fait que ces gens ont quelque chose à cacher et que je ne suis pas prête à jouer carte sur table. Le pauvre il doit se rendre compte de la bêtise qu’il vient de me raconter. J’avoue que je savoure assez ce silence. Ça doit turbiner en su cabeza! Il doit se demander comment il va bien pouvoir se raccrocher aux branches
En fait, si je n’en avais pas vu d’armés, je penserais plutôt qu’il s’agit d’un camp de redressement pour jeunes délinquants issus de famille de bourgeois. Du genre fils d’avocat qui a mal tourné et qu’on ne veut pas envoyer en prison parce que leurs parents ont des relations mais à qui on veut faire passer l’envie de recommencer leur petite connerie. ‘Tain si je suis tombée dans un repère de petit m'as-tu-vu! … Je sens que je vais être obligée de casser quelque petites belles gueules! en tout cas c’est pas un centre de vacances, parce confisquer leur ordi à des ados! Après, rien que ça, ça pourrait expliquer la mine renfrognée que beaucoup arborent et ça va expliquer la mienne s’ils ne se décident pas bientôt à me rendre le mien. Ah ça c’est sûr, je ne viens pas les rejoindre! Je croise les bras sur ma poitrine, à la fois pour maîtriser ma contrariété, et pour montrer que j’attends la suite avec le plus grand intérêt. Je sens venir sur mon visage l’air de défi que les adultes n’aiment pas voir. Mais qu’est-ce que je raconte?!! JE suis une adulte moi! Toutes ces années à me dénier cette qualité a fini par me tirer sur le ciboulot ou quoi?! En tout cas tous ceux qui sont supposés représenter les institutions socio-juridique détestent quand je prends ce qu’ils appelle mon air buté de défi qui soi-disant je me mènera à rien. Non mais ils croient quoi tous ces gens lorsqu’ils me servent leur baratin comme ce faux gentil à roulettes?
Je tente de trouver une logique à ses questions mais au fur et à mesure que je tente d’assembler les pièces du puzzle je me dis qu’il aurait plus de chance de me faire croire qu’ils élèvent des licornes que son histoire de fraises de bois et de camp d’ados. Si j’étais directeur d’un de ces camps pour ados désœuvrés, soit je ferais confiance à un nouvel arrivant quitte à ce qu’il ne se retrouve pas seul avec mes pensionnaires, parc que c’est vrai, on ne sait jamais, soit si je crains vraiment pour leur sécurité comme il est en train de tenter de me le faire croire, j’appelle les flics. De plus en plus je me dis qu’il n’a pas trop envie d’en arriver à ce genre d’extrémité et je ne vois qu’une seule raison pour ça c’est qu’il n’a pas trop envie que son camp se retrouve sous le feu des projecteurs. Le pourquoi, c’est une autre histoire. Secte? Organisation de complotiste? Mafia? Cette dernière hypothèse ne me paraît pas trop plausible, mais une chose se précise dans ma tête toujours en proie aux vagues d’agitation qui la bouscule de l’intérieur, ça a un rapport avec l’étage.
Nous partageons une certitude c’est vrai. C’est clair que va falloir que je fasse quelques concessions pour avoir les coudées un peu plus franches et va falloir que je fasse au moins semblant d’être coopérante. Je tente de me faire une image de celle qu’ils ont de moi. Le genre d’exercice tordu que les psy tentent de mettre en application avec moi d’ordinaire. Ils doivent penser que je me suis paumée dans la forêt, vu l’état de ma caisse, ils doivent se dire que je suis un peu dans le besoin ce qui n’est pas tout à fait exact, mais sans permis quand tu veux te payer une bagnole faut trouver un revendeur pas trop regardant et la voiture peut pas non plus être une rolls. Bon mes bagages peuvent leur laisser croire que je suis un peu indigente, ce qui n’est pas tout à fait faux. Une fois que j’ai dit ça… Jeux toujours continue à leur servir ce qu’ils savent déjà et si je parviens à leur faire comprendre à demi mots qu’ils faut qu’ils arrêtent de se payer ma tête ce ne serait que du bonus.
Je finis par quitter le bord de la fenêtre et me diriger vers le lit. D’un bond je m'assois en tailleurs contre le tête de lit, mes mains sur mes chevilles. Mon visage s’est détendu et sans être souriant, faut pas exagérer non plus, il doit être bien plus ouvert que quelques seconde auparavant.
“Comment je vous ai trouvé? Coup de malchance. Je me suis perdue dans cette tain de forêt, et pour couronner le tout, je me suis emplafonné un arbre j’ai marché au hasard et me voilà. Le hasard qui fait bien ou mal les choses suivant le point de vue”
Je fis une moue faussement dépitée avant de poursuivre. “Mais bon je crois que je suis un peu trop vieille pour faire partie de vos pensionnaires et puis la culture des fraises…”
Une mine peu enthousiaste vint ponctuer cette dernière phrase qui devait déboucher sur, donc je ne vais pas vous importuner plus longtemps, si vous pouviez me ramener à la civilisation la plus proche… en vous remerciant… Mais là j’avais un peu peur d’être prise aux mots et j’en serais pour mes frais en ce qui concernait la visite de ese puto d’étage! J’ai l’impression que si je pars d’ici sans tirer cette histoire au clair je vais le regretter toute ma vie. Et en même temps je ne suis pas sujette à faire confiance juste à des intuitions qui se rapprochent d’ailleurs plus d’un instinct animal. J’essaie de trouver à toute vitesse autre chose qui me permettrait d’avancer mes pions, mais le tourbillon ne me laisse pas réfléchir aussi bien qu’à l’ordinaire. Je pourrais tenter un truc du genre: “Après, je ne suis pas contre un petit boulot. J’ai plusieurs cordes à mon arc, informatique, éducatrice… Je suis certaine que je pourrais faire une bonne animatrice pour vos ados.” Mais je ne pense pas qu’il aient besoin de personnel ici ni qu’ils embauchent la première nana qui débarque en pleine nuit. J’ai même pensé à me faire passer pour une journaliste, mais à part mon ordi rien, chez moi, ne viendrait corroborer cette hypothèse. Du coup je poursuis comme la salle gosse que j’ai toujours été, enfin d’après ceux qui tentent de me mettre à la question.
“Ce que je fais? Et bien pas grand chose surveillée comme je suis. Je n’ai même pas eu droit à une visite des lieux à part cette pièce et très peu des extérieurs. Pour vous dire, je n’ai même pas vu vos champs de fraises. A croire que c’est le jardin des Hespérides!”
Je haussai les épaules les paumes des mains tournées vers le plafond, une moue interrogative sur le visage.
“C’est ce que vous vouliez savoir?”
Après tout je n’avais fait que dire la vérité et en terme d’honnêteté, j’avais répondu à la demande qu’il m’avait faite. J’attendais qu’il fasse en retour un pas dans ma direction, mais même si dans son état le mot pas, n’était pas des plus appropriés.
