Cela faisait maintenant quelques jours que Jo était arrivée comme une "fleur carnivore" dans le jardin des enfants des dieux. A ce moment précis, elle était la seule résidente du bungalow d'Héphaïtos. Après tout, elle avait était reconnue par son paternel qui avait envoyé Gordius le faune à sa recherche. Piètre consolation quand on savait tout ce qu'elle avait vécu dans sa vie alors qu'un simple signe de son géniteur aurait pu tout changer. La rouquine chassa cette idée d'un vague haussement d'épaule, car en fin de compte, elle n'était pas si malheureuse que cela. Certes, la vie n'avait pas été tendre, mais elle ne serait pas celle qu'elle est toutes ses épreuves. Chassant ses idées hautement philosophique sur ce qui aurait pu ou dû être, la jeune femme se leva d'un bond de son lit fort confortable. Cela faisait des siècles que Finn n'avait pas connu de nuits si douces et reposantes. Un peu d'eau sur le visage histoire de bien se réveiller et elle enfila ses fringues personnels: un vieux jean délavé et élimé par endroit, une brassière noire, son perfecto en cuir et un bonne paire de Cat au pieds pour compléter la tenue. Ainsi habillée, La jeune rousse quitta son havre de paix pour se mélanger aux autres, des demi-dieux comme elle dont un certain nombre n'avait pas encore était reconnu. Il y avait foule. Les gens s'affairaient. Le brouhaha des conversations agressaient les oreilles. Un mot revenait souvent "Maladie". De ce qu'elle avait pu comprendre, Thalia, l'arbre protecteur du camp, était malade. Lors d'une attaque, il avait été empoisonné. Cela provoquait une certaine tension chez les habitués du camps. Jo s'enfichait royalement. Tout ce qui comptait à ce moment précis, c'était le repas qu'elle allait prendre.

Après s'être restaurée, La rouquine se dirigea tranquillement vers l'endroit où elle avait l'habitude de retrouver les autres pour faire quelques entraînements. Ce qui l'avait étonnée dans un premier temps, c'était le sérieux qu'ils mettaient tous à la tâche. A les regarder, c'était presque une question de vie ou de mort à chaque entraînement. Certes, elle se souvenait du chien des enfer qui l'avait coursé ou bien les harpies, mais elle ne ressentait pas ce besoin de jouer à "qui a la plus grosse" avec les autres. Elle se contentait de prendre l'enseignement qu'on lui donnait, de l'assimiler et de se l'approprier afin de l'adapter à se façon de se battre, d'être. Certain était tellement à fond qu'ils avaient des armes faites sur mesure, comme s'il existait une personne qui passait son temps à satisfaire le moindre caprices de tous ces sales gosses. Cette idée arracha une grimace à la rouquine qui se contentait parfaitement de l'équipement de base pour les entraînements. Puis, en cas de combat, Finn trouverait bien quelque chose pour se défendre. Après tout, c'était une jeune femme particulièrement débrouillarde. Puis, l'affrontement frontal et brutal, ce n'était pas ce qu'elle préférait. Cependant, ce qui la poussait à venir s'entraîner avec les autres était l'espoir de voir ses dons se réveiller. Pouvoir faire comme les autres ... Après tout, elle voulait bien jouer à savoir qui avait la plus grosse, mais n'était pas armée pour le faire. De ce que Chiron lui avait dit, ses pouvoirs seraient très certainement en rapport avec le feu et la technologie. Ce que la jolie rousse ignorait, c'était qu'une partie de ses pouvoirs s'étaient éveiller. Sinon comment expliquer la traque que les monstres avaient lancés à l'encontre de sa frêle personne. Ce ne devait pas être son affinité avec la technologie, car elle l'avait toujours eu. En y réfléchissant, elle se rappela un incident qui aurait dû lui coûter une sacré brûlure et qui c'était résolu par une vive douleur et un légère rougeur. Enfin rien d'aussi extra que ce que certain donnait à voir: Eau, Glace, Vent, Lumière, etc. Oui, Jo était pressée de savoir ce qu'elle serait capable de faire, alors sans relâche, la rouquine suivait les entraînements en espérant que son pouvoir se déclencha. Perdue dans ses pensées, elle ne remarqua pas immédiatement les regards qu'on lui jetait.

