Ma Psychée On pourrait dire chez Bianca qu’il y a Docteur Jekyll et Mister Hyde. Il y a d’abord et la majorité du temps la sympathique et toujours volontaire Bianca, celle qui est prête à aider en toute circonstance, un genre de concentré de bonnes intentions, mixés à un fond bon et généreux la plupart du temps. Indubitablement, la jeune demi-déesse était une fille visant à faire le bien autour d’elle, parfois cependant avec un peu trop d’entrain, un peu maladroite par moment, la jeune Bianca est cependant bien plus adroite quand la tâche lui tient particulièrement à cœur. Mais cependant, il y a l’autre Bianca, celle qu’elle préfère oublier, celle qui sur un coup de colère peut en venir au mains aussi rapidement et aisément que de dire «bref». Et hors de question de la calmer quand elle est dans cet état, plus rien ne peut la raisonner, surtout qu’elle en vient généralement après à songer à sa mère, ce qui l’arrête à tel point qu’elle peut rester une heure entière assise en train de pleurer, parfois même sans qu’elle en sache la raison. Et aussi, dans cet état là, quand elle ne parvenait plus à masquer sa tristesse, elle pouvait devenir totalement odieuse avec les autres, devenant même très inventive en ce qui concernait les jurons pour leur dire d’aller se faire voir. | Mon Histoire Pour autant qu’elle s’en souvienne, le passé de Bianca est très flou, elle s’étonne elle-même parfois d’avoir si peu de souvenirs de son enfance, mais les médecins qu’elle avait vu lui avait dit «votre cerveau à voulu évacuer de mauvais souvenirs, c’est mieux ainsi ». C’était toujours mieux ainsi, moins elle en savait, mieux cela valait. Pourtant, si il y avait bien une chose dont elle était sûre, c’est qu’elle avait profondément aimée sa mère. Une mère dont elle avait si peu de souvenirs que même le peu qu’elle en avait lui apparaissait plus comme un mirage que comme d’authentiques souvenirs, mais elle savait quelque chose, c’est que son sourire avait de quoi réveiller un mort, ce n’était pas pour rien si son nom signifiait «Ange» en italien, c’était la plus parfaite définition qu’elle pouvait trouver de sa mère. Et de son père, et bien elle avait encore moins de souvenirs, en même temps elle ne l’a pas connu, et tout le monde lui dit également que c’est mieux ainsi. En même temps, elle n’était pas vraiment certaine de vouloir le connaître.
Car elle savait une chose, c’est que sa mère était morte, et que son père n’avait pas pu la protéger, et de cela, elle lui en voulait, elle lui en voulait terriblement, car il aurait certainement pu faire quelque chose. Mais au moins, à ses côtés, elle avait son petit frère Nico, sa seule famille, par les dieux qu’elle aimait ce petit Nico, certes il était un peu tête en l’air et prompt à la bêtise facile, mais c’était son frère, et plus ou moins tout ce qui lui restait, alors elle s’était juré de le protéger encore plus efficacement qu’une louve veille sur ses petits.
Cependant, quand sa mère fut partie, Bianca déménagea, elle était déjà âgé à ce moment-là, enfin, elle avait tout juste douze ans, mais pour autant, rien de notable n’avait fait irruption dans sa vie jusqu’à ce moment-là, mais ses souvenirs étaient si flous qu’elle n’en était même plus vraiment sûre, c’était comme essayer de remplir un QCM, mais au moment de l’examen, le grand vide, rien du tout. Toujours est il qu’elle partit pour Las Vegas en voiture. Et, avec son frère, elle séjourna un temps dans un casino là-bas, tout ce qu’elle savait, c’est que tout les frais pour elle et son frère était payés, qu’ils avaient juste à profiter du casino et à s’amuser. Et il était vrai que l’on ne pouvait que s’amuser dans ce casino, surtout qu’il s’améliorait sans cesse, parfois tellement vite que Bianca ne pouvait pas suivre sa progression, elle y resta tout juste un mois avec Nico, mais pourtant, le casino s’était tellement modernisé que la plupart des écrans étaient devenus totalement plat sans que son frère et elle ne comprenne comment c’était possible. Pourtant, une personne ne costume leur dit qu’il était temps qu’ils ressortent, tout simplement, après y avoir passé environ un mois, ils ressortirent.
C’est à ce moment-là qu’on les dirigea vers une école privée huppée de Miami, ou Bianca n’avait jamais mis les pieds, sauf qu’elle et Nico ne restèrent pas à l’école bien longtemps, à peine y furent-ils arriver, seulement deux jours après la rentrée, que leur pion, un vieil homme peu avenant, manqua d’essayer de les dévorer. Ils furent heureusement sauver par un satyre en poste à ce moment-là, qui put distraire l’énorme bête, qui était un Lestrygon, d’après les dires du satyre. Cette distraction à base de flûte de Pan permit au groupe de s’enfuir. Avant d’amener le frère et la sœur en lieu sûr, à la Colonie des Sangs-Mêlés, qui put leur expliquer qui ils étaient, des demi-dieux, les enfants d’un dieu, même si on ne savait pas qui il était. Ce qui énerva d’ailleurs encore plus Bianca, qui apprenait que son père était un être divin surpuissant, mais qu’il n’avait pas pu protéger sa mère ou les aider alors qu’elle et Nico étaient trimballés d’un bout à l’autre de l’Amérique. C’est donc ainsi que Bianca Di Angelo fit son entrée au sein de la Colonie des Sangs-Mêlés. |