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Pythie de Delphes
Sam 2 Fév - 10:16
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Il était clqir et net que ses petites explications malhabiles ne convaincrait personne ayant un temps soit peu d'intelligence qui aurait pu voir passé les pensionnaires en armures et armés mais en même temps il pouvait toujours justifier cela comme une sorte de jeu de rôle en costume d'époque qu'ils faisaient tout au long du camps pour donner un aperçue aux pensionnaires des combats de l'antiquité. Arès tout avec une couverture de professeur de latin remplaçant chez les mortels cela pouvait passer non? De toutes les façons il était claire que ses explications n'avaient guère convenue à la jeune femme mais en même temps elle n'était pas en position de penser qu'ici elle pouvait n'en faire qu'à sa tête ou se permettre de se donner une tête butée comme à l'extérieur. Le camp n'avait rien avoir avec le monde mortels et même si il n'utilisait que peu la brume ici pour qu'elle soit arrivée à leur camp par hasard c'était juste peu probable seule une volonté divine ou l'esprit de l'oracle aurait pu la guider. Un simple être humain sans pouvoir n'aurait jamais pu se rendre ici par hasard justement pour la protection des pensionnaires.
« Je vois... Ceci dit nous ne sommes pas si facilement repérable dans cette forêt même par accident. Et je ne crois guère au hasard pour ma personne les choses ont été voulu ainsi et tu as donc une raison de te trouver ici compte tenu que n'importe qui ne pénètre pas ici. »
Chiron pesait le pour et le contre il devait s'assurer en donnant le moins de détail possible de la réalité de ses impressions et le meilleur moyen était encore de voir ce que ça donnerait de la faire passer devant la trappe du grenier en scrutant discrètement au passage ses réactions car il se voyait mal lui demander si elle n'avait pas des visions ou autre pour prouver ses dires cela ferait un brin penser qu'il était fou. Certes ce n'était pas le cas mais pour quelqu'un ignorant tout du monde déïque cela pouvait en donner l'impression il ne fallait pas se leurrer non plus.
« Pour ce qui est de la visite des lieux il est normale que tu n'y es pas eue droit car ce n'est pas si simple il y a des règles de sécurités ici et notre surveillant et ses condisciple mettent un point d'honneur à les faire respecter comme tu as du le voir à ton arrivée mais pour ce qui est des champs de fraise je peux te les montrer suis-moi.. »
Roulant vers la sortie en s'assurant que la jeune femme le suive, Chiron lui fit brièvement faire le tour de l'immense grande maison lui indiquant à quoi servait toute les portes de l'infirmerie au bureau du directeur en passant par son propre bureau et la bibliothèque. Puis arriva le moment de s'approcher de la trappe menant au grenier de l'oracle d'où s'échappait une légère brume verte qui semblait indiquée que le grenier était illuminée par une quelconque source lumineuse. Avançant de sorte à jauger l'expression de la jeune mortelle Chiron avançait vers l'entrée donnant vers les immenses champ de fraise afin de les lui montrer poussant la porte pour les laisser apparaître aux yeux d'Idalina.
« Et voilà nos champ cultiver par nos pensionnaires comme tu peux le voir. Bien qu'ils ne fassent pas que cela ici non plus cette cultivation de fraise permet de maintenir ouvert le camp de vacance depuis de nombreuses années on les livres aux magasin en ville ou à des particuliers cela apporte de l'argent pour bien nous occuper des pensionnaires et pouvoir leur apporter des activités intéressantes. »
Observant les enfants de Déméter et de Dionysos qui s'occupait de récolter les fraises mûre Chiron espérait qu'aucun ne ferait usage de ses pouvoirs en présence de la jeune femme près de lui. Tout lui serait révéler en temps voulu une fois qu'il se serait assuré qu'elle était bien celle qui pensait qu'elle étai. Les dieux seules savaient si elle était la prochaine Pythie ou pas et dans ses moments CHiron aurait bien aimé que Zeus ou tout autres dieu lui donne l'information avec un signe qui l'aurait assuré que les apparences n'avait plus lieux d'être il aurait pu ainsi se détendre un peu.
Je me demandais bien ce que voulait dire cette mine songeuse. Il ne semblait pas mettre en doute ce que je disais et pourtant le peu que j’avais raconté ne semblait pas lui suffire. Lo mejor était de rester dans l’expectative. Je me demandais ce qu’il voulait bien dire par son doute de voir pénétrer les gens facilement ici. Ce n’était pas la sécurité qui m’avait impressionnée depuis que j’étais arrivée ici. Pas de clôture électrifiée, heureusement pour moi, parce que de nuit c’était le meilleur moyen de récolter de la Idalina grillée pour le p’tit dej’. Pas non plus de système de surveillance ou alors très discret des pantins avec des armes cheloues oui et une chambre avec fenêtre ouverte sur l’extérieur! Vous parlez d’une sécurité! Quant-à l’impossibilité de se faire repérer… De nos jour, il y a bien des moyens de trouver ce que l’on veut trouver. Il se leurrait bien s’il estimait qu’une forêt était à même de dissimuler sa petite communauté aux yeux extérieurs. Si ce type était représentatif des responsables de l’endroit, je pouvais dire que ça allait être du velours d’arriver à mes fins.
Le seul point avec lequel je n'étais pas en désaccord avec lui c’était que les choses n’arrivent pas par hasard et il pouvait me faire confiance pour tenter d’éliminer la part du hasard dans ce que j’avais en tête. Il y avait quelque chose d’important au dessus de ma tête et je voulais en avoir le coeur net, quitte à être déçue. L’échelle qui pendait du plafond dans la sorte d’anti chambre là dehors, pas si loin de ma chambre semblait être le moyen d’accéder à une sorte de grenier et il ne me faudrait pas longtemps pour me hisser là-haut si j’en avais l’occasion. Le señor Brunner serait bien agile tout à coup, s’il parvenait à m’en empêcher et ses ados plus malins qu’ils ne l’avaient laissé entrevoir jusque là.
Par contre le coup du destin! Non sérieux! Si je ne me trouvais pas là en train d'échafauder des moyens de de grimper dans un grenier sur lequel je ne savais rien, juste parce qu’une petite voix me le soufflait, j’aurais bien ricané un petit peu. Mais là je me trouvais un peu bête j’avoue. Je cillai le temps de reprendre la maîtrise de ce qu’il est raisonnable de penser et envoyer au diable toutes les superstitions que les hommes vous balancent à la tête dès qu’ils ne comprennent pas ce qui leur arrive.
Intérieurement je me réjouissais de le voir hésiter. Visiblement, il ne savait pas sur quel pied danser avec moi. Je tentais de me mettre à sa place et ma première question était, pourquoi me garder si longtemps avant de prendre une décision? Définitivement, je penchais pour l’hypothèse d’une communauté qui voulait rester dans le clandestinité. Si j’étais à la tête d’une telle organisation, cela fait belle lurette que je me serais débarrassée de la curieuse qui venait de débarquer. S’il me gardait, il devait y avoir une raison que je refusais de mettre sur le compte du destin. Mais je n’avais pas beaucoup de piste. La première raison et malgré tout cela restait le plus probable, cette bande de fantoches étaient trop tendres pour prendre des décisions définitives et cela leur jouerait sans doute des tours à un moment ou à un autre. La deuxième était qu’ils avaient besoin de moi mais là, je séchais pour en trouver la raison et la nature de l’utilité que je pouvais avoir pour eux. Je ne les connaissais ni d’Eve ni d’Adam et j’étais prête à parier que la réciproque était vraie à moins évidemment que durant ma convulsion j’aie des dit des trucs qu’il n’aurait pas fallu, mais cela ne m’était jamais arrivé et cela me faisait toujours passer pour une cinglée donc propre à décourager quiconque de me demander quoi que ce soit. J’en revenais donc toujours à ma première hypothèse qui me faisais dire que leur aventure n’allait pas durer très longtemps. Tant pis pour eux.