- Josephine Finnegan: Bah quoi ! T'as jamais vu une rousse de ta vie ?

- Un demi-dieu: Si ! Mais pas une qui prend feu.

Quelque peu interloquée par la remarque du jeune homme, Jo se retourna vivement afin de trouver quelque chose pouvant lui permettre de voir son reflet. Elle avisa un bungalow et se précipita vers la fenêtre afin de s'y mirer. Ce fut d'abord l'incrédulité face à ce qu'elle pouvait voir. Ces long cheveux roux s'étaient transformés en un crinière de feu. Puis, l'incompréhension arriva. Comment tout cela était possible ? Pour finir, l'instinct prit le dessus quand elle remarqua que ses "flammes" léchaient avec gourmandises ses vêtements. Sans vraiment réfléchir, elle se dépouilla de son cuir pour le jeter loin d'elle. Déjà que la rouquine n'avait pas beaucoup de fringues, si en plus elle les cramait à la moindre occasion. Hors de questions de laisser son perfecto y passer. C'était probablement son bien le plus précieux. Un regard sur son cuir et le soulagement arriva, car il ne semblait pas avoir souffert de sa combustion spontanée. Encore un regard dans la vitre du bungalow et un rugissement retentit. Un hurlement profond et grave qui semblait venir du tréfonds de son âme. En réponse, ses mains et avant-bras s'embrasèrent à leur tour.

- Josephine Finnegan: 'Tain ! C'est quoi c'me***** !

Il n'y avait pas de peur dans la voix de la jeune femme, juste une profonde colère et surtout de l'incompréhension. Alors que les flammes semblaient s'étendre, elle fut tirée du fil de ses pensées par une autre jeune femme. Comment elle savait qu'elle était une fille d'Héphaïstos ? Et puis, pourquoi est-ce qu'elle assénait des évidences pareils ? Alors, Finn prit son ton narquois, plaça ses poings sur ses hanches et riva ses yeux dans ceux de son interlocutrice pour lui répondre.

- Josephine Finnegan: Nan ! T'crois pas que j'avais pas remarqué ? Sérieux ? T'as pas un truc plus utile à m'dire ?

Bon, il était vrai que son interlocutrice lui avait donné quelques conseils intéressants sur comment maîtriser son pouvoir, mais Jo ne savait pas trop pourquoi cette intervention l'avait mise hors d'elle.  Ceci dit, elle n'avait pas envie de savoir jusqu'où son pouvoir pouvait aller sans lui faire de mal, car apparemment la rouquine semblait immunisée contre le feu. Elle se souvenait maintenant parfaitement de cet événement qui avait précédé l'arrivée des premières harpies, puis du chien des enfers et de Gordius. Plus elle pensais à tout ça et plus elle sentait le brasier de la colère brûler et alimenter ses propres flammes. Il fallait donc faire le vide pour mettre un terme à tout ce me*****. Ce concentrer pour virer toutes ces idées parasites. Étouffer sa foutue colère afin qu'elle n'alimente plus les flammes. Et surtout ne pas écouter l'autre qui parlait pour ne rien dire. Marmonnant pour se motiver, Finn finit par lâcher de manière claire en regardant de son regard qui était devenu un brasier sans nom lui aussi la jeune femme qui lui donnait des conseils.

- Josephine Finnegan: Vider son esprit. Ne pas s'énerver. Vider son esprit. Ne pas ... Oh la ferme ! On discutera quand j'en aurai fini avec c'te me***.