Je gardai le silence à la nouvelle mention des consignes de sécurité. Quelque part je les plaignais un peu, même si ce n’est pas mon genre de m’occuper des affaires des autres. Ce bercer d’illusions comme ils le faisaient avait quelque chose de tristement pathétique. Mais la perspective de visiter en détail l’endroit fit passer ces considérations au second plan et d’ailleurs une nouvelle fois ce n’était pas mes affaires. Inutile de dire que le même bond qui m’avait plantée sur le lit me remit sur mes pieds et que mes baskets furent vite renfilées.
Je laissai le fauteuil pivoter en silence si on excepte un léger crissement de gomme sur le parquet et je suivis le “responsable adjoint” dans la visite qu’il me proposait. Une fois sortie de la chambre mon tourbillon intérieur fit comme d’habitude, il reprit des forces et commença à me faire savoir que peut-être dehors il serait mieux. Je passai une main sur ma tempe droite comme si c’était de nature à le calmer. De mon côté je n’étais pas décidée à le laisser me gâcher la visite. Mon objectif étant d’en apprendre le plus possible sur les lieux et surtout ce fameux grenier. Je ne pouvais pas dire le contraire, ils étaient bien installés et sans être luxueuse la maison, ce qui paraissait être un bâtiment administratif ou peut être d’enseignement si j’en jugeais pas la bibliothèque, le tout était assez cozie, en tout cas plus que ce que ma chambre de fortune ne me l’avait laissé supposer. Par contre, j’avais beau m’en défendre, je ne pouvais m’empêcher de constater que mon fidèle tourbillon prenait de l’intensité chaque fois que nos pas nous rapprochaient de la fameuse trappe. Je me voyais parfois contrainte de plisser des paupières pour contenir le mal de crâne qui augmentait à chaque fois. De temps à autre je tentais d'observer le paralytique pour voir s’il était atteint des mêmes symptômes que moi mais lui semblait être aussi frais qu’une rose si on exceptait encore une fois, l’état de ses jambes. Je me demandais pourquoi ça ne faisait ça qu’à moi. Sans doute était-il habitué? L’idée me vint qu’ils devaient mener des expériences dans ce grenier qui influaient sur mon système nerveux. Ce n’était sans doute pas le cas, car ma colonne vertébrale ne se manifestait pas, mais il devait bien se passer quelque chose de pas très catholique là-haut. En arrivant en dessous je notai la vapeur verdâtre qui filtrait légèrement de la trappe mais ne posai aucune question, d’abord pour ne pas laisser penser que j’étais particulièrement intéressée par elle et d’autre part parce que le douleur devenait intolérable accompagnée maintenant de la sensation que mes yeux allaient sortir de leurs orbites, exploser s’enflammer ou tout ça à la fois. Instinctivement je posai mes doigts sur mes paupières comme pour les rafraîchir mais ils n’avaient aucune température excessive. Ce n’était qu’une impression bien qu’elle soit des plus réelles. Toujours en proie à ces sensations mais un peu rassurée, je finis par suivre mon guide à l’extérieur. La brise printanière me rafraîchit agréablement le visage et les odeurs de la forêt me redonnèrent la sensation d’être à peu près en bonne santé. Si un jour on m’avait dit que je penserait une chose pareille!... Perdue dans mes pensée, c’est à peine si je me rendis compte des chemins que nous empruntâmes pour arriver aux champs de fraises. en tout cas c’est carrossable car le fauteuil roulant ne sembla pas peiner dans ces chemins.
Pour des champs de fraises ce sont des champs de fraises. Je ne m’attendais pas à de telles surfaces de culture! Pour une fois ils n’ont pas fait les choses à moitié! Bon je ne crois toujours pas un mot de son histoire de centre de vacances car durant les périodes hors vacances que deviennent ses cultures? L’installation est permanente c’est à peu près clair dans mon esprit et comme pour enfoncer le clou, j’ose une question comme à moi même mais qui fatalement ira se loger dans ses oreilles:
“Je serais curieuse de savoir ce qu’ils font d’autres ici…”
En tout cas les deux quien trabajan à ce moment nous ignorent superbement. C’est beau l’investissement au travail! Par contre je me demande si l’on peut survivre avec une activité de monoculture qui ne doit pas produire au delà de deux mois. Le reste du temps comment les ressources du camp sont-elles assurées? Je garde pour moi ces réflexions car elles mettraient mes doutes au grand jour et ce n’est pas forcément une bonne idée.
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Pythie de Delphes
Sam 2 Fév - 21:33
En avoir le cœur net!
La vie est un défi à relever, un bonheur à mériter, une aventure à tenter.
Feat MJ (Chiron) - Idalina C. Verduzco
Chiron savait d'expérience qu'avec la brume les mortelles voyait ce qu'il voulait voir et que ainsi leur secret à eux était sauf mais jamais avant elle qui semblait bien guidée pour être venue ici il n'avait vu de mortel pénétrer leur camps forcement l'arbre de Thalia l'aurait empêché d'entrer de toute les façons et les quelques rares mortels pouvant connaître leur emplacement sont souvent des parents d'un demi dieux et donc connaissant l’existence de ce monde et sachant bien qu'ils ne peuvent y entrer. En ce qui concernait la jeune femme avec lui Chiron se doutait bien qu'elle devait s'imaginer qu'il était gâteux en parlant de sûreté et que personne ne venait ici car elle n'avait pas vraiment compris d'une part mais aussi parce que la sécurité du camp ne devait pas lui paraître très au point pour le peu qu'elle en a vu en même temps essayer de faire comprendre ce genre de chose à un mortel était bien inutile. D'une part il n'avait pas à savoir et n'avait pas leur place ici d'autre part ils n'y arrivaient jamais la forêt obscurcit par la brume en décourageait plus d'un mais bon aller faire comprendre ça quand vous ne pouviez pas dévoiler le secret... Chiron avait bien remarqué sa posture plus ils se rapprochait de la trappe du grenier et cela confirmait ses impressions pour autant il n'était pas dupe et savait très bien ce qu'elle avait en tête et qu'elle devait penser u'il serait très simple de rouler ses gardiens pour parvenir à ses fins sauf qu'ici c'est eux qui dictait les événements et si son destin était de parvenir au grenier elle y parviendrait mais là encore essayer de faire comprendre inéluctabilité du destin à un mortel qui ne devait pas croire en ce qui était le destin ou même l'existence des dieux.
« Au passage tu n'es pas en prison ici tu peux circuler à la bibliothèque si ça t'intéresse et même sortir du côté des champ en revanche ce qui se trouve derrière la grande maison t'es interdit pour le moment. Et inutile de vouloir faire une sortie nocturne pour visiter le grenier qui t'intrigue rien ne t'empêche d'y aller si cela te fait envie mais attend-toi à un choc si tu y vas. »
Comme toujours Chiron avait été franc et direct sans pour autant dévoiler le contenue du grenier en même temps il ne se voyait pas dire: " au fait nous gardons une momie dans notre grenier investie de l'esprit de l'oracle de Delphes!" ce n'est pas vraiment le genre de phrase que l'on cris sur tous les toits non plus cela se comprenait aisément sauf si vous teniez à finir interner là encore c'est le genre de phrase que que vous pouvez crier vous gagner sur un aller sans retour là-bas croyez-moi sur parole. Jaugeant des réaction de la jeune femme à ses côtés Chiron se doutait bien qu'une fois la pythie aurait pris corps dans son corps la jeune Idalina aurait beaucoup à assimiler et une vie hors du commun et plus agité par ici enfin agitée certes mais pas en mal non plus mais bien différente de ce qu'elle avait toujours connue. Comprenez bien que le corps investie de la Pythie est depuis l'antiquité une jeune fille vierge ayant des dons de prescience au cœur pure, avec l'évolution du monde et le déplacement du siège du pouvoir divin et par les siècles passés cette particularité c'est conservée quoique certaine chose ont évoluer également puisque pendant un certain nombre de temps la Pythie s'incarnait dans la momie de son dernier corps conservée au grenier du camp faute d'avoir trouver un corps pour se réincarné. La prescience de l'oracle d' Apollon ou Pythie est un atout majeur pour le camp permettant l'énoncer des quêtes destinées à faire des pensionnaires de vrai Héros mais aussi à prédire l'avenir de tous les mondes et les répercussions d'un monde à l'autre. Il fallait juste espérer que l'esprit de la Pythie ne rendrait pas folle la jeune fille avant de prendre corps on va dire.
« Bien j'ai du travail à finir je retourne à mon bureau. Tu peux rester encore dehors si tu te cantonne à ce côté-ci. Comme je te l'ais dit ce n'est qu'un camp pas une prison mais si tu veux que ton séjour se passe bien ici et ne pas être surveiller il va falloir jouer franc jeux et suivre nos directives. J'espère pouvoir te faire asse confiance pour que tu ne déroge pas à l'interdiction pour le moment.Tu découvriras ce qu'il en est le temps venu et cela viendra plus vite que tu ne le penses. Bonne soirée jeune fille. »
La saluant d'un signe de tête Chiron tourna son fauteuil et retourna seul à l'intérieur partant en direction de son bureau qu'il ferma à clé une fois arrivé à destination. Abandonnant la coquille vide de l'homme infirme le corps d'un magnifique étalon sortie de la carcasse révélant là son appartenance à la race des centaures, peuples sauvage vivant dans la forêt du camp loin de la civilisation pour les autres membres mais Chiron lui était m'entraîneur des Héros, fils de Cronos et immortel de surcroît tant qu'il y aurait des héros à instruire. Se postant à la fenêtre de son bureau donnant sur l'esplanade ou se tenait le foyer des dieux, Chiron sans surprise vie une petite fille veiller sur le feu mais il n'ignorait pas qu'il s'agissait d'Hestia, déesse des foyer sous cette apparence juvénile veillant à ce que jamais le feu ne s'éteigne. Il alla tout de même donner des consignes concernant la nouvelle leur demandant de la laisser aller au grenier si elles 'y décidait car c'est là qu'elle était attiré depuis le début en revanche il demandait à ce que la porte donnant sur le reste du camp soit verrouiller pour le moment.
Je me demandais quand mon guide s’arracherait à la contemplation de ses champs de fraises. Verdad, c’est impressionnant en soi tous ces pieds bien alignés à perte de vue, mais bon une fois que l’effet s’est estompé, on peut passer à autre chose. En même temps, pour ma part, je pensais encore à ce satané grenier et je pouvais bien patienter qu’il se soit remis de sa fierté ou qu’il ait également fini de faire tourner les réponses que je lui avais apportées.
Je me mettais en sus zapatos. Une fois ses choix de départ mis de côté, on ne va pas revenir là-dessus, il devait être bien ennuyé par ma présence. Je me demandais jusqu’à quel point il était convaincu que j’avais gobé ses salades et à quel moment il jouerait carte sur table. De mon côté, je n’étais pas décidée à faire la moindre avancée qui pourrait me mettre dans un mauvais cas. Après tout, celle des deux qui craignait le plus pour son avenir c’était bien moi et j’ai la vie solidement chevillée au corps et à l’esprit. Hors de question que je me dévoile plus tant que je n’aurai pas de garanties solides que je ne risque rien ici, ce qui reste à prouver malgré l'amabilité de mon hôte qui a tout de même mis cinq jours à se dire qu’il devrait peut-être s’occuper de mon cas. Les mains glissées dans les poches de mon jean, je me tenais aussi droite que possible à côté du fauteuil roulant, la tête un peu rentrée dans les épaules, bien décidée à ne pas faire le premier pas.
Heureusement, ce moment de silence ne dura pas trop longtemps. Le regard occupé par le manège des deux ados, faisant style “je n’attends rien de toi”, je ne sais pas s’il tourna la tête vers moi ou s’il lança son petit discours toujours absorbé par ses chères fraises. J’avoue que je ne m’attendais pas à ça. La première partie était une réponse à ce qui me préoccupait un peu mais la fin m’obligea à me tourner vers lui, un peu trop brusquement à mon goût, en tout cas assez vivement pour qu’il puisse bicher de m’avoir percée à jour. J’ai horreur de ça et mon sens de l’improvisation un pris en défaut, je parvins tout de même à articuler quelque chose presque de façon neutre qui pouvait peut-être noyer le poisson de mon étonnement.
“Et mon ordinateur ?!”
Je jurais intérieurement contre ma réaction si transparente qu’un enfant de six ans m’aurait percée à jour. M Brunner était sans doute moins neuneu que je voulais bien le croire et je me maudissais de m’être laissée berner. Mais quand même, je me demandais comment il avait fait. Même s’il avait remarqué que j’étais mal à l’approche de la trappe, comment avait-il deviné que je m’y intéressais ? Je commençai à ressentir comme un malaise car trop de choses ici ne correspondaient en rien avec ma représentation du monde que je me faisais. D’abord cette attirance pour cet endroit puis pour ce grenier. Et puis ces gens pour le moins étranges. Passons sur leur conception de la sécurité, mais les armes blanches qui se baladent. Et enfin cette dernière remarque comme s’il avait lu en moi ou qu’il s’attendait à tout ce qui se passait ou allait se passer. Je me sentais déstabilisée dans mes analyses. Evidemment mon cerveau se mit à turbiner à toute vitesse, recalibrant les questions que je me posais. J’aurais pu, bien sûr, les lui poser directement en commençant par “Comment savez-vous que je m’y intéresse ? mais ce serait avouer une partie de mes motivations pour rester ici et la prudence, la méfiance et peut être aussi l’orgueil m’en empêchaient. Je me contentai donc de garder le silence et après quelques secondes durant lesquelles il m’avait peut-être laissé le loisir de les lui poser, le paraplégique prit congé de moi. Je ne savais pas si la raison invoquée était la bonne mais au moins je pouvais me consacrer à mes réflexions qui tenaient plus maintenant d’élucubration que de raisonnements logiques dont j’avais l’habitude. Je ne pris pas le temps de répondre à ses dernières injonctions et de toute façon, je savais que je n’avais rien à lui promettre et qu’il mettrait des cerbères sur mes talons pour vérifier que je respecte bien ses consignes. En outre je n’avais envie de rien lui promettre. Ce n’est pas que je me sente engagée par les promesses, enfin, ça dépend à qui je les fais, mais jouer franc jeu… Pffff! Je ne voulais pas non plus tout compromettre. Après tout il y a des personnes qui ont besoin qu’on leur laisse du temps pour les laisser prouver par des actes ce qu’ils valent. Mon dernier tuteur par exemple, forcément ce ne pouvait être qu’un gilipollas! Mais il semblait avoir compris que tout ce cinéma autour de moi était ridicule, voire injuste ; Il ne me disait rien mais parfois signait mes fiches de rendez-vous sans que je me sois présentée ou ce genre de bêtise que la soi-disant justice exige. Bref j’ai appris à l’apprécier et c’était pas gagné. Je ne le lui ai jamais montré et même je ne perds pas une occasion de lui exprimer mon mépris pour son job. Tout ça pour dire que bon, al final, j’ai pas envie de faire de promesses.