Son éclat de voix marqua un fort embrassement aussitôt maîtrisé. Reprenant le fil de sa concentration, la jeune femme reprit un semblant de contrôle sur ce qui lui arrivait. Progressivement, les flammes disparaissaient et elle pouvait sentir la fraîcheur salvatrice de l'air ambiant. Puis ce fut le délivrance. Toutes les flammes, même celles qui dansaient dans son regard furent éteintes. Elle regarda celle qui l'avait tant énervé, mais aussi aidé à comprendre ce qui se passait. Dire merci et être reconnaissante ne faisait pas partie des habitudes de la rouquine.

- Josephine Finnegan: Les monstres ? Z'ont cas aller ni**** leur mère !

Malgré cette bravade, elle prit la serviette que lui tendait la jeune femme brune qui lui faisait face. D'ailleurs, elle était quelque peu étonnée de voir qu'elle était quand même restée malgré son comportement. S'excuser ? Certainement pas ! Après s'être embrassée de la sorte, Jo commençait à avoir froid. Elle prit le temps de regarder ses mains qui ne semblaient pas avoir souffert du feu au contraire de sa brassière qui affichait quelques trous. Elle était bonne pour changer de fringues. Puis elle regarda son cuir qui semblait intacte. Ses réflexes furent salvateurs pour son blouson et Finn en fut soulagée. Elle jeta un regard dans la vitre du bungalow afin de ce voir, mais tout semblait être revenu à la normale. Cependant, elle ne put s’empêcher de lâcher sur un ton passablement énervé.

- Josephine Finnegan: 'Tain ! Ça va me coûter une blinde en fringues c'te connerie !

Elle fixa le brunette et lui adressa la parole sur un ton plus doux de sa voix grave, une voix étonnante pour une jeune femme, une voix qui ne collait pas avec son physique.

- Josephine Finnegan: T'es qui toi ? Moi, c'est Jo ou Finn, comme tu préfères.

- Josephine Finnegan: Luin ... T'as vraiment un nom et un prénom à coucher dehors. Tes parents t'aimaient pas ou quoi ?

Jo et sa légendaire délicatesse venait encore de frapper, le trois coups du début du spectacle retentissaient et les spectateurs prenaient place afin de voir ce qui allait ce passer entre les deux jeunes femmes. Tout comme la rouquine, la brunette semblait avoir son petit caractère même si elle semblait se cacher derrière une certaine distance, une forme de nonchalance. Finn laissa son interlocutrice débiter son monologue sans rien dire et en prenant son cuir qu'elle lui tendait gentiment. Une fois certaine de pouvoir en placer une sans être interrompue, la jeune pyrokinésiste se lança dans sa rétorque.

- Josephine Finnegan: J'capte que dalle à ta jactance Lulu. Faudra simplifier un peu. Faisant mine de réfléchir, Jo reprit sur un ton pensif. Chiron, c'est l'canasson avec une barbichette ? Un peu de provocation ne faisait pas de mal, surtout pour évacuer un peu le stress ambiance de sa mésaventure. t'crois vraiment qu'il pourra faire qu'que chose pour moi ? J'ai un peu d'mal à imaginer ... Tout en laissant sa phrase en suspend, Jo partit dans une autre direction. Ouais ! Bah j'ai pas eu l'temps d'aller à l'école des héros avant. Mon géniteur n'a jamais manifesté son envie de m'éduquer avant que j'vois Gordius. Et même maintenant que j'suis là, j'vois toujours pas sa tronche. Finalement, elle percuta sur une réflexion de son interlocutrice. Choquée ! 'Tend ! T'veux dire qu'il a engrossé d'autres greluches ? Que j'ai des frères et sœurs. 'Tain la loose ! Puis sautant du coq à l’âne sans prévenir, Finn reprit la parole avec entrain. Chais pas qui c'est Poséïdon, mais il doit donner dans l'eau. J't'ai vue faire mumuse avec la bassine d'eau. Secouant la tête, la rouquine continua sur un ton plus calme. J'suis sûre que j'vais devoir retourner à l'école et apprendre plein d'trucs inutiles. 'Tain, moi qu'avait taillé la route de c'me*****. J'y crois pas.