Je laisse partir sans me retourner avant de ne plus entendre le crissement de ses roues; Par-dessus mon épaule je le regarde disparaître dans la maison. Je ne sais pas trop quoi faire. Je sais que si retourne dans ce bâtiment le tourbillon de mon cerveau reprendrait et finirait par le transformer en soupe de neurones. Autant que je tente de mettre mes idées en ordre dehors. Je ne sais pas pourquoi je fais un signe de la main aux deux ados pliés en deux au-dessus des plants de fraises et qui bien sûr, ne peuvent pas me voir. Je tourne les talons, les mains toujours dans le spoches et les yeux sur mes pointes de pieds qui leur passent devant alternativement. Qu’a-t-il voulu faire en me donnant toutes ses instructions ? De la psychologie inversée, me donner des indices sur ce lieu ? Je tente de rapprocher tout ça de ce que je croyais savoir auparavant, mais ça ne donne pas grand-chose de plus qu’un tas de questions sans vraiment de réponses. Je tente de sérier les problèmes pour tenter de définir ce que je vais faire. J’ai un espace de liberté que je ne vais pas me priver d’exploiter. Ça c’est déjà pas mal. Les interdictions maintenant. Je ne sais pas trop ce que je vais en faire. C’est évidemment plus sensible que les champs de fraises et bien plus attirant aussi. Est-ce que j’ai envie de les braver ? C’est évident oui, mais je finis par décider de ne pas me précipiter. J’ai déjà une chose importante à faire et ensuite, je verrai bien. Petit à petit mon esprit retrouve son calme habituel et cela me rassure.
Il s’agit de savoir maintenant comment je vais procéder pour me rendre au grenier. Je me rends compte que j’ai plus l’habitude de m’appuyer sur les interdits que les permissions. Je me demande de quel choc il a voulu parler. Je tente de me faire une image de ce que je vais trouver là-haut. Expériences physico-chimiques ? Expériences biologiques. C’est sans doute ce qui pourrait le plus me déstabiliser avec tout ce qu’on peut faire dans le domaine, jje n’ose pas imaginer ce qui occupe des tarés clandestins. La vapeur verdâtre… Un essaie de cryogénisation ? ce serait sans doute le plus rassurant, mais pour quel objectif ? Je suis peut-être tombée dans un nid de conspirationnistes ou d’adepte de la fin du monde. Décidément c’est bien par-là que je dois commencer.
Je sens un petit air frais dans le cou qui m’arrache un frisson. Je n’ai pas vu le temps passer et le soir arrive doucement. J’ai dû donner un drôle de spectacle à tourner en rond dans le camp sans voir personne ou alors tellement perdue dans mes pensées que je ne les ai même pas calculés. C’est comme si je retombais sur terre. Il est temps que je rentre dans mes quartiers. Le plateau repas ne va pas tarder à y arriver et ensuite à moi le grenier. Il a beau avoir essayer de me dire que je peux y aller quand je veux, je n’ai pas envie de témoin et quelque chose qu’il y a une part de piège dans cette autorisation. Ca parait un peu paranoïaque mais cela fait longtemps que je ne fais plus confiance à personne sans de solides raisons et pour l’heure de ces raisons, je n’en ai pas.
Il fait noir, j’ai pris mon repas il y a deux heures maintenant. La grosse montre d’Aragorn, seule chose que j’ai sauvée de lui à part son ordi qui a rendu l’âme il y a trois ans, est là pour en attester. Je suis restée allongée sur le dos à contempler le plafond comme si mon regard allait pouvoir le percer et m’éviter mon expédition. Il est temps. Posément, je me lève et me dirige vers la porte et m’arrête les sens aux aguets malgré le tourbillon qui continue de gronder entre mes oreilles. Je dirais qu’il n’y a personne derrière la porte mais par précaution, je fais jouer doucement la poignée de la porte le visage concentré aux aguets du cliquetis métallique qui me trahirait. Mes années en foyer m’ont aguerrie à ce genre d’exercice et seul mon poignet a ressenti une petite onde lorsque la gâche a renoncé à son logement. Je le sais, les gonds sont bien graissés et je ne crains pas de grincement intempestif. Mon œil scrute l’obscurité entre la porte et son cadre. Personne ; Je finis d’ouvrir ma porte et la referme derrière moi avec les mêmes précautions. Un petit sourire satisfait se dessine sur mon visage. Mes yeux habitués à la semie obscurité, tentent de débusquer une présence, mais je suis seule. Sur la pointe de mes semelles souples de caoutchouc je parviens vite au bas de l’échelle. J’ai l’impression ça tambourine de l’intérieur et de l’extérieur de mon crâne en même temps. Je sens ma respiration s‘amplifier et la sueur perler à mes tempes. Maintenant que je suis là, je me demande si c’est une bonne idée. Le pied sur le premier échelon j’hésite une seconde la tête baissée pour résister à la douleur qui se fait de plus en plus pressante et aiguë. Allez ! Ce n’est plus le moment de renoncer après avoir attendu ce moment depuis que je suis arrivée. Je relève la tête pour fixer la trappe et sa vapeur verdâtre. Je rejette l’hypothèse qui voudrait qu’elle soit toxique sinon depuis le temps qu’elle filtre ici, on aurait déjà dû en sentir les effets. Les échelons sont rapidement gravis et ma tête se retrouve juste sous le plafond, je dois même l’incliner légèrement sur le côté pour ne pas me cogner. J’appuie contre le panneau qui doit m’ouvrir le passage vers toutes les réponses. Il n’a pas de système de verrouillage et ne compte que sur son poids pour rester en place. Il est même plus lourd que je ne pensais et je dois accentuer ma poussée pour le soulever. Son ouverture fait comme un appel d’air jusqu’au moment où un bras articulé qui m’avait été dissimulé par son épaisseur empêche qu’il ne tombe violemment dans le grenier.
Le passe la tête par l’ouverture. Ici il fait plus noir que dans le corridor du bâtiment et je ne distingue que de sombres silhouettes, sans doute des cartons on des caisses comme dans tout bon grenier. Je finis de me hisser à l’intérieur. Quelle imbécile ! Je n’ai rien pris pour m’éclairer ! Heureusement je me cogne à quelque chose qui pend au-dessus de moi. A taton, je parviens à identifier une lampe avec un interrupteur antédiluvien. Et la lumière fut ! Bien vite je referme la trappe. Mon tourbillon s’est arrêté mais j’ai toujours aussi mal à la tête. Je jette un regard alentour le front plissé de douleur et les yeux un peu aveuglés par cette nouvelle lumière. Je ne m’étais pas trompée. Des caisses et des cartons soigneusement rangés et empilés. Mais aussi une sorte d’autel avec quelque chose sous un drap immaculé. D’ailleurs je me fais la réflexion que les araignées doivent être aussi sensibles à l’endroit que moi car aucune de leur toile ne vient ternir le décor. Pas plus de poussière. L’endroit a l’air un trop bien entretenu pour un simple grenier. Je ne peux pas trop être surprise, mais il est bien loin du laboratoire que je m’étais imaginé. Mes pieds se perdent dans la vapeur et semble venir de sous le drap.
Les autres contenants passent aussitôt au second plan. Je vais aller droit au but. Pour moi pas de doute, c’est là que se trouve LA réponse.
Je me retourne ; Une voix. Mais je suis seule. Il se passe quelque secondes avant qu’elle ne se manifeste de nouveau et que je me rende compte qu’elle est à l’intérieur de ma tête. Mais je ne comprends pas ce qu’elle me dit. Ca fait :
“proséngisi..”
J’atteins enfin le drap et le soulève doucement. Je me baisse pour regarder en dessous sans avoir besoin de le relever au-dessus de ma tête. Je ne mets pas longtemps à identifier l’objet. Sans aucun doute c’est un sarcophage et si j’en juge l’ouvrage, un sarcophage de luxe. Mon coeur se met à battre la chamade, ça plus la douleur dans mon crâne et la voix dans ma tête je me sens un peu vaciller. Je reprends une bonne respiration et…
“proséngisi”
Tout tourne autour de moi et pour quelqu’un qui n’est jamais tombé dans les pommes ni n’a fait de malaises, c’est une expérience déroutante. J’ai trop tergiversé. Qu’est-ce qui m’arrive ? Je ne suis pas du genre à hésiter lorsqu’elle est sur le point d’atteindre un but. D’un geste sec, j’arrache le drap de son support et le laisse tomber derrière moi. Je reste un instant, pétrifiée. Le sarcophage est encore plus beau que ce que mon premier coup d’oeil me laissait supposer. la ferronnerie est sûrement en or ainsi que les incrustations de métal scintillant. Les pierres serties rehaussent encore le luxe de cet écrin mortuaire. Quel genre de civilisation enrichit plus les morts que les vivants ? Toutes celles dans lesquelles on rencontre des gens qui ne savent pas que faire de leur fortune de leur vivant et qui veulent en remontrer aussi dans leur mort. Je me penche au-dessus du catafalque. S’il n’y avait pas cette voix dans ma tête qui me serine toujours la même chose cela ne me ferait rien. La mort je l’ai rangée depuis longtemps dans le truc qui nous attend tous au bout du bout et qui devrait nous inciter à bien remplir nos vies avant le néant. Mais là j’avoue que l’ensemble de ce qui me tombe dessus m’impressionne.
Pourquoi je ne suis pas surprise ? Une momie dans un sarcophage quoi de plus logique ? Je ne suis pas archéologue mais tout indique qu’elle n’a pas été emballée hier. Avant que j’aie pu y réfléchir, j’ai effleuré du doigt sa main emmaillotée. Un froid intense monta dans mon bras et envahit mon corps malgré mon retrait. Cette vague de froid me serra physiquement le corps avant d’être chassée par une onde de chaleur comme celle qu’on ressent lorsqu’on s’assoit près de la cheminée. Une immense lumière m’aveugla et je compris la voix.
“Merci. Sers bien Apollon !”
Et tout devint noir. Elle me dit qu’elle va faire partie de moi mais que je ne dois pas avoir peur. Je sais qu’elle a beaucoup de choses à me dire moi la nouvelle Pythie, mais une convulsion m’emporte alors qu’elle me dit que c’est normal.
Des chants d’oiseau, des voix lointaines. C’est le jour. Je cherche l’oreiller. J’ai eu une nuit agitée. Mais seul un sol dur rencontre mes doigts, j’ouvre les yeux brusquement. Ma tête me lance mais cette fois ce n’est plus le tourbillon. Je m’assieds péniblement et passe mes doigts dans les cheveux, vue la bosse et le liquide poisseux qui finit de coaguler pas besoin de me demander pourquoi j’ai un petit tambour sous le cuir chevelu. La lampe brille toujours mais la lumière du jour la rend inutile. Je me relève et regarde autour de moi. Rien n’a changé à part la brume verte qui semble avoir disparu. J’ai l’impression d’avoir fait un drôle de rêve. Il ressemble à tous les rêves de mes convulsions tout en étant différent. Et puis cette phrase qui résonne en moi : “ Sers bien Apollon!”
Que son estas tonterias! Servir Apollon ! Nouvelle Pythie ! Il est temps que je redescende avant que quelqu’un ne s'aperçoive de mon absence. Je replace le drap sur le catafalque. Je ne sais pas pourquoi je me sens envahie par une étrange proximité avec son occupante.
Le retour dans ma chambre se passe comme un rêve éveillé. Je ne croise personne et je m’allonge toute habillée. Je ne peux pas faire semblant que rien ne s’est passé mais tout défie ce que je sais, ce que je crois. La dernière solution est que je sois devenue loca. Mais on dit toujours que les fous ne se posent pas la question et en plus je suis cataloguée dans les tarées, les bizarres et les fous depuis tellement longtemps que je ne peux sans doute pas l’être davantage. Je me suis mise dans un vrai pétrin mais pour le moment il faut que je dorme...
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Pythie de Delphes
Dim 3 Fév - 15:57
En avoir le cœur net!
La vie est un défi à relever, un bonheur à mériter, une aventure à tenter.
Feat MJ (Chiron) - Idalina C. Verduzco
Chiron savait d'expérience que la jeune femme ne pourrait résister à l'appel du grenier là ou elle irait au devant de son vrai destin et accueillerais l'esprit sacré de l'oracle de Delphes, la Pythie servante du dieu Apollon mais surtout l'oracle protecteur du camp des sang mêlés qui prodiguait les quêtes à nos jeunes héros. Ce n'était donc clairement que l'affaire de cette nuit voilà pourquoi au matin c'est sous sa véritable apparence que l'entraîneur des héros se dirigea vers la chambre de la jeune femme. frappant à la porte il attendit un assentiment avant de pouvoir entrer. Ce que la jeune femme avait appris de la Pythie n'était sans doute déjà pas très facile à digérer mais avec la réalité de ce monde auquel malgré elle, elle appartenait à présent Idalina devrait très vite apprendre à ne pas se fier aux apparence et à ce qu'on lui à dit car cela pouvait vous jouer des tours certains.
« - Bien puisque maintenant tu es des nôtres enfin que tu as pris la place qui t'était destinée ici je vais pouvoir t'en apprendre plus sur ce lieux et te faire une visite plus détaillée. Tu es depuis cette nuit devenue la réincarnation de l'esprit de la Pythie, l'oracle de Delphes servante du dieu Apollon qui s'incarnait dans la momie du grenier pour délivrer ses prophétie jusqu'à présent. »
Chiron observait ses réactions depuis son entrée sous son véritable corps mais aussi après ses révélations. D'expérience il pouvait clairement imaginer qu'elle devait se demande ce qu'était que cet endroit le prendre pour un fou déguiser ou encore pensée qu’elle avait rêver tous ça la veille ou même qu'elle était bonne à enfermée avec cette histoire malheureusement elle apprendrait que tout ça est réel et que ce 'était pas parce qu'avec le temps les mortels les avaient qualifiés de légendes qu'ils 'existait pas un autre monde, celui des dieux de la mythologie .