Effectivement, Jo avait quitté l'école très tôt. La structure scolaire ne lui avait jamais convenu. La jeune rousse avait toujours eu la bougeotte et cela déplaisait aux profs, aux adultes plus largement. Puis, Finn n'avait jamais compris l'intérêt de tout cet apprentissage. A quoi cela pouvait bien servir de savoir faire de la poésie quand on voulait travailler dans la mécanique ? Sa fugue de l'institution éducative fut une délivrance pour l'adolescente de l'époque qui pouvait enfin faire ce qu'elle voulait. La rue avait ses aspects difficile, mais aussi de bons côtés qui valaient largement les embûches. Il y avait une certaine solidarité dans la rue que Jo n'avait pas connu avec ses camarades de classe.

Eh Lulu ! t'sais où s'cache Chiron ? Plus vite j'lui cause, plus vite j'règle c'problème.

Quand la brunette, fille de Poséidon, lui parla du pouvoir des noms, de la possible susceptibilité de certain divin et tout ça, la rouquine se renfrogna. Elle avait bien du mal à se faire une idée sur ces personnes qu'elle ne connaissait pas. Les Dieux de la Grèce antique, c'était un vague souvenir de l'école et d'un dessin animé de la compagnie à Walt. Alors, quand elle disait ne pas connaître les uns et les autres, la jeune femme était particulièrement sincère. De plus, Jo n'était pas du genre à se laisser guider par la peur d'une punition, d'une sanction ou toute autre chose du genre. L'éducation par le bâton et la carotte n'avait jamais vraiment eu d'effet sur elle au grand dam des adultes qui avaient été contraint de la côtoyer.

- Josephine Finnegan: Franchement, j'vais pas dire que j'les connais si c'est pas l'cas. Sincèrement, j'sais pas qui sait ton géniteur. Pareil pour l'mien. Marquant une légère pause, Jo reprit avec un certain calme et un petit sourire en coin. D'façon ... Qu'est-c'qui pourrait faire de pire ? Ils m'ont privé d'ma liberté. J'pense pas qu'il y ait pire punition que ça.

Quand on connaissait Finn, on pouvait bien se rendre compte à quel point cette remarque était pleine de sincérité. A ses yeux, il n'y avait rien de plus important que la liberté et à ce moment précis de sa vie, la jolie rousse en était privée par un coup du sort. Elle savait les hommes retors et particulièrement sadiques, à aucun moment elle doutait de la capacité des Dieux de l'être plus encore, mais il lui semblait que se faire couper les ailes de la liberté était probablement ce qu'il y avait de pire au monde. La seule raison pour laquelle Jo n'avait pas encore pété les plomb, c'était l'espoir de pouvoir un jour retrouver une vie normale, retrouver sa liberté. Du moins, c'était ce que Gordius lui avait vendu pour qu'elle reste sans trop faire des siennes. Cependant, pour le moment, la jeune femme n'avait pas trop vu la couleur des promesses qu'on lui avait faite.

Pendant que son interlocutrice lui parlait de l'endroit où se trouvait Chiron, la rouquine avisa que la brunette semblait équipée pour le combat. Donc, il n'était pas stupide de penser qu'elle devait se rendre au terrain d'entraînement, l'un des lieux où pouvait potentiellement se trouver le centaure.

- Josephine Finnegan: Euh ... Tu vas à l'entraînement, non ? On pourrait aller là-bas ensemble. Comme ça, t'pourras me parler d'Eux. Dit-elle en indiquant le ciel avec son index droit. A moinjs que t'es autre chose à faire.