« Bien et si tu te demande ce qui se passe je vais t'expliquer. Dans mon monde on me nomme Chiron, je suis fils du Titan Cronos et comme tu peux en juger je ne suis pas paraplégique mais un centaure, le Chiron de la mythologie qui entraîna les héros tels qu'Achille, Persée ou hercule. cela doit te paraître hallucinant, mais ce n'est pas parce que avec l'aide de la brume on se dissimule que nous n'existons pas comme vous mortels vous pouvez le penser. Les dieux de l'Olympe existe bel et bien et ce camp que je t'ai présenté comme un camp de vacance est un sanctuaire pour les enfants que les dieux ont eut en fleurtant avec des mortels depuis l'antiquité. »
Lui laissant le temps de bien assimiler tous cela et aussi de se remettre un peu de sa surprise même si elle devait tâcher de ne pas vouloir le montrer vu son caractère il n'était pas dupe et chaque arrivée au camp d'enfant ne connaissant pas sa véritable nature il voyait les même réactions et devait servir les mêmes explications donc il avait de l'expérience sur ce point. Se croire folle ou fou était souvent la première idée que les arrivant avait sauf qu'il ne l'était pas du tout et il devait s'y faire ça prenait forcément un peu de temps.
« Non tu n'es pas folle et ce qu'il y a ici est réel je te l'assure. Sache que de l'autre côté de cette maison il y à un tout autre monde. Si devant nous donnons l'impression d'une colonie cultivant les fraises de l'autre côté tu découvrira un véritable camp d'entraînement pour Héros et tout un univers plus anciens niveau architecture, l'ambiance du camp ressemble plus à un festival historique si on en croit nos pensionnaire. Ce camp à été conçus comme un sanctuaire pour protéger des monstres ses enfants à demi dieux aussi appelé sang-mêlé. Ses enfants sont spéciaux et ont hérité de pouvoir là encore ceux-ci dépende de leur géniteur divin. certains manipule le feu, d'autre l'art de la guère , d'autre l'eau ou les éclairs enfin c'est varié. Ici on leur apprends à savoir se défendre et si certains désire retourner dans la civilisation mortel une fois leur formation achevé ils le peuvent et beaucoup l'on fait et vive parmi vous incognito. Viens je vais te montrer car je sens que tu as du mal à me croire.»
Chiron se tourna pour sortir de la pièce tranquillement attendant la jeune pythie et l'emmena en direction de la porte donnant sur l'esplanade arrière, la partie masquée aux yeux des mortels. Poussant les portes ils virent sous leurs yeux se dessiner la vie du camp, on voyait des satyres armés et une flopées de demi-dieu en armure avec pour certes des épées, d'autres des arcs et qui s'entraînait. On apercevait également les bungalow aux armoiries divine un peu plus loin mais cela il pourrait lui expliquer plus tard. Si certain pensionnaire s’entraînait au combat d'autre s'entraînait avec leur pouvoir ainsi on pouvait voir des plantes poussés plus rapidement sous l'action des enfants de Déméter.
« Tu comprendras pourquoi tant que je n'était pas sur que tu étais bien la pythie je ne pouvais pas te parler de cela. Il vaut mieux que les mortels ne se mêle pas de notre monde et puis je dois m'assurer de la sécurité de ses enfants d'autant plus qu'avec l'arbre de Thalia malade nous sommes plus vulnérable ce qui explique que tu es pu entrer ici si facilement alors que seul les demi-dieu peuvent franchir notre protection. j''ai conscience qu'il va te falloir du temps pour assimiler tout cela et pouvoir le croire mais tu ne rêves pas et tu as ton rôle à jouer toi aussi à présent.»
Inutile de dire que le sommeil me fuyait autant que je cherchais à le rejoindre et que lorsque des pas d’équidé résonnèrent dans le couloir, je dressai immédiatement l’oreille incrédule en les entendant s’arrêter devant ma porte pour frapper. Ce soi-disant camp de vacances étaient complètement frappé! Ils allaient même jusqu’à entrer dans les bâtiments à cheval! Un vrai repère de dingos! Moi qui avait été si souvent affublée de ce qualificatif aurais dû me sentir rassurée de ne plus être la seule dans ce cas, mais je me demandais surtout quelle nouvelle folie allait me tomber dessus. De toute façon, on n’allait pas trop me laisser le choix si j’en croyais mes premières expériences ici et machinalement je répondis au nouveau visiteur tout en m'asseyant sur le lit. “Entrez!”
Le ton était mi résigné mi agacé. Trop de choses en peu de temps et je n’avais pas eu le temps de me faire à une seule. En plus je ne supporte pas que les choses me soient imposée et là tout m’échappait. Qui me demandait mon avis depuis que j’avais fracassé ma caisse dans le forêt?
Je fit un bon de surprise qui me remit sur mes pieds plus vite que cela ne m’était jamais arrivé. Par réflexe je pris une position de garde de boxe thaï pour l’abandonner bien vite en reconnaissant le visage de M. Brunner. C’était d’ailleurs la seule chose qu’il y avait de reconnaissable chez lui. Je restais pétrifié contre le mur. La caisse qui servait de chevet était le seule projectile digne de ce nom que je pouvais envisager de lui envoyer en cas de nécessité, mais il entama la conversation comme si rien n’était plus normal. Pouvait-il s’imaginer ce que cela me faisait de voir un centaure devant moi? Tandis qu’il parlait je le montrais d’un doigt accusateur, le regard noir. Aucune des insultes que je connaissais n’était assez violente pour lui faire comprendre que je n’acceptais rien de ce qu’il m’énonçait comme la chose la plus naturelle du monde. Pourtant en ce qui concernait la Pythie, j’avais du mal à trouver des arguments solides après ce qui m'était arrivé cette nuit. La seule chose dont je me sentais à peu près libre était de rejeter la faute de tout ce qui m‘arrivait sur lui. De temps en à autre, je ponctuais son discours par un “Vous!...” accusateur et menaçant à la fois, même si contre un centaure qui devait bien dépasser les quatre cents kilos, je n’avais que peu de chance. Et puis je sentis que tout était trop cohérent et trop difficile à accepter pourtant. Il n’y avait pas trente six solutions et elles étaient toujours les mêmes, soit je devenais vraiment folle et me trouvais dans mon propre délire, soit les choses étaient ce qu’elle paraissaient être et j’étais en train de vivre quelque chose qui ne me laiserait pas indemne. Dans le deux cas un vertige s’empara de moi en même temps qu’une poigne me saisit à l’estomac en même temps que l’adice remontait dans ma gorge. J’aus tout juste le temps d’atteindre la fenêtre et de l’ouvrir avant qu’un jet de bile ne m’emplisse la bouche d’amertume et ne souille le massif de pétunia que je n’avais pas remarqué jusque là. Je crachai et me raclai une gorge brûlée par le reflux de mon estomac. Puis épuisée je m’assis par terre pour laisser le centaure Chiron finir sa tirade qu’il avait interrompu sans manifester d’étonnement ni de dégoût devant ma réaction. Les avants bras posés sur mes genoux remontés au niveau de ma poitrine et le tête baissé, je le laissai poursuivre en tentant de remettre de l’ordre dans mes pensées. Je cherchais vainement comment en quelques secondes comment ré-aranger la construction du monde qui m’entourait sans perdre la raison car j’avais opté pour l’hypothèse selon laquelle j’avais encore à peu près toute ma tête. C’était celle qui me paraissait le plus économique en terme de survie immédiate. A toute vitesse les informations tentaient de prendre une place logique dans mon cerveau qui tentait d’en analyser les conséquences presque malgré moi. La réincarnation de la Pythie! J’étais bien obligée de partir de là comme postulat de base après ce que j’avais vécu cette nuit et qui se révélait ne pas être un rêve. Rien que ça me donnait envie de hurler de colère. C’était mon corps et je n’avais permis à personne de s’y installer. je sentis tout mon être se crisper comme s’il voulait expulser un parasite ou s’il voulait contenir la colère qu’il y avait en moi. La seule bonne nouvelle était que pour le moment cette Pythie de malheur n’était pas trop invasive et se tenait pour le moment à carreau me laissant le contrôle de ce qui restait de mes capacités mentales. Si j’admettais ça, voir un centaure, était presque logique et la possibilité que le Dieu Apollon existe vraiment… Euh! non là vraiment c’était un peu trop. Pour ça j’avais besoin de preuve et sans doute de plus de temps. Pour l’(instant j’allais devoir composer avec mon envie de tout casser autour de moi ce qui me donnerait peut être l’illusion réconfortante d’être maîtresse de mon avenir, chose qui semblait s’éloigner de plus en plus des perspectives qui s’offraient à moi. Finalement je finis par articuler en serrant des dents vengeresses
“Des vôtres! Rien du tout!”
Ma poitrine se soulevait à mesure que je sentais la colère prendre le dessus sur la maîtrise que je tentais maintenir sur mes réactions.
“Je ne vous connais pas. VOUS ne ME connaissez pas et Apollon peut continuer à se passer de moi!”
Mais c’est qu’il ne m’écoute même pas! Je ne le crois pas! Il faut que je lui donne des coups de pieds dans ses quatres pattes là?!!!! Il gardait son ton impassible et posé pour me parler de MA vie! Pour me servir son couplet sur les mythes qu’on connait par coeur! Je sentais la colère toujours en moi et je me disais qu’elle était la bienvenue car je redoutais le moment où elle s’en irait et me laisserait seule avec tous ces changements à digérer. Je me demandais si à ce moment le peu de raison qui me restait n’allait pas s'effondrer.
Et puis je déteste cette façon qu’il a de paraître lire dans mes pensées. En tout cas c’est gentil de vouloir me rassurer sur la santé mentale. Ca y est! Je sens que ma colère est en train de s’évanouir. Je me tiens prête à ressentir les premiers moments de folie qui vont m'entraîner dans le monde des fous, de ceux qui ne peuvent plus être maître de leur vie. Je ne veux pas penser au mot destin ou destiné. C’est trop grec, c’est trop antiquité grecque et elle m’est tombée un peu trop violemment dessus. Mais rien ne se passe hormis la sensation d’accepter et cela ne me plait pas plus. En fait je voudrait juste que ça n’ait jamais eu lieu. Pourtant je ne peux m’en prendre qu’à moi-même. Personne ne m’a forcée à monter dans ce grenier. Je suis prise au piège. Si je rejette la faute sur cette Pythie et sur Chiron j’entre dans leur jeu de destiné et si j’assume mes actes c’est pire.
Effectivement j’ai du mal à croire tout son baratin. C’est un bon conteur je dois l’admettre et de mon côté j’ai déjà fait un grand pas du côté de son délire. Je me demande si j’ai vraiment envie d’en voir plus. Et puis après tout, tant qu’on y est… De toute façon refuser serait sans doute reculer pour mieux sauter. En silence, je me relève pour le suivre et me prépare à voir surgir toute l’imagerie d’Epinal de la mythologie grecque. Je suis la croupe du centaure et parvient jusqu’à la porte qui m’avait été interdite la veille. Bon et bien… Comment dire que je n’étais pas trop mal préparée? Ce qui s’étale devant moi n’est pas pire que tout ce qui m’a déjà été imposé et qui relève plus de la croyance. Là, je vois, je respire, j’entends et il ne me manque plus qu’à aller leur serrer la main. Si je suis folle, ce doit être un aller sans retour de l’autre côté du miroir car tout est trop réel pour qu’on en réchappe. Par contre je suis loin de me sentir faire partie de ce monde dont on me parle.
C’est étrange je ne ressens plus de colère, mais je ne peux pas encore lâcher prise sur mes certitudes d’orpheline argentine. Je ne peux pas tout accepter en bloc mais je sais au fond de moi qu’il a raison. Ma réponse est désabusée plus que positive, je veux dire sans doute du point de vue du centaure.
“Si vous le dites.”
Et maintenant? Concrètement que sera mi vida? Ca fait quoi une Pythie quand on ne lui demande pas de prédire je ne sais quelle folie qui viendra s’ajouter à toute celle qui m’entoure déjà? Je suis seule depuis que Haarde a commencé à frapper maman, mais je l’ai assumé comme une conséquence de ma rébellion, mais la je me sens encore plus seule. Ecrasée par une solitude que je n’ai pas choisi dans un monde que je ne connais pas et qui ne me connaît pas. Ma gorge se noue. Je crois que j’ai besoin d’être un peu seule pour digérer tout ça. Lentement je fais volte face pour retourner dans ma chambre et sans regarder mon guide, je lève la main en signe de dénégation au cas où il ferait mine de me suivre.
“Non! Quisiera estar sola un momento, si vous pensez que j’en ai assez encaissé pour aujourd’hui.”
Ouais, bof! Cette tentative d’humour est aussi pitoyable que mon état intérieur.
Bientôt je retrouve ma position favorite depuis que je suis ici, allongée sur le dos sur le lit que je commence à appeler mon lit, à contempler le plafond. Depuis que papa est mort je n’ai plus pleuré. Je crois que je n’en suis plus capable mais aujourd’hui j’aimerais bien faire comme toutes les filles lâcher les vannes pour me retrouver toute neuve. Mais bon peut être qu’une Pythie ne pleure pas non plus...
Messages : 18
Date d'inscription : 09/01/2019
Pythie de Delphes
Lun 4 Fév - 11:53
En avoir le cœur net!
La vie est un défi à relever, un bonheur à mériter, une aventure à tenter.
Feat MJ (Chiron) - Idalina C. Verduzco
Chironavait regarder les réactions se jouer dans le regard et dans les actions de la nouvelle pythie et rien de ce qu'il avait vu ne l'avais surpris, si déjà des enfants de dieux doutait à leur début alors une pure mortelle propulsée dans ce monde là c'était tout à fait normale. Elle n'avait rien choisis et on lui balançait tous cela comme une évidence alors que pour elle tous cela était depuis toujours de l'ordre des légendes il y avait vraiment de quoi se sentir perdu. Voilà pourquoi lorsque la jeune femme était partie il ne l'avait pas retenue plus longtemps elle devait digérer tout simplement et elle aurait le temps nécessaire pour ce n'est pas comme-ci elle devait apprendre à maîtriser un quelconque pouvoir les visions de la Pythie venait quand il le fallait de plus il s'agissait plus d'un don d'omniscience réellement que des visions aléatoire pour ce qu'il en savait du moins. Se secouant un peu il prit le chemin de l'un des terrains d'entraînement afin de dispenser son cours de la matinée pour les pensionnaires. Chemin faisant il ne put s'empêcher de penser que même si elle était longue à accepter l'esprit de l'oracle ne tarderait pas à lui faire entrevoir l'étendue de ses pouvoirs et le pourquoi de ses convulsions et visions qu'elle avait depuis toujours car elle avait été désignée depuis toujours c'était ainsi et qu'elle l'accepte ou pas Idalina avait été choisie c'était là son destin décidé par les dieux eux-même.