Cela ne ressemblait pas trop à la rouquine au tempérament de feu de se montrer comme cela, mais parfois il fallait savoir baisser les armes afin de mieux amadouer les gens. Enfin c'était ce que Jim disait toujours. Jim ? C'était le pote qui donnait dans l'arnaque avec un beau sourire. Le pire, c'était que tout le monde se faisait avoir et en redemandait. C'était un bon pote. Dommage qu'il ait dû finir en repas pour chien des enfers.

La fille de l'eau acquiesça à la supposition de la rouquine. D'ailleurs, elle lui indiqua le chemin à suivre pour se rendre au terrain d'entraînement. Du coin de l’œil, l'adolescente rousse pouvait voir que même si tous les gens du camp étaient des progénitures divines, certain avaient encore du mal avec la manifestation des pouvoirs et plus encore quand celui-ci pouvait se révéler dangereux comme pour Jo. Dans le regard de certain, la jeune pyrokinésiste pouvait lire de la crainte ou bien une forme de dégoût. Comme si elle était responsable de tout ce qui lui arrivait. Devant ce genre de réaction, son sang avait tendance à ne faire qu'un tour. Sentant le brasier de la colère se raviver, Finn fit un effort de concentration pour tenter de conserver son calme et l'esprit le plus clair possible. Elle ne voulait clairement pas reprendre feu tout de suite. Elle écouta d'un oreille distraite son interlocutrice parlant du panthéon grec, de ce qu'elle avait dû apprendre à l'école et puis lui faire un rapide tour d'horizon des principaux Dieux et Déesses. De façon toute naturelle, la rouquine réagit à cela.

- Josephine Finnegan: 'Tain ! Ton géniteur est l'un des trois bigs boss ? Ça fait d'toi un Boss dans l'coin ? J'te préviens, j'suis pas du genre à donner du m'dame ou toute connerie du genre. J'viens de la rue. Le respect ça s'gagne, ça s'mérite et c'est pas gratuit. Puis pour t'répondre. L'école, j'ai vu d'loin c'que c'était. J'suis pas restée assez longtemps pour apprendre des trucs sur les grecs et tout ça. J'sais lire, écrire et compter. C'est déjà bien, non ? Marquant un légère pause, la rouquine reprit sur un ton plus calme. Qu'est-ce tu peux m'dire sur Héphaïstos ? J'y connait vraiment que dalle sur les Dieux. P't-être que mieux savoir qui c'est m'permettra de mieux comprendre c'qui m'arrive. Gordius a été plutôt discret sur lui.

Tout en parlant avec Luinilinëa, Jo avançait tranquillement vers le terrain d'entraînement en faisant une rapide inspection de sa tenue vestimentaire qui avait légèrement souffert de sa combustion spontanée. Seul son cuir avait échappé au pire, tout cela grâce à des réflexes salvateurs. Finn n'aurait pas apprécier la destruction de son précieux perfecto. C'était un coup à la mettre véritablement en rogne, un coup à déclencher l'enfer sur Terre. Tant au sens figuré qu'au sens littéral du terme maintenant qu'elle avait connaissance de ses pouvoirs.

- Josephine Finnegan: J'sais pas trop comment ça fonctionne par ici, c'qui est tabou ou pas. Alors j'vais y aller franco. C'est quoi ton pouvoir hormis jouer avec l'eau comme t'as fait avec la bassine ? Moi, j'sais que je fais du feu, mais aussi que j'ai une bonne résistance. Ça fait un moment que je sais que le feu ne m'touche pas comme les autres. J'avais pas conscience, mais je l'sais. C'est suite à ça que j'ai croisé ma première Harpies. J'savais c'que c'était, mais j'me suis bien débrouillée pour la semer.

Finn laissa échapper un petit rire en repensant à cet événement qui se révéla majeur dans sa vie, alors que sur le moment ce ne fut qu'une course poursuite de plus pour la rouquine qui avait encore une fois prit le dessus sur l'adversité.